Les jeux entament ses deux derniers virages avant l'extinction des feux qui ont mis en lumière durant dix jours, la ville de Konya (Turquie). Résonances des hymnes nationaux, applaudissements, des sourires, des grimaces, des regrets, des interrogations set des promesses non tenues, c'est ce que tous sportif présent aura vécu, souvent difficile à annoncer à ses paires sa performance et souvent aussi, c'est l'annonce qui fait vibrer l'image de la nation. 10e au classement général, 22 médailles Septième jour de la compétition, occupe la 10e place avec un score de 22 médailles, dont 7 en or, 7 en argent et 7 en bronze, la Turquie, pays organisateur s'affiche avec 209 médailles, dont 79 en or. Ce tableau de médailles n'est pas définitif, la coemption se termine ce 18 août. La dernière manifestation a eu lieu en 2005 en Arabie Saoudite. L'Algérie, en 2022, s'est présentée avec 147 athlètes dans 12 disciplines. Seule une excellente formation et préparation… A chaque championnat, ses attentes, ses pronostics, et chaque nation, promet de faire mieux, mais, le poids des médailles récoltés, reflètent pour certains acteurs le résultat de sa préparation ou de sa formation. L'Algérie, un sujet qui revient souvent dans les discussions entre professionnels et médias, en l'occurrence celui de la formation…seule arme qui peut tenir tête aux stars, qui font preuve de capacité à monter sur le podium et à battre leur propre record, notamment en athlétisme, en natation, cyclisme...Le champion olympique nageur, l'Américain Mark Spitz disait « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s'entraîner ? ». Et c'est là que réside le cœur d'une médaille d'or, d'argent ou de bronze. A chaque compétition ses podiums Après le JM Oran 2022, et ces Jeux islamique, l'Algérie est appelée à s'engager dans un programme de formation qui va permettra aux athlètes de se projeter vers une meilleure représentation de la nation, des moyens seront mis à la disposition des athlètes toutes disciplines confondues pour se positionner dans le couloir des vainqueurs. «Le gouvernement mettra le paquet pour rehausser le niveau des athlètes». Une enveloppe financière de 10 milliards a été consacrée par l'Etat. Ce budget couvre l'équipement sportif, le transport de la délégation en Turquie et autres frais. A 24h de la clôture, les médailles continuent de tomber, à l'image du nageur algérien Jaouad Syoud qui s'offre une deuxième médaille d'or aux Jeux de la solidarité islamique, en dominant lundi la finale du 400 m 4 nages avec un chrono de (4:23.34). Notant que c'est la deuxième breloque en vermeil de Syoud dans cette compétition, après celle décrochée dimanche en 200 m 4 nages avec un temps de 2:00.91. En somme, c'est une journée marquée par la moisson de trois médailles (1 or, 1 argent, 1 bronze) en judo. La médaille d'or a été l'œuvre de l'expérimentée Amina Belkadi chez les moins de 63 kilos, celle en argent est revenue à Yamina Halata (-57 kg), alors que Imène Rezzoug a glané le bronze chez les moins de 48 kilos. Judo, en attendant la dernière journée Côte judo, c'est trois médailles (1 or, 1 argent et 1 bronze) arrachées lors de la première journée des Jeux de la solidarité islamique, disputée lundi à Konya (Turquie). La médaille d'or a été décrochée par la jeune Belkadi Amina chez les moins de 63 kg, après sa victoire finale contre la Turque Seyma Ozerler, alors que Yamina Halata s'est contentée de l'argent, après sa défaite en finale des moins de 57 kg contre Nilufar Ermaganbetova, de l'Ouzbékistan. Après une élimination précoce dans sa poule, Imine Rezzoug l'Algérienne réussie a dû passer pour monter sur le podium. En glanant le bronze chez les moins de 48 kg, il faut rappeler que Rezzoug, exemptée du premier tour, avait effectué son entrée en lice directement au deuxième tour, où elle s'est inclinée contre la Turque Beder Tugce. Mais elle s'est très bien ressaisie au repêchage, où elle a domina l'Iranienne Shiva Jahangiri, puis la Marocaine Chakir Aziza, ce qui lui a permis d'offrir à l'Algérie sa première médaille dans ce tournoi. Les quatre autres judokas algériens engagés lors de cette première journée de compétition ont été moins chanceux, puisque leurs aventures respectives ont tourné relativement court. Il s'agit de Billel Yagoubi (-60 kg), Boubekeur Rebahi (-66 kg), et Houd Zourdani (-73 kg) chez les messieurs, ainsi que Faïza Aïssahine (-52 kg) chez les dames. Sept judokas ont fait leur entrée en lice, hier mardi, suivant leurs catégories de poids. Il s'agit de Denni Achour (-81 kg), Daroul Lokmane (-90 kg) et Belrekaâ Mohamed Sofiane (+100 kg) chez les messieurs, ainsi que Kaouthar Ouallal (-70 kg) et Sonia Asselah (+78 kg) chez les dames. Nous reviendrons plus en détail ans notre édition de demain.