Les ambassadeurs et représentants des cinq Etats membres du groupe des BRICS accrédités en Algérie, ont été reçu, avant-hier dimanche, par le ministre des affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf. Il s'agit, a indiqué un communiqué du département d'Ahmed Attaf, des ambassadeurs de la Chine, de la Russie, de l'Inde, ainsi que des chargés d'affaires aux ambassades du Brésil et de l'Afrique du Sud en Algérie. Ces réunions, a précisé la même source, s'inscrivent dans le cadre des démarches visant à mobiliser davantage de soutien à la candidature de l'Algérie pour son adhésion en tant que membre au sein du groupe des BRICS. Notamment, en valorisant les atouts de cette candidature qui repose sur une forte volonté politique de la part du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et puise sa spécificité des principes, des valeurs et des références sous-tendant la politique étrangère de notre pays, laquelle n'a eu de cesse de plaider pour l'établissement d'un ordre international multipolaire et d'œuvrer en faveur de l'activation de l'action internationale multipartite et de la démocratisation des relations internationales. L'Algérie, de par son militantisme politique connu pour promouvoir les valeurs et les principes sur lesquels et pour lesquels l'organisation des BRICS a été fondée et la dynamique économique qu'elle connaît dans le contexte des réformes initiées par le Président de la République qui se traduisent par les indicateurs positifs de développement qu'elle a réalisés ces dernières années, a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, ambitionne d'apporter une contribution qualitative à l'activité de ce Groupe, en faveur des objectifs de paix, de sécurité, de développement et de bien-être au double plan régional et international. Lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux diffusée dans la soirée de samedi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est exprimé sur l'adhésion de l'Algérie au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Indes, Chine et Afrique du Sud). « Les membres de l'organisation n'ont pas encore tranché les critères à retenir pour accepter de nouveaux membres », a-t-il dit, ajoutant que la candidature de l'Algérie bénéficie d'un soutien au sein de ce bloc. Parallèlement à son processus d'adhésion, le chef de l'Etat a insisté sur l'importance de la participation de l'Algérie (avec une contribution de 1,5 milliard de dollars) au capital de la nouvelle banque de développement relevant des BRICS. Une banque, a-t-il indiqué, qui dispose de ressources financières plus importantes que la Banque mondiale.