? A l'occasion de l'élection de l'Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité, une cérémonie a été organisée, lundi, au Centre international de conférences (CIC), sous le haut patronage du Président Abdelmadjid Tebboune, au cours de laquelle le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a souligné, dans une allocution, que «l'engagement de l'Algérie, tel que déjà affirmé par le président de la République, se reflète dans les priorités et les objectifs qu'elle compte promouvoir et concrétiser en Conseil de sécurité avec rigueur, engagement et dévouement». Il a rappelé que l'Algérie a choisi comme slogan de sa campagne électorale et leitmotiv de son prochain mandat au Conseil de sécurité : l'engagement immuable en faveur des principes et objectifs de la Charte des Nations unies. Par conséquent, «l'Algérie œuvrera avec l'ensemble des pays membres à contribuer à promouvoir et à concrétiser les objectifs de paix et de sécurité auxquels aspirent les peuples du monde», a indiqué Ahmed Attaf. Ces priorités se déclinent en trois axes : priorités à caractère global, tendant à relancer et renforcer le rôle de l'action internationale multipartite face aux différents défis et menaces dont la dimension transcende les nations et les frontières des pays ; priorités régionales, imposées par les situations complexes dans notre espace afro-arabe, pour lesquelles l'Algérie s'attèlera, au sein du Conseil de sécurité, à «encourager les solutions pacifiques durables aux crises qui privent nos frères de la sécurité et de la stabilité, notamment en Libye, au Mali, au Soudan, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, en Somalie, au Yémen et en Syrie», a fait savoir Ahmed Attaf qui a ajouté que l'Algérie continuera, également, à «apporter son soutien constant aux causes justes, notamment palestinienne et sahraouie, et défendra les droits des deux peuples palestinien et sahraoui à mettre fin à l'occupation de leurs territoires spoliés, et ce, conformément aux résolutions onusiennes pertinentes» ; priorités à caractère institutionnel, soulignant que l'Algérie, membre important du Comité des dix de l'Union africaine (UA), concernés par la réforme du Conseil de sécurité, «attachera à ce sujet toute l'importance qu'il mérite, notamment en ce qui concerne l'amélioration des modes de travail du Conseil de sécurité, dans le but de conférer davantage de transparence et de démocratie à ses travaux». Pour Ahmed Attaf, l'Algérie œuvrera dans ce cadre à «renforcer les relations de coopération et de partenariat dans les domaines de la paix et de la sécurité entre l'ONU et les organisations régionales concernées, en tête desquelles l'UA et la Ligue arabe».