Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé, hier, à l'inauguration de la 54ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), au Palais des expositions (Pins maritimes, à Alger). Cet événement d'envergure internationale a été placé, cette année, sous le thème : «Algérie: vision et nouvelles perspectives» et prévoit la participation de près de 640 exposants, algériens et étrangers. Après l'ouverture de la FIA, le Président Tebboune a sillonné plusieurs stands des participants dont le stand italien, l'invité d'honneur à cette nouvelle édition à laquelle ont pris part une dizaine d'entreprises italiennes, spécialisées dans divers domaines et, particulièrement, intéressées par un marché algérien, devenu plus compétitif et plus attractif. La FIA est aussi une occasion importante pour découvrir les opportunités d'investissement dans le pays qui ouvre ses portes à tous les hommes d'affaires du monde pour stimuler et renforcer sa production et sa croissance économique. L'intérêt ne manque pas. Plus de 470 entreprises algériennes et 165 étrangères représentant 30 pays participent à cet événement économique annuel devenu incontournable dans l'agenda des investisseurs nationaux et internationaux. Placée sous le thème «Algérie : vision et nouvelles perspectives», la FIA attire toujours de nombreux participants africains, arabes, européens, asiatiques et d'Amérique latine et doit leur permettre de mieux appréhender le marché national et de tisser à nouveau des liens forts avec les investisseurs algériens. Cette nouvelle édition sera marquée par le lancement, pour la première fois, «d'un Salon numérique algérien pour présenter les cinq secteurs stratégiques sur lesquels mise l'Algérie, afin de réaliser un bond économique hors hydrocarbures». Des écrans géants, seront installés, pour la première fois, dans les pavillons d'exposition dans l'objectif d'offrir l'opportunité à ces entreprises de «s'enquérir des capacités et composantes des secteurs stratégiques algériens, ainsi que des opportunités d'investissement qu'elles offrent», a expliqué, pour rappel, avant-hier, le ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations, Tayeb Zitouni, lors d'une conférence de presse animée conjointement avec l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giovani Pugliese. Pendant cinq jours, et ce, jusqu'au 25 juin en cours, 470 entreprises algériennes et 165 entreprises étrangères, représentant une trentaine de pays, auront l'occasion de se rapprocher et d'évaluer leurs besoins en matière d'investissement et d'échange de savoir-faire. En plus d'œuvrer pour l'augmentation du volume et de la valeur des investissements étrangers directs (IDE) en Algérie, l'Algérie vise à développer les secteurs stratégiques, entre autres, «de l'industrie, toutes les filières confondues, de l'agriculture, des énergies renouvelables, des technologies de l'information, de l'économie du savoir et du tourisme. De surcroît, promouvoir la production nationale hors hydrocarbures pour atteindre l'objectif de 13 milliards de dollars d'exportations d'ici la fin de l'année». Les autorités nationales veulent faire le plein des investissements étrangers et comptent sur cet événement pour vanter l'attractivité du marché national auprès des entreprises étrangères. Il sera organisé, dans cette perspective, le premier forum économique sur «l'investissement en Algérie», sous la supervision de l'Agence Nationale de Développement de l'Investissement (ANDI), pour faire connaître les opportunités d'investissement prometteuses et les avantages offerts par la nouvelle loi sur l'investissement, ainsi que les opportunités d'exportation dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)», a indiqué M. Zitouni, en opération séduction pour convaincre les investisseurs étrangers de venir investir en Algérie. Il a rencontré, dans le cadre de cet événement, le ministre italien des Projets et du Made in Italy, Adolfo Orso, avec lequel il a discuté des moyens de renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays. M. Zitouni a invité les hommes d'affaires italiens à investir en Algérie afin de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, d'«une manière qui profite aux deux pays et aux deux peuples, d'autant plus que le volume des échanges entre les deux pays dépasse 20 milliards de dollars», a-t-il soutenu, soulignant «l'importance du partenariat économique qui unit les deux pays».