Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels Yacine Merabi a souligné avant-hier la nécessité de renforcer le partenariat avec la sphère économique à travers la signature des conventions appuyant le processus de formation. Ce qui permettra, poursuit-il, de placer le maximum de stagiaires dans des entreprises pour acquérir des qualifications, en sus d'actualiser les programmes de formation. M. Merabi a insisté lors d'une rencontre, en visioconférence, avec les directeurs locaux de la formation et l'enseignement professionnels, sur «le suivi minutieux de l'état des équipements techniques et pédagogiques au niveau des établissements de la formation, mais aussi leurs gestion efficace». Il a invité, dans ce cadre, les directeurs et les inspecteurs à «effectuer des visites sur le terrain pour s'enquérir de l'état des établissements de formation, notamment en ce qui concerne l'état des équipements techniques et pédagogiques», mettant l'accent sur l'importance de «l'exploitation optimale des internats et des cantines non exploités». Dans le même cadre, le ministre a mis en exergue la nécessité «d'accorder une importance extrême à la maintenance périodique en vue de préserver les équipements techniques et pédagogiques», au regard de leur importance dans la «garantie de la qualité de la formation au plan pratique». Il a relevé, en outre, l'importance de «consentir davantage d'efforts en matière de prise en charge du dispositif de formation des bénéficiaires de l'allocation de chômage», soulignant, par ailleurs, la nécessité de fournir davantage d'efforts «pour promouvoir la formation à distance et mobiliser tous les moyens humains et matériels». Le ministre a préconisé «l'encouragement de l'adoption de ce mode en y orientant les demandeurs de formations au titre de différentes rentrées professionnelles». S'agissant l'importance de la coordination avec le tissu économique, le ministre a expliqué au début du mois en cours à Tizi-Ouzou, que cela aide à former une main d'œuvre qualifiée selon les besoins du marché local. Dans ce sillage, le ministre a appelé les responsables locaux à mettre en place des jumelages entre les structures du secteur de la wilaya et celles des wilayas du Sud dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme. Selon lui, cette opération doit être généralisée dans toutes les disciplines du secteur de la formation professionnelle. A noter que l'opération de jumelage dans le secteur a été lancée à partir de la wilaya de Djelfa en septembre dernier, afin a-t-il précisé, de créer «une dynamique cyclique à l'intérieur du secteur». Pour rappel, le ministre de la Formation professionnel a présenté début du mois en cours, devant la commission des finances et de budget de l'APN, un exposé sur le budget de son secteur. A l'occasion, il a fait savoir que «le budget du secteur au titre de l'exercice 2023 est destiné à des programmes essentiels comme la formation professionnelle, l'enseignement professionnel et l'administration générale», ajoutant que «des crédits budgétaires ont été consacrés aux dépenses de personnel, aux transferts et à la gestion des services». Le ministre a indiqué également, dans son exposé, que «le budget du secteur a connu, pour la première fois, le passage vers le principe d'unité budgétaire», ajoutant que «les autorisations d'engagement accordées au secteur ont atteint un montant global estimé à 86.931.697.000 DA englobant les budgets de fonctionnement et d'équipement du secteur».