Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, et son homologue tunisien, Nabil Ammar, qui coprésidaient, mardi, l'ouverture des travaux de la session de la commission de suivi, tenue dans le cadre de la préparation de le 22e session de la Grande commission mixte de coopération algéro-tunisienne – prévue hier mercredi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal – ont évoqué le cadre global dans lequel s'inscrivent les relations entre les deux pays.Les relations algéro-tunisiennes sont «enracinées dans toutes les étapes phares de l'histoire des deux pays et qui s'étendent aujourd'hui à tous les secteurs et domaines mutuellement bénéfiques», a affirmé Ahmed Attaf. Il estime que l'avenir est prometteur avec «davantage d'entente politique, de complémentarité économique et de cohésion sociale». La preuve : la dynamique sans précédent d'interactions et d'échanges entre nos deux pays ces trois dernières années, au cours desquelles les Présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed ont conféré aux relations algéro-tunisiennes une dimension stratégique, a expliqué le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. Il a précisé à cet égard que les visites d'Etat échangées par le Président Tebboune et son homologue tunisien avaient «posé de nouveaux jalons et réalisé de précieux acquis sur la voie de la promotion des relations algéro-tunisiennes au plus hauts niveaux escomptés, en termes d'exploitation des opportunités de coopération et de partenariat disponibles et d'unification des efforts pour immuniser les deux pays et écarter les menaces induites par les développements actuels aux niveaux régional et international». Sur le plan politique, Ahmed Attaf s'est félicité de «la convergence des positions entre les deux pays empreintes de sagesse face aux développements effrénés dans notre environnement régional». «Des positions qui plaident pour le renforcement de la coordination bilatérale et la conjugaison des efforts face aux défis induits par la recrudescence des foyers de tensions, des crises et des conflits dans notre voisinage immédiat», a-t-il rappelé. Le ministre a également salué «les efforts des membres des délégations des deux pays dans le recensement des réalisations et l'identification des obstacles et des moyens de les surmonter, en sus de l'élaboration des textes juridiques qui seront soumis, jeudi, à l'appréciation et l'évaluation de la Grande commission mixte de coopération, sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et du chef du Gouvernement tunisien, Ahmed Hachani». Pour sa part, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, Nabil Ammar, a affirmé que les relations entre l'Algérie et la Tunisie au niveau politique étaient «excellentes», insistant sur l'impératif de les renforcer sur le plan économique. Cela «passe par le partenariat bilatéral et la création de richesse au service des intérêts des deux pays et peuples», a avancé le responsable tunisien. Selon lui, «il importe à cette étape (tenue de la Grande commission mixte de coopération algéro-tunisienne) d'insuffler un nouvel élan aux relations entre les deux pays», soulignant «l'importance de cette relation historique pour tout Tunisien». «Il faut montrer au monde que cette relation est solide et pérenne», a-t-il enchaîné, ne manquant pas de remercier l'Algérie pour son soutien à la Tunisie en cette «conjoncture difficile» que traverse l'économie tunisienne.