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Les diableries de Sid Lakhdar, un «Oranais» français en France ! « Franchement, c'est la première fois que j'entends ce nom. Un quidam inconnu ! »
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 06 - 2023

Je tape ce nom « Boumedienne Sid Lakhdar » sur Google, je ne trouve rien de sensationnel à son sujet, sauf 25 articles sur 3 ans (2020 / 2022) publié dans le Quotidien d'Oran : « Noël, du julien au grégorien », « Halloween, l'histoire d'une double récupération », « Charles III, une suite aux rois maudits d'Angleterre ? », « Le ciel, rêvons-le cet été : Comète, la madame Irma du ciel », « Les anti-vaccins, gentils illuminés ou dangereux activistes ? « Professeur Didier Raoult : du débat scientifique au débat irrationnel », etc. mais aucun sur l'Algérie...
nAvec ses quelques articles cités et ses commentaires sur son Facebook, on peut avoir une idée sur ce personnage qui nous paraît plutôt écrire pour supporter des frustrations et des échecs en faisant dans la soumission à un ordre qu'il a choisi (celui de l'ex-colon), l'opportunisme et la fanfaronnade. Une grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf !
Un opportuniste déplacé, fruit d'une frustration
Opportuniste afin de tirer le meilleur parti des circonstances parce qu'il sort apparemment d'on ne sait quelle tour régentée par les officines partisanes de « l'Algérie Française » pour nous débiter des stupidités sur un sujet qu'il ne connaît pas, à savoir l'Histoire de l'Algérie, notamment la période de l'Emir Abdelkader, considéré comme père de la nation algérienne, que l'Algérie s'emploie à rendre ses lettres de noblesse par la construction d'un important complexe culturel, que doit dominer sa statue, en son honneur à Oran.
Boumedienne Sid Lakhdar, du haut de sa suffisance, comme ses maîtres, y voit la chose avec ce titre « L'Emir, descends de ton poney et quitte la montagne d'Oran, ma ville » ; précisant « (...) ce personnage imposé n'est pas de ceux devant lesquels je me prosterne, (…) moi qui ait refusé de me prosterner devant le Grand invisible dans les cieux. », ajoutant, « un personnage, monté belliqueusement sur un cheval, sabre à la main, c'était effectivement la posture qui ne pouvait que plaire à cette armée coloniale qui nous terrorise, nous incarcère et nous pille, depuis 1962».
L'Emir Abdelkader est un personnage dont la vaillance contre l'occupant, la culture élargie et l'humanisme qui ne souffre d'aucune restriction ou exception, se sont imposés d'eux-mêmes dans le monde au regard des distinctions qu'il a reçues, dont les Etats-Unis qui ont baptisé une ville en son nom – même de la part de son ennemi la France coloniale ; sauf apparemment pour l'érudit Sid Lakhdar qui lui nie aussi les 18 ans de combats contre les colons. Boumedienne Sid Lakhdar, a-t-il produit quelque chose d'utile au moins pour son pays (ou ex-pays) qu'il a fui, après des études gratuites, pour rejoindre l'ex-colon ? Absolument rien ! Que des médisances et cancaneries à distance propres aux ignorants et indignes pour celui qui se prétend « universitaire » pensant qu'on lui « impose » une vision concrète de l'Histoire de cet Emir qu'il fustige par des propos stupides, sans rien connaître de lui ! « Dans tout fanfaron, il y a un fuyard. (Victor Hugo).
L'Emir représente, comme disaient les Grands de son époque, un modèle de foi, de sagesse, de courage, de diplomatie, de paix et d'humanisme suivant sa croyance au véritable Islam.
Il dit avec culot « Sa ville » alors qu'il a rejoint il y a 46 ans (en 1976) «Fafa» et son armée «bienfaitrice» qui a été remplacée, à son sens, par une « armée coloniale » qui n'est autre que l'Armée Nationale Populaire qui a combattu la colonisation. 1976, c'est aussi 14 ans seulement après l'indépendance, et du temps du parti unique, le FLN.
Rester «plombé» dans cette époque révolue voire muséifiée, sans aucun effort culturel pour évoluer et se « décoloniser » l'esprit, n'est-ce pas indigne et déshonorant comme attitude ? Mieux, il semble s'y plaire dans son milieu naturel du colonisé chez les colons : « Bien entendu qu'il ne s'agit pas de ma part d'une dérision gratuite mais d'un refus de toute figure historique qu'on veut nous vendre comme père fondateur du pays, comme on a voulu m'imposer une religion » précise-t-il. Notons « toute figure historique » de la révolution armée contre le colonialisme. Bref, un irrécupérable néo colonisé passéiste ! Même le harki d'hier n'osera pas dire ces diableries aujourd'hui. Beaucoup ont regretté leur collaboration avec le colonialisme. Eux méritent plus d'indulgence, car on avait abusé de leur ignorance et illettrisme contrairement aux harkis d'aujourd'hui qui se déclarent diplômés et intellectuels !
Les harkis et les partisans de l'Algérie française disent aussi, aujourd'hui, « Notre Algérie », à l'exemple du biterrois, encore maire jusqu'en 2026, auteur du livre « Vive l'Algérie française ».
