Un troisième convoi humanitaire a été autorisé, lundi, à entrer dans la bande de Ghaza depuis le poste-frontière de Rafah, selon des médias sur place. «Le convoi compte 20 camions chargés de denrées alimentaires, d'eau potable, de médicaments et de fournitures scolaires», selon le chargé de la communication au niveau du poste-frontière de Rafah, Wael Abu Mohsen, cité par les mêmes sources. Le nombre de camions autorisés à franchir le poste-frontière de Rafah reste toutefois selon l'ONU et les organisations humanitaires largement en deçà des besoins réels des populations de Ghaza qui font face à des agressions barbares de l'occupant sioniste depuis le 7 octobre. «Il faut au moins 100 camions par jour», a indiqué l'ONU. Pour le Programme alimentaire mondial (PAM), dont le siège est à Rome, «les aides humanitaires en direction de Ghaza ne doivent pas être soumises au rationnement». «L'acheminement du carburant doit figurer aussi parmi les denrées prioritaires à acheminer. Le combustible est indispensable pour faire tourner les générateurs électriques et autres appareils», affirment des organisations humanitaires. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, «la vie de centaines de bébés et de blessés est menacée par le manque d'électricité, nécessaire au fonctionnement des appareils médicaux».