Alors que la nouvelle date limite pour le dépôt de dossiers à la candidature à la présidence de la Fédération algérienne de football a été dévoilée, voilà que la course est relancée de plus belle avec des candidats qui font de leur mieux pour remplir leurs contrats, et d'autres qui entrent en course sans s'afficher. Des reports pour s'assurer Ces reports d'élections qui se jouent depuis quelques semaines ne font qu'éloigner les solutions, alors qu'ils devront distinguer l'innovation de l'amélioration, qui n'introduit pas réellement un changement. Mais ces élections devront avoir un mérite celui de rendre optimiste le monde sportif si celles-ci s'organisent conformément aux textes en vigueur. D'abord parce qu'elles sont importantes à plus d'un titre, ensuite éviter qu'elles s'abîment avant le jour «J». Des candidats pour quel programme ? Les quatre candidats sont Meziane Ighil, ancien sélectionneur national, Walid Sadi, ex-président de l'ES Sétif, Abdelkrim Medouar, président de la Ligue de football professionnel et Kaddour Dif, président du club de Hassi Behbah. Notons que les dossiers des candidats seront examinés les 6 et 7 septembre, et la liste finale des candidats éligibles sera publiée le 12 septembre. Pour quel programme ? Des changements ? Tous en veulent Osons-nous interroger sur le fonctionnement réel de la FAF, au lendemain de la démission de l'ancien président Djahid Zefizef ? Tout le monde penserait, du moins ceux qui sont concernés directement ou indirectement par les changements attendus et par ricochet les observateurs, les experts, les médias et autres, que la situation serait prise au piège par les sables mouvants ? Vivement le 21 septembre pour y voir plus clair L'assemblée générale électorale aura lieu le 21 septembre, date à laquelle le nouveau président de la FAF sera élu pour diriger les destinées du football algérien. Cette élection est d'une importance capitale pour l'avenir du football algérien, et le choix du nouveau président sera scruté de près par les professionnels du football local. Le dernier candidat à prendre place dans le wagon, est Dif Kaddour, qui occupe actuellement la présidence du club CRB Hassi Bahbah, de la régionale dans la wilaya de Blida. C'est lui qui vient rabattre sa carte sur la table et entrer officiellement dans la course. Le mouvement s'agrandit et prend une forme de véritable championnat. On sait que la commission des candidatures de la FAF a rejeté en bloc les dossiers des premiers candidats, en l'occurrence Walid Sadi et Abdelkrim Medouar, au motif qu'ils ne remplissent pas les conditions, notamment le critère du niveau universitaire. Pour Ighil Ali Meziane, le problème ne se posera pas puisqu'il n'aura qu'à trouver un club pour lui accorder une délégation. On joue mal les prolongations «L'intérêt serait donc de revoir la méthode de sélection afin de constituer une véritable alliance qui briserait les idées du monde extérieur et aller vers l'ouverture, le dialogue, la concertation et le rassemblement», nous déclarait un ex-international de football M. D. Malheureusement, on s'attarde et on perd espoir. On joue les prolongations, les pires prolongations, qui risquent d'abîmer cet espoir d'une véritable relance, la plus rapide du football national. L'exigence de transparence et l'ampleur de la défiance érigent le désir de moralisation en impératif majeur. Elles auront bien lieu après… Ces élections finiront bien par avoir lieu. L'équipe qui sera sur l'ensemble des chantiers qui sont à la traîne réussira-t-elle à favoriser la naissance d'un climat jamais espéré pour le football national ? Fera-t-elle émerger de nouveaux visages ? Dénoncera-t-elle ceux qui croient que le verdict de ces élections n'aura pas d'impact majeur sur les changements ?