Selon le communiqué du parquet remis avant-hier à notre rédaction signé par le procureur de la République près le tribunal de Tiaret, cinq élèves scolarisés, âgés de 7 et 10 ans, ont été piqués par aiguilles par des inconnues, lit-on dans ledit communiqué. Selon le procureur de la République près du tribunal de Tiaret, signataire du communiqué, c'est la première fois et d'une manière officielle que les instances judiciaires de Tiaret diffusent un communiqué et traitent le phénomène de la piqûre des enfants aux abords des écoles enregistrés dans la wilaya de Tiaret. La justice a communiqué sur ces actes après le signalement de cinq cas enregistrés, ajoute le communiqué du Parquet de Tiaret. Selon les premiers indices de l'enquête, il s'agit d'une femme auteure de ces piqûres d'écoliers, où, selon des témoins, elle abordait des élèves du cycle primaire, tout en faisant le choix de sa cible. Les piqûres auxquelles ont été victimes les écoliers ciblent régulièrement les bras, tandis que les auteurs de ces agressions contre des enfants prennent la fuite une fois leurs forfaits accomplis. Les agressions ont toujours lieu devant les écoles et ciblent généralement les corps fragiles des deux premiers cycles, primaire et secondaire. La cadence de ces étranges faits a semé la panique chez les parents d'élèves, poussant la justice à agir en procédant à l'ouverture d'enquêtes approfondies et une mobilisation musclée des services de sécurité devant les 777 établissements scolaires que comptent la wilaya de Tiaret. Jusqu'à présent, la justice ne connait toujours pas les motivations derrières ces actes et ce phénomène qui pointe son nez devant les écoles en ciblant des élèves de moins de dix ans. Le parquet de Tiaret a annoncé par le biais du communiqué, l'ouverture d'une enquête afin d'arrêter les coupables et connaître leurs réelles motivations. Aussi, un appel aux parents d'élèves a été adressé par le Parquet de Tiaret afin de les sensibiliser sur la protection de leurs enfants pour qu'ils ne laissent pas des inconnus s'approcher d'eux. Le parquet insiste sur la nécessité de signaler immédiatement de tels actes afin de permettre aux services de sécurité d'intervenir en temps réel sur les numéros verts des services de la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale, conclut le même communiqué.