Sans donner plus de détails ni même fournir quelques chiffres explicites, le ministre des Finances, Laâziz Faid et à la séance plénière tenue à l'Assemblée populaire nationale (APN), s'est contenté avant-hier de faire une marge déclaration sur l'avant-projet de loi de Finances 2024, sur celle qui l'a précédée à savoir la loi de Finances rectificative 2023 et sur les bureaux de change.Présentant, avant-hier, les grandes lignes de la Déclaration de politique générale du Gouvernement devant les députés de la nation au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), le responsable et régulateur de la gestion des Finances publiques du pays, en l'occurrence le ministre des Finances, Laâziz Faid, s'est penché sur l'avant-projet de loi des Finances pour l'exercice 2024, déclarant qu'il «contenait plusieurs mesures visant à améliorer le pouvoir d'achat des citoyens», a révélé le ministre sans fournir plus de détails. Affirmant, lors d'une intervention à la presse faite en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée à la présentation et au débat de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, que l'avant-projet de loi des Finances pour l'exercice 2024 «visera et apportera à la fois une amélioration nette du pouvoir d'achat des citoyens» et que cet avant-projet de loi des Finances 2024 sera «examiné», très prochainement, par le «Conseil des ministres, voire dimanche prochain», fait état le ministre des Finances, Laâziz Faid. Selon le ministre, l'avant-projet de loi des Finances pour l'exercice 2024, «comprendra également d'autres mesures pour le financement des projets publics d'investissement», a fait observer le ministre des Finances. Sans fournir le moindre détail sur le montant budgétaire global consacré à la loi des Finances pour l'exercice 2024, Laâziz Faid est interrogé par la presse sur le montant considérable du budget dans la loi de Finances rectificative pour l'exercice 2023, où le ministre a déclaré que «ce budget est le plus important dans l'histoire du pays et nous en sommes fiers», dira-t-il sans accorder plus de détails. Défendant haut et fort la politique générale du Gouvernement en citant la consécration du plus grand budget historique pour la consolidation du pouvoir d'achat des citoyens et pour le financement des projets d'investissement, Laâziz Faid a affirmé avant-hier et devant les membres de l'APN, qu'«une grande partie du plus grand budget est consacrée à l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, tandis qu'une autre partie est dédiée au financement des projets d'investissement», s'est-il défendu. D'autre part, et questionné sur l'investissement extérieur avec, notamment, l'ouverture progressive des Banques algériennes dans le Continent africain et dans le Vieux Continent, l'Europe, la réponse du représentant de l'Exécutif gouvernemental n'a pas apportée du nouveau, puisque le premier gestionnaire des finances publiques s'est contenté de faire un petit rappel sur les prochaines dates de l'entrée en service des succursales de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en Côte d'Ivoire et en France, où Laâziz Faid a affirmé que cela interviendra «avant la fin de l'année en cours», répond-t-il à la presse et en marge de la séance plénière au siège de l'APN. Sans fournir d'autres explications concernant l'ouverture prochaine des deux futures Banques de la BEA en France et en Côte d'Ivoire, la déclaration du ministre des Finances est restée dans ses limites. Par ailleurs, répondant à une question à propos des bureaux de change, Laâziz Faid a fait état d'un système au niveau de la Banque d'Algérie qui «sera mis en œuvre dans les prochaines semaines», répond le ministre des Finances sans porter plus de clarté sur cette question pertinente. En résumé, le ministre des Finances, Laâziz Faid, a été très court avant-hier dans ses déclarations et lors de son exposé accordés à la séance plénière consacré à la présentation et débat de la Déclaration politique générale du Gouvernement, où le gestionnaire des finances publiques s'est arrangé de faire des rappels sur les mesures du Gouvernement concernant les bureaux de change, la loi de Finances rectificatif pour l'exercice 2023 et, enfin, l'avant-projet de loi de Finances pour l'exercice 2024.