Globalement, les gouvernants, en particulier les chefs d'Etat des grandes puissances, se déclarent volontiers pacifistes. Ils affichent ostensiblement leur détestation de la guerre. Mais cela ne les empêche pas, sous divers prétextes, de déclencher régulièrement des guerres. Sans scrupule, envoyer leur population au front pour mourir pour la patrie, cette abstraction fondée sur les privations alimentaires et les sacrifices socioéconomiques (exploitation et oppression), véritable entité bourgeoise belligène. De manière générale, pour justifier et légitimer la mobilisation générale militaire, chaque dirigeant proclame mener une guerre défensive, car ce serait l'autre pays belligérant l'agresseur. À notre époque, en temps de guerre, l'agression est devenue une notion honteuse, car jamais diplomatiquement assumée. Aucun président engagé dans un conflit armé ne revendique fièrement être l'agresseur. Par couardise, il soutient lâchement être l'agressé. Donc, drapé dans sa légitimité de victime idéologiquement fabriquée, son pays aurait le droit de faire la guerre pour se défendre contre le prétendu pays agresseur. Comme ces zélateurs des pays tiers-mondistes, défenseurs du camp impérialiste russe, supportant sans vergogne leur maître va-t-en-guerre Poutine, justifient leur soutien à la guerre au moyen d'arguties doctrinales marxistes ou d'analyses géopolitiques byzantines. En cette période de guerres honteuses, depuis peu, avec la téméraire Russie poutinienne, y compris le terme guerre, devenu tabou, est banni désormais du lexique. L'invasion de l'Ukraine est qualifiée, de manière euphémistique, « d'opération militaire spéciale ». Bien que des centaines de villes soient, en quelques mois, réduites en décombres, des centaines de milliers de civils ukrainiens massacrés, des millions acculés à l'exil ou déportés, selon la terminologie polémologique cauteleuse du Kremlin il s'agirait d'une routinière « opération militaire spéciale ». C'est vrai qu'il s'agit d'un peuple frère à libérer. Même au prix de son extermination, de son génocide. De la dévastation totale de son pays. À écouter Poutine, contre ce peuple frère slave, il ne mène pas une guerre, mais une « opération militaire spéciale ». À l'exemple de l'Etat colonial et impérialiste français qui avait, plusieurs décennies durant, usé d'une terminologie cauteleuse pour qualifier la guerre d'Algérie (1954/1962). En effet, les autorités françaises avaient longtemps parlé honteusement d'« événements » d'Algérie avant de reconnaître tardivement qu'il s'agissait, en vérité, d'une véritable guerre menée contre le peuple algérien en lutte pour l'obtention de son indépendance. Et à l'exemple des multiples interventions militaires impérialistes étasuniennes exécutées, selon la formule propagandiste polémologique consacrée, comme des opérations chirurgicales, autrement dit sans victimes, ni dommages collatéraux. Dans cet empire des prisons du peuple russe, soumis à l'emprise des oligarques rusés, interdiction est ainsi décrétée de prononcer le mot guerre, sous peine d'encourir 15 ans d'emprisonnement. Au sein du Kremlin, dominée par Poutine et ses généraux à la poitrine gonflée de médailles, se dresse fougueusement cette opinion partagée par les médias, avec le soutien de la population tétanisée et terrorisée mais gorgée de culpabilité : « Cachez-moi cette honteuse guerre que je ne saurais voir ! ». À l'ère de la désacralisation de l'Etat et de la patrie, de la délégitimation des gouvernants, la guerre est devenue honteuse. À plus forte raison pour les Occidentaux pleutres, dorénavant tout juste en mesure de jouer à la guerre. Ou, au pire, en voyeurs libidineux, jouir, depuis les plateaux télé ou les salons dorés, des guerres menées par les autres. Leur audace se cantonne à attiser l'ardeur belliqueuse des Ukrainiens, à armer leur pays. Ils n'entendent nullement s'engager directement dans la guerre. Et pour cause. Aucun « citoyen » américain ou européen n'est disposé à mourir pour l'Ukraine. Alors, depuis leurs bureaux gouvernementaux, ils se mobilisent vaillamment pour approvisionner en armes Zelensky en vue d'alimenter cette poudrière ukrainienne, exacerber verbalement leur guerre par procuration dirigée par la puissance étasunienne, qui n'ose pas endosser la tenue de combat de belligérance, mais la pudique tunique de la neutralité belliqueuse. Hissée à la tête d'une coalition de 28 pays répartis sur quatre continents, l'Amérique de Biden avait annoncé dès le déclenchement de la guerre d'Ukraine, non la mobilisation générale de ses troupes mais l'attribution d'une spectaculaire aide de 33 milliards de dollars à l'Ukraine, dont 20 milliards de dollars de livraisons d'armes. À ce jour, cette aide a atteint le montant de plus 73 milliards de dollars. La guerre est devenue honteuse et, surtout, irrationnelle : des peuples frères, russe et ukrainien, s'entretuent pour les intérêts respectifs du capital occidental et ceux des