L'accélération des projets expansionnistes sionistes en Palestine occupée a vivement préoccupé, mercredi, les délégations de la Quatrième Commission de l'ONU, chargée des questions politiques spéciales et de décolonisation, à l'ouverture du débat sur les pratiques et activités d'implantation sionistes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés. Venue présenter les deux rapports du Secrétaire général de l'ONU sur les colonies de peuplement sionistes en Palestine occupée, y compris Al Qods-Est, et le Golan syrien occupé, la Sous-Secrétaire générale aux droits de l'Homme, Ilze Brands Kehris, a indiqué que les projets de construction de colonies de peuplement ont progressé, avec l'approbation de quelque 9 200 logements en Cisjordanie occupée et l'établissement par les colons de 16 nouveaux avant-postes. Le transfert par l'entité sioniste de sa propre population civile sur le territoire qu'elle occupe est interdit par le droit international humanitaire et peut constituer un crime de guerre, a rappelé Mme Brands Kehris. L'occupation sioniste a en outre continué de consolider les blocs de colonies de peuplement à l'aide de routes de contournement et du mur de séparation, outre les expulsions arbitraires, les démolitions de logements et les déplacements forcés. L'année 2022 a été la plus meurtrière depuis 2006 pour les Palestiniens vivant en Cisjordanie occupée, avec au moins 121 martyrs, dont 27 enfants, a noté le président du Comité spécial chargé d'enquêter sur les pratiques sionistes affectant les droits de l'Homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés, en présentant son rapport annuel. Il a également fait état d'un niveau de violence sans précédent des colons sionistes, dont des cas d'agressions, souvent facilités par les forces d'occupation, qui ont augmenté de 34% depuis 2021.n