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L'Algérie réaffirme son soutien aux luttes de tous les journalistes libres dans le monde Journée du 3 mai, cérémonie présidée par le Président Tebboune
La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) a été marquée, hier, par une cérémonie présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), en présence de hauts responsables de l'Etat, de membres du Gouvernement, ainsi que de représentants de la presse nationale et internationale accrédités en Algérie. Dans une allocution qu'il a prononcée à cette occasion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a réaffirmé le soutien de l'Algérie aux luttes de tous les journalistes libres et de tous ceux épris de liberté dans le monde. Au plan interne, il a salué les différentes réformes en cours dans le secteur de la Communication et les efforts consentis par l'Etat pour promouvoir le secteur. Dans la matinée d'hier, la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a donné lieu à la traditionnelle cérémonie de recueillement à la Place de la Liberté de la presse à Alger, à la mémoire des martyrs de la profession. A cette occasion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, qui était accompagné du wali d'Alger, Abdennour Rabhi et de la présidente de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), Nadjia Djilali, a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative comportant les noms des journalistes disparus de la scène médiatique – assassinés par le terrorisme dans les années où il a sévi contre le peuple algérien-. C'était le temps où la salle de réunion de la Maison de la presse à Alger voyait se succéder les corps des journalistes assassinés et les processions de confrères venus se recueillir devant leur dépouille. La Fatiha a été lue à leur mémoire. En marge de cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence des autorités locales et des représentants de la famille de la presse, le ministre a félicité la famille de la presse à l'occasion de cette journée, lui souhaitant davantage de progrès et de prospérité. Il a affirmé, à ce propos, que l'Etat, sous la conduite du Président Abdelmadjid Tebboune, accorde un intérêt particulier au développement et à la promotion de la presse nationale», rappelant notamment les textes législatifs et réglementaires régissant le secteur, le dernier en date la loi organique relative à l'information adoptée par les deux chambres du Parlement, en attendant, a-t-il dit, «la présentation au Parlement, du projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique et du projet de loi relatif à l'activité audiovisuelle». Après avoir salué la décision du président de la République pour la réalisation de la Cité médiatique, le ministre a estimé que ce projet «sera le plus grand exploit réalisé dans l'histoire du secteur de l'information en Algérie». Concernant la loi organique relative à l'information, il a précisé qu'elle prévoit «des acquis importants pour les journalistes, notamment en ce qui concerne les contrats de travail, la sécurité sociale et le droit à l'accès à l'information». Le ministre de la Communication a appelé les médias nationaux à adopter une approche proactive dans la défense des intérêts de l'Algérie, en mettant en avant les réalisations nationales et en répondant aux attaques ciblant le pays. Il a souligné la nécessité de «mettre en avant les réalisations accomplies et d'exporter la véritable image de l'Algérie, à l'étranger» pour mettre un terme, a-t-il dit, «aux attaques cybernétiques potentielles qui ciblent notre pays». Mohamed Bouslimani a appelé la presse nationale «à ne pas rester dans la réactivité et à adopter l'approche proactive pour mettre en avant les réalisations de l'Algérie, à l'extérieur». Il a indiqué que 60 médias étrangers sont accrédités en Algérie et travaillent «en toute liberté». Pour rappel, la presse a été conçue, dès sa naissance, pour être, un 4ème pouvoir qui contrôle l'activité des trois autres. Elle est nécessairement amenée à critiquer l'action des autorités et à exprimer les revendications des catégories sociales lésées. Dans le monde, depuis que la presse existe, les gouvernements ont toujours cherché à la domestiquer par des moyens devenus classiques: la censure, le harcèlement judiciaire, l'étranglement financier… Le paysage médiatique actuel dans les pays occidentaux démontre que leurs gouvernements ont réussi à imposer à la presse un conformisme outrageusement consensuel. Dans ces pays, les médias mainstream fonctionnent comme s'ils marchaient à la baguette.