riches oligarques du Kremlin. En effet, l'Etat sacralisé d'antan incarnant la nation et inspirant ardeur patriotique et sacrifice, a été remplacé par le nouveau Totem, incarné par le Dieu-argent, la finance transnationale, ennemi de la patrie, de la morale et autres valeurs nationales bourgeoises. Pas étonnant que le sacrifice pour la patrie ait perdu tout sens moral et politique. Dans cette période de la mondialisation, donc de la dissolution des nations, plus aucun « citoyen » n'est prêt à mourir pour la patrie, pour un idéal national. Comme l'avait écrit Ernst Kantorowicz : « Nous sommes sur le point de demander au soldat de mourir sans proposer un quelconque équivalent émotionnel réconciliateur en échange de cette vie perdue. Si la mort du soldat au combat – pour ne pas mentionner celle du civil dans les villes bombardées – est dépouillée de toute idée embrassant l'humanitas, fût-elle Dieu, roi ou patria, elle sera aussi dépourvue de toute idée anoblissante du sacrifice de soi. Elle devient un meurtre de sang-froid, ou, ce qui est pire, prend la valeur et la signification d'un accident de circulation politique un jour de fête légale ». Pour revenir à la Russie, l'usage de la force est l'expression de la faiblesse. En l'espèce, cela illustre la faiblesse et le désarroi du régime capitaliste poutinien, contraint de recourir au bâillonnement et à la répression de sa population pour entreprendre une guerre contre une autre population (sœur), sur laquelle les Etats atlantistes ont greffé un artificiel nationalisme belliqueux pour les mobiliser comme mercenaires dans leur guerre impérialiste menée contre la Russie. Il est important de souligner que la population russe est dépourvue de fibre patriotique. En vrai, son silence actuel ne peut être interprété comme la preuve de son adhésion totale à la guerre, mais comme le corollaire de la terreur totalitaire imposée par le régime poutinien. Aujourd'hui, le Kremlin est réduit à recruter des volontaires pour aller combattre en Ukraine. Malgré l'urgence militaire et les pressions sur les fronts, Vladimir Poutine refuse toujours de décréter la mobilisation générale. Car, selon les médias occidentaux, incapables de comprendre les véritables enjeux de cette extrême circonspection gouvernementale, « ce serait un aveu que son pays est bien en guerre ». Pour notre part, nous pensons que ce refus de mobilisation générale s'explique par la crainte de provoquer un véritable mouvement contre la guerre, avec le risque de sa radicalisation, débouchant vers un soulèvement social populaire, voire révolutionnaire. Signant la fin du régime. La preuve, les recrutements de soldats patinent. Pourtant, les salaires proposés sont mirobolants, puisqu'ils vont de 220.000 à 350.000 roubles par mois, soit 3. 800 à 66.000 euros (le salaire moyen net est de 360 euros). Au reste, le Kremlin recrute les volontaires exclusivement parmi les couches les plus défavorisées de la jeunesse russe. Il n'y a pas beaucoup de Russes prêts à mourir pour la patrie, encore moins pour Poutine. En particulier, avec l'hécatombe de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, pour neutraliser les opposants, désignés sous la dénomination de « cinquième colonne » par le Kremlin, Poutine a appelé à mener une action de « purification interne » (ira-t-il les pourchasser, voire les buter jusque dans les chiottes, selon sa formule consacrée ?). À cet égard, Vladimir Poutine a signé une loi punissant de lourdes peines de prison les appels à agir contre la sécurité de la Russie. La sanction peut être portée à 5 ans en cas d'appels diffusés par des médias et 7 ans s'ils sont faits en groupe organisé. De surcroît, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les autorités russes ont renforcé la répression des voix critiques du pouvoir, bloquant médias indépendants et réseaux sociaux. Des lois punissent également de lourdes peines de prison toute forme de critique ternissant l'image de l'armée. Côté ukrainien, la même répression gouvernementale s'abat sur la population. Selon les médias occidentaux, tout le peuple ukrainien soutiendrait le saltimbanque millionnaire Zelensky, donc « Sa » guerre orchestrée par l'OTAN, financée par les Etats-Unis et leurs vassaux, les pays de l'Europe atlantiste. Entre parenthèses. Certes, depuis l'effondrement de l'URSS, en dépit des assurances fournies au début des années 1990, l'OTAN, bras armé de l'hyperpuissance impérialiste étasunienne, ne cesse de se déplacer vers l'est, intégrant plusieurs pays des anciens pays du Pacte de Varsovie, exerçant une pression autour des frontières de la Russie. Cette pression est considérée par le Kremlin comme une « menace existentielle », justifiant l'invasion de l'Ukraine, voire le recours potentiel à l'arme nucléaire contre les pays membres de l'OTAN. A suivre… Khider Mesloub Avec l'annonce officielle de l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN, Poutine va-t-il envahir