Avant-hier et lors d'une séance extraordinaire tenue à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a vivement condamné et inculpé à la fois le blocage et l'incompétence du Conseil de sécurité de l'ONU d'arrêter les génocides de guerre commis par l'entité sioniste contre Ghaza, et ce, au 24e jour d'ignobles bombardements, tout en surchargeant l'institution des Nations unies ses responsabilités envers l'histoire. Spécialement organisée en raison des développements rapides, graves et dangereux qui prévalent dans la bande Ghaza et en Cisjordanie devant les génocides de guerre qui sont perpétrés par l'armée sioniste, la séance extraordinaire d'avant-hier à l'APN, a été une occasion pour Ahmed Attaf de soulever la colère de l'Algérie face à la transcendance barbare sioniste contre la population palestinienne et face au silence glaçant et infâmes du Conseil de sécurité. « La responsabilité de faire cesser les frappes sionistes sur Ghaza, de mettre un terme à la tyrannie et à la barbarie de l'occupant sioniste, et de garantir une protection internationale au peuple palestinien, incombe pleinement au Conseil de sécurité, qui ne saurait en aucun cas et sous aucun prétexte, s'y soustraire, ni s'affranchir des répercussions de son incapacité à agir pour mettre fin à cette injustice historique qui n'a que trop duré à l'encontre du peuple palestinien », a déclaré Ahmed Attaf lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée populaire nationale (APN) suite aux développements graves survenus du fait de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza. Condamnant haut et fort le silence honteux et complice de la Communauté internationale face à la tyrannie et la barbarie sioniste contre un peuple sans défense et sans arme, le ministre des AE a rappelé qu'il s'agit-là d'« un cheminement de l'absence d'une volonté politique internationale sincère de régler la cause palestinienne, une cause longtemps marginalisée, dénigrée, voire occultée de l'agenda de la communauté internationale, ces deux dernières décennies, n'ayant bénéficié d'aucune Initiative sérieuse de paix depuis les années 90 », a-t-il estimé. Evoquant le rôle des pays arabes dans cette guerre ethnique sioniste, Ahmed Attaf a déploré une récession sans précédent, « cette agression n'aurait pas été possible, n'était-ce le recul de la pression exercée par les pays arabes en faveur de la cause palestinienne et le déclin de leur rôle diplomatique dans le soutien au peuple palestinien et à son projet d'Etat-nation, suite à la dernière initiative lancée il y a plus de 20 ans » a-t-il déploré devant les membres de l'APN. Abordant la position et le rôle de l'Algérie, le ministre des AE a réitéré la défense par l'Algérie de la cause palestinienne et de nos frères opprimés à Ghaza et dans tous les territoires palestiniens occupés, « une défense qui s'exprime à travers l'histoire et par fidélité aux principes de la Révolution du 1er Novembre 1954 », a-t-il-rappelé. Ajoutant qu' « en sa qualité de décideur en matière de politique étrangère et de premier responsable de la mise en œuvre de ses décisions, le Président Tebboune a défini, avec précision et rigueur, les leviers de la position de notre pays vis-à-vis de la solution juste, globale et durable du conflit arabo-israélien », dira Ahmed Attaf.