La vice-présidente grecque du Parlement européen, Eva Kaili, a été placée en détention, au même titre que trois autres personnes dans le cadre d'une enquête portant sur des faits présumés de corruption impliquant un pays du Golfe, selon une information révélée dimanche par France Info. Un second eurodéputé a également été visé par une perquisition dans la soirée de samedi, précise la même source. Interpellée à Bruxelles en possession d'une grosse somme d'argent en liquide, la vice-présidente du Parlement européen n'a pas pu faire jouer son immunité pour échapper aux poursuites. Au total, pas moins de 16 personnes ont, par ailleurs, fait l'objet de perquisitions, mais seules quatre ont finalement été écrouées à ce stade. Les investigations portent sur de présumés versements effectués à des membres de l'institution européenne en vue d'influencer leurs décisions. Dans un communiqué relayé par le journal Le Monde, le parquet indique suspecter «le versement d'importantes sommes d'argent ou l'offre de cadeaux significatifs à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique permettant, au sein du Parlement européen, d'influencer les décisions»n.
