L'Organisation de coopération islamique (OCI) a appelé, jeudi, la communauté internationale à saisir le 106e anniversaire de la Déclaration funeste de Balfour, le 2 novembre 1917, qui a conduit à la «Nakba» (catastrophe) en Palestine en 1948, «afin de corriger cette injustice historique à l'encontre du peuple palestinien». Dans un communiqué, l'OCI a, en outre, appelé la communauté internationale «à assumer ses responsabilités pour mettre fin à l'occupation et permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes, à savoir l'établissement d'un Etat indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale El Qods-Est». L'OCI a fait observer que cet anniversaire douloureux intervient à un moment où «le territoire palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, connait une escalade de meurtres, de terrorisme organisé, de déplacements forcés et de destructions délibérées de bâtiments résidentiels, d'écoles, d'hôpitaux, de lieux de culte et d'infrastructures, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité» commis par l'occupation sioniste. Cette situation témoigne de «l'incapacité» de la communauté internationale à s'acquitter de ses devoirs et à assumer ses responsabilités pour mettre fin à cette agression de l'armée sioniste et assurer la protection du peuple palestinien, et à obliger l'entité sioniste, la puissance occupante, à se conformer aux principes du droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies, a-t-elle ajouté, rappelant que «la Nakba a forcé le peuple palestinien, propriétaire de la terre, à l'exil, le privant de ses droits légitimes». La déclaration de Balfour est une lettre ouverte adressée par le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Arthur Balfour, le 2 novembre 1917 à Lord Lionel Walter Rothschild, personnalité imminente de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste, lui signifiant que le Royaume-Uni est favorable à l'établissement en Palestine d'un «projet national» (présenté comme un «foyer national» pour les sionistes).