Le Maroc a essuyé un échec cuisant dans sa tentative visant à annuler la participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à la réunion Brics/Afrique, devant se tenir le 24 août dans la ville de Johannesburg, en Afrique du Sud. En effet, la partie marocaine a mené des efforts pour convaincre certains membres du groupe pour s'opposer à la participation de la RASD à cette rencontre (notamment l'Inde et le Brésil). Néanmoins, malgré toutes ses manœuvres, le royaume du Maroc n'a pas pu atteindre ses objectifs et a essuyé un échec humiliant, vu que les décisions des BRICS sont prises à l'unanimité. Pour camoufler son échec, le Maroc a publié par le biais de son agence officielle une information citant «une source autorisée» qui prétend qu'«il s'agissait d'une réunion organisée sur la base d'une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain». A noter que, le sommet BRICS-Afrique va se tenir avec la participation du Président sahraoui. Les travaux de la 15e session du sommet des BRICS ont débuté mardi dans la ville de Johannesburg en Afrique du Sud et se poursuivront jusqu'au 24 du même mois. Lancé formellement en 2009, le groupe des cinq puissances émergentes représente aujourd'hui 23% du PIB mondial et 42% de la population mondiale. Les travaux de la 15e session du sommet des BRICS ont débuté mardi dans la ville de Johannesburg en Afrique du Sud, avec la participation des chefs d'Etats membres, à l'exception du Président russe Vladimir Poutine, qui a été représenté par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) doit évoquer plusieurs sujets importants comme la possible expansion du groupe à d'autres pays qui ont exprimé leur volonté d'adhésion. Le ministre des Finances, Laaziz Faid, s'est rendu dimanche à Johannesburg pour participer, en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au forum «BRICS Outreach Plus» dans le cadre de la 15e session du sommet des BRICS. Lancé formellement en 2009, le groupe des cinq puissances émergentes représente aujourd'hui 23% du PIB mondial et 42% de la population mondiale.n