Opportuniste quand il évoque (sur son FB) très maladroitement et par ignorance le sujet du couplet réintroduit dans l'hymne national qui a fait jaser certains en France. « C'est totalement crétin de modifier un hymne national pour un désaccord politique », alors qu'il n'y a eu aucune modification. Sa « suppression » a été faite du temps de Chadli pour contenter F. Mitterrand. Il se contredit dans un autre post, pas loin, en approuvant sa modification en affirmant qu'un « hymne national, c'est intemporel. Il incarne un moment de l'histoire ». Qui est « crétin » ?
Qui est crétin quand il « apprend qu'il y a 500.000 élèves dans les écoles coraniques ! », ajoutant « plus que les bourricots » dont il a dû faire le recensement en Algérie.
Qui est crétin encore quand il dit (ironiquement) : « L'âge avançant, je me lève de plus en plus tôt. Je vais aller à la mosquée pour la prière de l'aube. Le Grand invisible ouvre tôt son commerce ». Défier Dieu comme preuve de courage et d'intelligence n'est autre que de la cochonnerie, un blasphème dû à un manque d'éducation et d'incivilité !
Qui est crétin, sans fin, quand il écrit : « Ils vous ont coupé Internet, ils m'ont coupé le zizi. Je vous l'ai déjà dit mille fois. Ce pays aime bien trancher dans la délicatesse ». (...) Là, on comprend un peu mieux une des causes de son traumatisme... !
Enfin, son Facebook même parcouru rapidement, permet de deviner que l'on a à faire à un drôle de personnage, un pauvre bougre impuissant, détaché de la réalité, désorienté par des problèmes psychologiques tels les refoulements et les frustrations.
Un fanfaron « démocrate et humaniste»
Prenons son papier intitulé « Ya si Boumédiene ! » qu'il a publié en février 2019, sur « Le Matin d'Algérie » ; un média « anti pouvoir » « anti tout » (en reprenant son qualificatif) quand il traite de l'Algérie. Un article, qui peut être lu intégralement en cherchant son titre sur Google.
Il introduit son texte ainsi « Le Président Macron veut définitivement contrôler les injures, menaces et insultes sur Internet, particulièrement sur les réseaux sociaux. C'est l'une des frontières de liberté totale qui reste hors du droit (dans une grande partie de son expression), dans sa régulation comme dans les sanctions pénales et civiles. En finira-t-on avec l'anonymat ? ». Cela montre qu'il est en parfaite ligne avec le coup d'arrêt que souhaite le Président Macron tout en souhaitant l'étendre aux « anonymes ».
Pour Sid Lakhdar, à cause des jeunes qui se suicident suite « au harcèlement anonyme sur les réseaux sociaux » et des « fakes news » qui « déstabilisent l'information et donc les démocraties », cela justifie une régulation restrictive. Cela permet de mettre également un terme aux actions du « monde des plus barbares et dangereux comme la propagande islamiste et de bien d'autres comme les révisionnistes, les partisans de la thèse du complot et les « anti-tout ».
Selon lui, le dilemme dans les démocraties « trop réglementer étouffe cette liberté, la laisser faire sans règles crée la jungle et détruit les démocraties » ne doit pas empêcher la nécessité d'y inclure l'anonymat car, d'après lui, « l'anonymat qui permet tous les excès sans en assumer les responsabilités est une plaie et une lâcheté sans nom, elle ne pourra plus longtemps s'exercer dans des territoires et des supports qui sont dans le périmètre du droit et de la démocratie. » Il poursuit : « Ainsi, lorsque je suis violent contre le régime militaire algérien et ses acolytes, ils n'auraient effectivement pas la même protection territoriale et de droit, ce qui les légitimeraient dans leur anonymat ».
On déduit donc que pour « Sid Boumedienne » l'anonymat se justifie quand il fustige les « dictatures » mais pas dans les « démocraties » comme chez lui. C'est ce que l'on comprend, sauf s'il décèle de notre « déduction et compréhension » une insuffisance dans la langue de Molière que lui maîtrise mieux que ses détracteurs dont il critique les fautes d'orthographe et le « baragouinage » comme « Ji soui sourpri de tui ».Il dit sur l'un d'eux : « cet énergumène a quarante ans de retard et, surtout, c'est la plus vieille technique pour dissimuler un français déplorable sous le couvert de l'humour linguistique.
Il recommande ensuite aux anonymes de sortir « des caniveaux des bas des articles » pour le « regarder en face » et qu'en signant de leur nom ils doivent « rédiger en bon français » (comme lui) tout en prenant des « responsabilités juridiquement»
Il ne cite rien des propos de ces contradicteurs et détracteurs et ne fait aucun commentaire sérieux pour les contredire!
« Ya si Boumedienne » que répondez-vous à ceux qui vous « violente intellectuellement » en particulier à M. Rafaa, qui n'est pas anonyme, et quel sort vous leur réservez en votre qualité « d'humaniste », mais aussi en « humaniste parfois violent (intellectuellement) contre les ennemis de l'humanisme », comme vous le précisez ?
– Il est vrai que l'agression (ou la violence) est un exutoire de la peur !
– Très souvent, c'est parce qu'on est en manque d'une valeur qu'on l'évoque de façon obsessionnelle contre quelqu'un qui ordinairement nous dépasse en vertu.


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