ces deux pays frontaliers ? Je doute fortement. Ce qui démontrerait l'inanité des arguments spécieux du Kremlin pour justifier Sa guerre contre l'Ukraine. En vérité, la guerre actuelle menée par la Russie sous-développée contre l'Ukraine est une guerre coloniale (toute la région conquise recèle d'immenses richesses fossiles et agricoles), drapée dans des justifications anachroniques staliniennes de «dénazification», démilitarisation. En tout cas, drôle de manière de démilitariser et de dénazifier l'Ukraine : par une guerre meurtrière opérée avec des méthodes barbares. Pour revenir à l'Ukraine, selon la propagande occidentale, aucune voix discordante ni dissidente ne semble avoir surgi au sein de ce concert belliciste patriotique ukrainien. Toujours selon les médias occidentaux, mû par une fibre patriotique exemplaire, tout le monde serait prêt à mourir pour la patrie ukrainienne. Pourtant, le président Zelensky avait dû décréter l'interdiction aux hommes de 18 à 60 ans de quitter le pays, comme s'il craignait que la majorité des Ukrainiens préférerait prendre la route de l'exode ouest-européen plutôt que le chemin des fronts de guerre. Ainsi, ce n'est pas avec la fleur au fusil mais le pistolet de l'Etat nazifié de Zelensky pointé sur leur tempe que les Ukrainiens se mobilisent pour affronter leurs frères russes, qui plus est dans des conditions dramatiques car les milliers de recrues, envoyées au front, sont inexpérimentées. Au reste, selon plusieurs sources médiatiques, le gouvernement ukrainien fanatisé s'apprêterait à mobiliser également les femmes pour poursuivre la guerre. Par ailleurs, se manifeste parmi les soldats une certaine lassitude, source de leur démobilisation. De même, curieusement, dans ce « pays libéral » qui se bat pour la défense de la « démocratie », pour mener sa guerre « de la liberté », ce même président maffieux avait dû décréter également l'interdiction des partis d'opposition. Au reste, la loi martiale avait été décrétée pour réprimer toutes sortes d'actions considérées comme antipatriotiques. Pareillement, ce « démocrate » défenseur de la liberté d'expression, Zelensky, avait dû contraindre de manière autoritaire tous les médias, en particulier les chaînes d'information télévisées ukrainiennes, à se regrouper en « une seule plateforme d'information de communication stratégique », baptisée « United News », et, surtout, à s'aligner sur la ligne politique belliciste du pouvoir. Curieusement, à notre époque moderne particulièrement belliqueuse, lors de chaque guerre, devenue ordinaire comme celle opposant actuellement la Russie et l'Ukraine, l'accusation de « crimes de guerre » est invoquée par l'un des deux belligérants. Comme si la guerre n'était pas intrinsèquement un crime. Le Crime des crimes. Comme si la guerre était ordinairement une simple compétition sportive menée entre deux pays adversaires. Or, la guerre est par essence un exercice de massacres effroyables de masse, de destructions épouvantables d'infrastructures. À croire qu'il y aurait deux manières de faire la guerre, différenciée en fonction du système politique du pays belligérant. Menée par un pays « démocratique » occidental, la guerre se déroulerait de manière civilisée. En revanche, un pays « totalitaire » ne livrerait de facto, selon la conception idéologique occidentale, qu'une guerre barbare, autrement dit criminelle. De là s'expliquerait la présomption de culpabilité pesant sur lui. L'accusation de « crimes de guerre ». Comme celle qui frappe aujourd'hui la Russie. En vérité, à l'ère de la domination impérialiste fondée sur le développement extraordinaire de la technologie militaire destructrice et exterminatrice, toutes les guerres sont meurtrières, criminelles et génocidaires (il suffit de citer les récentes guerres destructrices et ruineuses livrées par les Etats-Unis et leurs alliés contre l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la Syrie). En effet, si, jusqu'à la fin du 19èmesiècle, les guerres décimaient principalement des militaires engagés directement sur les lignes de front, depuis la Première Guerre mondiale, c'est-à-dire l'entrée du capitalisme en décadence, les populations civiles constituent majoritairement les principales victimes, et les villes administratives et les zones d'habitation les principaux foyers de guerre destructive. De nos jours, 90% du total de décès de guerre sont des civils. Sans oublier les destructions totales des villes abritant principalement des civils. Par ailleurs, autre singularité du capitalisme décadent : si, dans la première phase de développement du capital, au cours des 18ème et 19ème siècles, la guerre avait pour fonction d'assurer un élargissement du marché, en vue d'une plus grande production de biens de consommation, donc d'enrichissement national, dans la seconde phase du capital, depuis le début du 20ème siècle, la production est essentiellement axée sur la production de moyens de destruction, c'est-à-dire en vue de la guerre. Qui plus est, dans cette période de décadence, la guerre, revêtant un caractère de permanence, est devenue le mode de vie du capitalisme. Ainsi, aujourd'hui, après seulement quelques mois de conflits armés, la Russie est accusée, sans autre forme de procès, par l'Occident de « crimes de guerre » commis en Ukraine. