L'Algérie qui participe à la Conférence internationale sur le développement et la migration, qui se déroule depuis hier à Rome, en Italie, est en mesure de proposer un panel de solution pour remédier le fléau de l'immigration clandestine vers l'Europe. La présence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, suite à l'invitation de son homologue italien, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, est une occasion pour présenter la stratégie de l'Algérie. Tout le monde était présent hier à l'ouverture des travaux de la Conférence internationale sur le développement et la migration à Rome, en Italie. Un événement régional « Euro-méditerranéen » d'une grande importance, traitant la problématique de l'immigration clandestine, auquel ont pris part plusieurs institutions et organisations internationales aux cotés des Premiers ministres des pays de la Méditerranée ainsi que des dirigeants de la région. En plus de l'Italie, pays organisateur de cette réunion régionale, l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA), le Conseil européen, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds arabe pour le développement économique et social, étaient également présents. Prenant part aux travaux de la Conférence internationale de Rome, qui ont débuté hier après-midi, la participation de l'Algérie, Chypre, l'Egypte, l'Ethiopie, la Grèce, Malte, l'Espagne, la Turquie, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Liban, la Libye, la Tunisie, la Mauritanie et le Niger, reflète la grande importance de cette Conférence internationale de Rome, dont l'objectif est de stopper l'immigration clandestine qui débarque massivement en Europe. Invitée parmi d'autres pays de la Rive méditerranéenne à prendre part à cet événement régional, l'Algérie qui est représentée par le Premier ministre, Benabderrahmane, fait partie des pays qui luttent efficacement contre le phénomène de l'immigration clandestine, dont sa participation illustre parfaitement sa coopération internationale dans le domaine de la lutte contre ce genre de phénomène transfrontalier. En invitant le Premier ministre algérien, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, compte beaucoup sur le rôle de l'Algérie dans la lutte contre l'immigration clandestine, dont l'Italie a pleinement et durement souffert durant ces cinq dernières années. Destinée à étendre le modèle d'accord signé par l'Union européenne (UE) avec la Tunisie dans le but de freiner l'arrivée de migrants sur le Vieux continent, la Conférence internationale de Rome constitue une occasion pour les Européens afin de convaincre leurs homologues du Sud de la Rive méditerranéenne d'adhérer à la stratégie européenne dans la lutte contre le phénomène de l'immigration. Recevant à Rome, capitale de l'Italie, quelques dirigeants de la région méditerranéenne et européenne ainsi que les Premiers mi nistres représentants les pays de la Méditerranée et représentants des institutions financières internationales, la Première ministre italienne va s'engager dans une nouvelle voie, voire une autre stratégie euro-méditerranéenne, pour faire face au phénomène de l'immigration clandestine. Parmi les invités à cet événement régional figurent le Président de la Tunisie, Kais Saïed ainsi que les Premiers ministres algérien, grec, jordanien, maltais, égyptien et libanais, mais aussi les dirigeants européens Charles Michel et Ursula Von der Leyne. Le Premier ministre algérien qui participe aux travaux de la Conférence internationale de Rome, en tant que représentant du président de la République, divulguera devant ses homologues présents à cet important événement, la stratégie de l'Algérie dans la lutte contre l'immigration clandestine.