Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a affirmé, avant-hier, à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, que ce phénomène «est quasi inexistant en Algérie», au vu du grand nombre d'instruments juridiques et de mécanismes de contrôle mis en place, saluant, à ce propos, «le souci constant de l'Etat» de garantir la protection de l'enfant algérien à tous les niveaux. Dans un message adressé à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale contre le travail des enfants (12 juin de chaque année), le CNDH a souligné le souci de l'Algérie indépendante, dans toutes ses Constitutions, de garantir la protection de l'enfant, citant à titre d'exemple la Constitution de 2020 (articles 66 et 71) qui affirme «l'engagement permanent de l'Etat de protéger les enfants contre le travail infantile». L'Algérie, rappelle le Conseil, était «l'un des premiers pays à ratifier la Convention internationale relative aux droits de l'enfant en 1992 et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant en 2003». Il a également cité son adhésion à la Convention internationale n°138 de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur l'âge minimum d'admission à l'emploi en 1984, ainsi qu'à la Convention N182 de l'OIT sur les pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination en 2001. «En fait, le phénomène du travail infantile est quasi inexistant en Algérie, en raison du nombre important d'instruments juridiques et de mécanismes de contrôle qui garantissent la protection des enfants», souligne le même organe, citant, à titre d'exemple, les récentes statistiques officielles qui révèlent que «le taux de travail des enfants de moins de 16 ans est de 0,001% du total de la main d'œuvre nationale». Il s'agit là «du résultat d'une politique publique sage qui veille sur l'interdiction du travail des enfants de moins de 16 ans et de l'obligation de l'enseignement de l'enfant algérien tel que consacrée dans la Constitution et la législation qui disposent l'interdiction d'exclure un élève n'ayant pas atteint 16 ans révolus de son droit à l'enseignement fondamental». Le CNDH a salué, dans ce cadre, «le souci constant de l'Etat de garantir la protection de l'enfant algérien à plusieurs niveaux», citant le caractère obligatoire et gratuit de l'enseignement, et l'accès aux différents modes et spécialités de l'enseignement et de la formation professionnels.n