Les déboires et les déroutes du Maroc n'en finissent pas, pis, elles se succèdent et se ressemblent, après l'affaire de l'espionnage politique démasquée par l'Union européenne, et dont le Maroc est accusé pleinement et directement, voilà le tour, à présent, d'une autre déroute, celle d'une manipulation sur la représentation d'El Qods, dont le Roi marocain est le président fantôme.Les masques sont tombés et le Maroc dévoile encore une fois à l'ONU, son vrai visage laid, au su et au vu de la communauté internationale, en tentant d'introduire, dans un projet de déclaration de l'OCI sur la Palestine, un passage faisant l'éloge des efforts chimériques de son Roi, en sa qualité de président du Comité El-Qods. Profitant de toute occasion pour polir l'image fanée de son pays, surtout après sa normalisation avec l'entité sioniste, le représentant du Maroc à New York exploitant la situation qui prévaut à la mosquée El Aqsa, suite à l'incursion condamnable d'un ministre sioniste, n'a pas trouvé mieux que de solliciter auprès de ses collègues, dans un nouvel épisode d'une série clownesque, l'inclusion d'un paragraphe louant les efforts imaginaires du Roi du Maroc, en sa qualité de chef du Comité d'El-Qods, dans la défense de la ville et des lieux saints. Ce rôle présumé n'est ni vu, ni reconnu que par le Makhzen et son inénarrable représentant lui-même dans ses hallucinations, étant donné que les projets de déclarations préliminaires préparés par la présidence palestinienne pour le groupe arabe et par la présidence pakistanaise pour le groupe de l'Organisation de la coopération islamique, en coopération avec la partie palestinienne, ne comportent aucune référence à ce comité, encore moins aux efforts de son président. Même le Comité ministériel de la Ligue arabe chargé des actions à entreprendre pour la défense de la ville Sainte El-Qods, dont le Maroc est membre, a rendu public le 5 janvier une déclaration qui ne fait aucune référence au Comité fictif présidé par le Maroc. C'est dire l'ampleur de la déroute essuyée par le représentant marocain à New York, qui continue de manière éhontée et insolente à solliciter un soutien pour des efforts imaginaires de son pays qui continue de prendre en otage le Comité El-Qods au profit de ses calculs étriqués et expose, une fois de plus, sa manipulation de la cause palestinienne. Un Comité devenu fictif qui ne s'est pas réuni depuis vingt ans par la volonté de son président, particulièrement dans un contexte marqué par l'exacerbation d'une tension explosive. Comme à l'accoutumé, le représentant du Maroc, a tenté hier d'imposer l'inclusion dans le projet de déclaration de l'OCI d'un paragraphe faisant l'éloge des efforts chimériques de son Roi, en sa qualité de Président du Comité El-Qods, dans la défense de la ville et des lieux saints. Face à ces basses manœuvres, la Mission permanente d'Algérie auprès de l'ONU à New York, sous la conduite de l'ambassadeur Nadir Larbaoui a, une fois de plus, exprimé ses réserves quant aux indues louanges que le Maroc voulait attribuer au président du Comité El-Qods. La délégation algérienne, forte de son argumentaire irréfragable, a prouvé devant tous les membres de l'OCI que la proposition marocaine ne correspondait en rien à la réalité, étant donné que le Comité El-Qods, créé par l'Organisation de la coopération islamique en 1975, ne s'est réuni que deux fois au cours des deux dernières décennies, dont la dernière remonte à 2014. L'argumentaire de l'Algérie a recueilli l'adhésion et le soutien de tous, y compris la délégation palestinienne, à l'exception du Maroc qui a préféré être à l'origine du blocage de toute déclaration de solidarité avec la Palestine sur l'autel de son hypocrisie et de l'égoïsme et les caprices de son roitelet, servant au passage les intérêts de l'entité sioniste. Le délégué palestinien, quant à lui, président en exercice du groupe arabe, a fait sa déclaration au nom du groupe arabe, sans aucune référence, à un quelconque rôle imaginaire du président du Comité El-Qods, déclaration ayant recueilli le consensus arabe, y compris du représentant marocain. Extrême humiliation.