Chargé par le Président Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a commencé lundi soir, des visites de travail dans trois pays européens : en République d'Italie, en République de Serbie et en République fédérale d'Allemagne. Selon un communiqué du ministère, ces visites s'inscrivent «dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la consolidation du dialogue politique sur les questions qui concernent les intérêts fondamentaux et les intérêts majeurs de l'Algérie et de ses partenaires». Dans ce contexte, «il sera surtout question de l'évaluation des relations de coopération bilatérales dans différents domaines et de l'examen des moyens de les promouvoir, outre l'échange des vues concernant les derniers développements sur les scènes régionale et internationale, notamment en ce qui concerne le Maghreb, la région sahélo-saharienne, les régions méditerranéenne et du Proche-Orient, outre les tensions qui marquent les relations internationales, sur fond de la guerre en Ukraine», conclut la source. Au début de sa première tournée européenne qui l'a mené en Italie, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a tenu une séance de travail avec le vice-Premier ministre italien et ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Les discussions ont porté sur l'évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des résultats des réunions et des visites mutuelles entre les responsables des deux pays au plus haut niveau, en particulier la visite d'Etat que le président de la République a effectuée au milieu de l'année dernière en Italie, ainsi que les délégations qu'il a reçues avant et après celle de son homologue italien, Sergio Mattarella, et après celle du Premier ministre, Georgia Meloni. Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie des deux pays ont apprécié les gains qui ont été réalisés, traduits par les niveaux sans précédent atteints par les échanges commerciaux et les investissements dans le secteur des hydrocarbures et dans d'autres secteurs, notamment les travaux publics, l'agriculture et la mécanique et industries manufacturières, qui font de l'Algérie, le premier partenaire commercial de l'Italie en Afrique et au Moyen-Orient. Ils ont également renouvelé leur attachement au Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, qui a marqué le vingtième anniversaire de sa signature au début de cette année. D'autre part, les deux parties ont échangé sur de nombreuses questions soulevées dans les espaces régionaux communs, notamment les derniers développements des crises en Libye, au Mali, dans la région du Sahel et du Sahara, ainsi que la question du Sahara occidental. Ils ont également évoqué l'évolution de la crise en Ukraine à la lumière de l'offre de médiation faite par le président de la République pour contribuer aux efforts internationaux visant à cristalliser une solution pacifique garantissant le respect des principes consacrés par la Charte des Nations unies et prend en compte les préoccupations de sécurité des parties concernées. Ahmed Attaf a également été reçu par le président de la Chambre des députés italienne, Lorenzo Fontana. A cette occasion, les deux parties ont passé en revue l'évolution qualitative qu'ont connue les relations algéro-italiennes dans divers domaines, saluant les acquis obtenus qui renforcent le caractère stratégique de ce partenariat et la volonté politique forte des deux parties d'œuvrer à incarner ses perspectives d'avenir prometteuses. Ils ont également abordé la coordination entre les deux pays afin de répandre la sécurité et la stabilité dans la région méditerranéenne et de faire progresser les objectifs de développement et de prospérité dans cet espace commun et dans le monde en contribuant à apaiser la tension dans les relations internationales au stade actuel. Au cours des entretiens, Ahmed Attaf a passé en revue l'ensemble des réformes politiques et économiques initiées par le Président Abdelmadjid Tebboune depuis son élection, en vue de construire une Algérie nouvelle qui réponde aux aspirations du peuple algérien. En conclusion, les deux parties ont souligné l'importance de maintenir le rythme actuel de communication, de coordination et de coopération entre les deux pays, à différents niveaux, y compris au niveau parlementaire, afin d'atteindre les objectifs stratégiques ambitieux fixés par les dirigeants des deux pays.