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite mène depuis 7 ans une guerre génocidaire au Yémen, et pourtant jamais l'accusation de crimes de guerre n'a été invoquée contre la monarchie saoudienne par les pays occidentaux, qui par ailleurs épaulent militairement cette monarchie moyenâgeuse, notamment par la vente d'armes. Pourquoi ce silence criminel des occidentaux ? Probablement, car, à l'instar de l'Ukraine à l'Etat dominé par les membres d'Azov, l'Arabie saoudite obscurantiste mènerait une guerre pour la démocratie ? Et, comme tout le monde le sait, les pays démocratiques ne commettent pas de crimes de guerre car leurs guerres sont opérées de manière chirurgicale, dans les règles de l'art de la destruction humanitaire et du génocide philanthropique. À l'instar d'Israël qui mène en toute impunité et immunité, sans provoquer la moindre riposte militaire ou sanctions économiques des pays occidentaux, sa guerre d'épuration ethnique des Palestiniens depuis 74 ans. Selon la définition juridique des instances internationales, notamment des Nations-Unies, le nettoyage ethnique est « une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ». Telle est la nature de l'occupation coloniale de la Palestine par les sionistes. Une guerre d'épuration ethnique, appelée également guerre de colonisation de peuplement, consistant à confisquer militairement les terres des autochtones pour les attribuer aux colons, après avoir exterminé ou chassé leurs habitants légitimes et légaux. Par ailleurs, lors de chaque guerre, en matière de communication, l'information se distingue difficilement de la propagande. La frontière est poreuse. En fonction du camp belligérant, la communication est qualifiée d'information ou de propagande. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, quand il s'agit d'un pays belligérant occidental, toute communication diffusée par les autorités ou les médias est présumée être sûre et véridique. Donc, il s'agirait d'une authentique information, certifiée conforme à la doxa occidentaliste. En revanche, toute communication émanant d'un pays belligérant dit « totalitaire », par exemple la Russie depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, est d'emblée qualifiée de propagande. Elle est frappée du sceau de contrevérité, qualifiée de Fake news. Il est vrai qu'en Russie tous les médias d'opposition sont aujourd'hui réduits au silence. Seuls les organes de presse des oligarques et du gouvernement ont le droit de diffuser les informations relatives à « l'opération militaire spéciale ». La propagande comme la censure tiennent lieu d'information ou de protection. Actuellement, en Ukraine comme en Russie, les autorités soutiennent cyniquement appliquer la censure pour protéger leurs populations de la désinformation adverse. Aussi, le gouvernement russe avait-il ordonné la fermeture d'accès aux réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter, Instagram et TikTok, dès le déclenchement de son offensive en Ukraine. De l'autre côté du rideau de fer, l'enfer doré de l'Occident, les pays européens atlantistes ont interdit à tous médias internationaux russes, notamment Russia Today et Sputnik, la diffusion de leurs programmes sur les canaux dits « libres », notamment Facebook. Bien évidemment, selon les Occidentaux, il ne s'agit pas de censure. Mais de « mesures démocratiques de protection ». Sans conteste, à notre époque l'information est une arme de guerre car elle permet de mener une guerre de désinformation. Quoi qu'il en soit, dans cette guerre ukrano-russe, les principales victimes de la guerre sont les populations ukrainiennes. Doublement victimes. Victimes des destructions et des massacres. Mais également victimes de l'hystérie patriotique injectée par les pays atlantistes. Car leur combat pour la patrie est vain. En effet, au terme de leur guerre (victorieuse ou perdue) menée pour vivre sous un Etat intégré à l'OTAN et à l'Union Européenne, les Ukrainiens hériteront d'un pays ruiné, dévasté, appauvri, dépeuplé, probablement démembré. Et ce ne sont sûrement pas les nations occidentales, certes actuellement très prodigues en matière d'aide en armements coûteux, qui financeront la reconstruction de leur pays, l'Ukraine. De même, une fois les canons tus et la paix signée entre les dirigeants russes et ukrainiens réconciliés, assurément les populations ukrainiennes sombreront dans l'indigence et la détresse sociale, livrées à elles-mêmes, abandonnées et ignorées des Européens. En revanche le président Zelensky comme ses acolytes oligarques seront toujours opulents, millionnaires.