Présidant le lancement officiel des activités du «stage de formation international en partenariat algéro-roumain» portant pour thème : «Les voies de renforcement de la stabilité et de reconstruction post-conflit dans la région du Sahel», le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane, et en présence de la Secrétaire d'Etat roumain au ministère des Affaires étrangères, Daniel Gitman, a qualifié, avant-hier, la situation sécuritaire qui prévaut au Sahel de très préoccupante pour Alger, tout en rappelant et exigeant à la fois que les solutions face aux crises multiples qui secouent cette région en particulier et en Afrique en générale, «doivent êtres soumises au principe de solutions africaines aux problèmes africains», dira-t-il. Mais, tout d'abord, le numéro deux au ministère des Affaires étrangères, et lors de son allocution prononcée devant les participants à cet événement, a rendu hommage aux martyrs du peuple palestinien sans défense dans la bande de Gaza, encore sous emprise, les violations et les pratiques dénuées d'humanité perpétrées par l'occupant, espérant l'«intervention immédiate de la communauté internationale en vue de mettre fin au bain de sang et permettre au peuple palestinien d'exercer ses droits légitimes, à savoir établir son Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Qods pour capitale», souhaite-t-il. Abordant les crises et défis de sécurité, de stabilité et de développement qui planent sur l'Afrique et le Sahel, Lounès Magramane a estimé qu'elles exigent «la conjugaison de tous les efforts onusiens et africains dans le cadre de l'Union africaine (UA) afin de relancer les systèmes d'alerte précoce des crises et des conflits, encourager le règlement des conflits internationaux par les voies pacifiques et renforcer les mesures d'établissement de confiance mutuelle», déclare-t-il. Soulignant l'approche du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par rapport à la crise du Niger, à travers une voie à un règlement politique fluide, le SG du ministère des AE a déclaré qu'«elle s'inspire de la doctrine inébranlable de la politique étrangère de l'Algérie, qui encourage le règlement pacifique des conflits régionaux, exclut toute ingérence étrangère et refuse de recourir à la force pour les résoudre», précise ledit responsable. Lounès Magramane a, par la suite, souligné le soutien de l'Algérie au développement socio-économique en Afrique, notamment dans la région du Sahel, «où l'Algérie aspire à investir un milliard USD pour le financement de projets de développement dans les pays africains», rappelle-t-il. De son côté, la Secrétaire d'Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, Daniela Gitman, a qualifié l'actuelle édition d'importante, faisant état, à ce propos, de cinq programmes de formation dédiés aux pays africains, élaborés par la diplomatie roumaine, en particulier «dans les domaines de la lutte contre la désinformation, des situations d'urgence, de la diplomatie et de la sécurité alimentaire», a annoncé la Secrétaire d'Etat au ministère roumain des Affaires étrangères. Daniel Gitman a souligné que l'Algérie «demeure l'un des principaux partenaires» de son pays en Afrique, étant un «pays qui œuvre à renforcer la stabilité, notamment au Sahel, et un acteur majeur dans le développement du continent», dira la responsable roumaine.