Le ministre des Finances, Laaziz Faid, s'est entretenu avant-hier avec les ambassadeurs d'Iran et de Belgique en Algérie, respectivement, Mohammad Reza Babaie et Alain Leroy. Selon un communiqué du ministère, M. Faid a passé en revue lors de son entretien avec l'ambassadeur de la République Islamique d'Iran, les différentes actions initiées au titre des relations économiques et financières bilatérales, ainsi que les perspectives de coopération entre les deux pays. A cet égard, les deux parties ont souligné «l'important potentiel dont disposent les deux pays, qui nécessite d'être mis à profit pour rehausser le niveau de coopération au bénéfice du développement économique des deux parties». L'ambassadeur iranien a, pour sa part, souligné la nécessité d'intensifier la coopération entre les deux pays dans les domaines d'intérêts communs, notamment dans les volets économique et financier. Il a également exprimé le souhait pour une présence plus accrue des entreprises iraniennes en Algérie et des entreprises algériennes en Iran. Le ministre des finances a affiché à l'occasion «la disponibilité de son département ministériel à travailler de concert avec la partie iranienne en vue d'instaurer une coopération économique bilatérale mutuellement bénéfique et hisser son niveau pour refléter l'excellence des relations politiques liant les deux pays». A cet effet, il a été convenu d'intensifier les échanges pour explorer les opportunités et conforter le cadre juridique régissant cette coopération, ajoute-t-on. Quant à l'entretien du ministre des Finances avec l'ambassadeur du Royaume de Belgique, les deux parties ont passé brièvement en revue l'état des relations économiques et financières bilatérales, notamment la situation des entreprises belges en Algérie. Le ministre a abordé également avec son interlocuteur la situation économique et financière de l'Algérie, particulièrement les réformes engagées dans les domaines du foncier économique, des marchés publics et la numérisation du secteur des finances dans la perspective d'instaurer la transparence, d'améliorer le climat des affaires et d'encourager l'investissement algérien et étranger. Enfin, les deux parties «se sont engagés à poursuivre et maintenir leurs échanges et de travailler de concert pour lever les éventuels obstacles entravant les projets de partenariat et, par conséquent, hisser le niveau des relations économiques et financières bilatérales», a souligné le ministère dans le communiqué.