Le président du Conseil de renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula s'est attardé, avant-hier mardi à Alger, sur les opportunités de partenariat entre les entreprises tunisiennes et algériennes, à travers, a-t-il dit, l'accès aux marchés extérieurs sous formes d'alliances industrielles qui créent une valeur ajoutée et mettent les deux pays sur le chemin du développement durable et global. «Les hommes d'affaires algériens aspiraient à une nouvelle dynamique de coopération avec les entreprises tunisiennes, l'objectif étant la promotion des échanges commerciaux et le renforcement des investissements dans les deux pays», a-t-il indiqué. S'exprimant à l'ouverture du Forum économique d'affaires algéro-tunisien, coprésidé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane et le chef du Gouvernement tunisien, Ahmed Hachani, le président du CREA a affirmé que les opérateurs économiques algériens souhaitent une nouvelle dynamique avec leurs homologues tunisiens pour renforcer les exportations hors hydrocarbures et réaliser des projets communs. Mettant en avant, à l'occasion, les opportunités d'investissement offertes dans divers domaines et les partenariats entre les entreprises tunisiennes et algériennes, à travers l'accès aux marchés extérieurs sous formes d'alliances industrielles qui créent une valeur ajoutée et mettent les deux pays sur le chemin du développement durable et global. Parmi ces opportunités d'investissement offertes, Kamel Moula a cité la fabrication d'intrants, de dérivés de pétrole comme les engrais agricoles ou de plastique, nécessaires à l'industrie du textile et à l'industrie automobile, aux produits d'emballage et aux équipements électroménagers dans le cadre de la production conjointe. Soulignant, au passage, la nécessité d'intensifier les efforts en vue de concrétiser cette ambition. Citant, à ce propos, un accord de coopération entre son Conseil et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) à même d'œuvrer à exploiter les opportunités offertes aux entreprises des deux pays. Evoquant le climat d'affaires en Algérie, le président du CREA a fait remarquer que la concertation continue et active entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques a permis de reconstruire la confiance nécessaire pour le développement économique du pays. De son côté, le président de l'UTICA, Samir Majoul a insisté sur la nécessité d'agir au plus vite, en jetant les bases d'une véritable intégration économique entre les deux pays et en prenant des décisions audacieuses réunissant les conditions et le climat favorables pour atteindre cet objectif.