Alors que 260.000 Algériens sont atteints par le cancer durant ces cinq dernières années, le Chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, vient d'entreprendre une décision majeure en leurs faveurs : une enveloppe financière de 70 milliards de dinars vient d'être engagée par le Chef de l'Etat pour soutenir et renforcer le combat contre le cancer à travers une stratégie hautement pensée. Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et profilèrent d'une manière excessive. Un fléau qui menace chaque personne vivant dans le monde, une maladie empoisonneuse qui provoque, chaque année, plus d'un million et demi de décès au niveau mondial. En Algérie, on déplore une moyenne de 50.000 nouveaux cas de cancer chaque année, un chiffre qui est en pleine évolution. Rien que pour les cinq dernières années, 260.000 nouveaux cas de cancer ont été dénombrés en Algérie, respectivement 45.000 cas en 2019, 50.000 cas en 2020, 65.000 cas en 2021, 50.000 cas en 2022 à qui il faut ajouter 50.000 autres cas en cours de l'année 2023. Face à cette situation et devant l'inquiétude des dizaines de milliers de patients algériens pris par cette maladie mortelle, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a surgi en s'engageant pleinement pour venir en aide et soutenir les milliers d'Algériens souffrants de cette maladie. Avant-hier, le 2 novembre 2023, le Chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a démontré une volonté majeure en faveur des dizaines de milliers d'Algériens atteints par le cancer, en annonçant une décision majeure, voire la mobilisation d'une enveloppe financière de 70 milliards de dinars pour la lutte contre la maladie du cancer. Une très bonne nouvelle admirablement accueillie par les nombreuses personnes cancéreuses, une démarche salutaire qui a ravivé les cœurs des dizaines de milliers d'Algériens pris par le cancer, mais également une décision majeure favorablement accueillie par les professionnels de la santé et par les chercheurs médicaux et scientifiques. Conscient de la gravité de la situation actuelle à laquelle encourent les dizaines de milliers de malades algériens atteints par le cancer, face au manque flagrant des traitements adéquats du fait de l'absence des moyens technologiques et autres infrastructures sanitaires digne de ce nom, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est engagé, en personne, pour lutter contre le cancer. En mettant le grand paquet pour contrer la maladie du cancer et la faire baisser en Algérie, le Chef de l'Etat est resté ferme et intransigeant concernant les soins des personnes cancéreuses, où le Premier Magistrat du pays a appelé à une égalité dans la répartition des centres de lutte contre le cancer à travers le pays. « Il est impératif de veiller à ce que les patients aient un accès équitable aux services de traitement et de soutien, quel que soit l'endroit où qu'il réside en Algérie », a suggéré, avant-hier, le Président Tebboune, lors de son inauguration du nouvel hôpital militaire mère et enfant à Béni Messous, à Alger. Appelant à une mobilisation nationale pour mieux lutter contre la maladie du cancer, y compris les professionnels de la santé, les organisations de la société civile, les chercheurs et même les citoyens, le Président Tebboune veut une participation de tout le monde pour faire reculer et rabaisser le taux national de la maladie du cancer. Cette enveloppe financière majeure est consacrée à la prise en charge de l'ensemble des Algériens atteints par le cancer, mais également un soutien financier destinée à donner un fort élan à la recherche médicale et scientifique pour faire évoluer l'innovation et de la découverte dans le domaine de la lutte contre le cancer. Une décision et une démarche salutaire du Président Tebboune envers les les dizaines de milliers d'Algériens pris par cette maladie mortelle. Le grand choix porté au Professeur Adda Bounedjar Durant la pandémie du Coronavirus, les cancers pulmonaires avec ceux de la trachée et des bronches, ont provoqué 1,7 million de décès dans le monde. En Algérie, on a déploré 115.000 nouveaux cas du cancer, un taux en plein développement. Conscient de l'absence des moyens adéquats face à la grande menace de cancer, le président de la République s'est formellement engagé pour lutter contre cette maladie mortelle, en consacrant un grand budget financier, le premier de son genre en Algérie, voire 70 milliards de dinars sont accordés à une instance nationale présidée par l'oncologue du CHU de Blida, le Professeur Adda Bounedjar. Très engageant, le président de la République a mis en place, avant-hier, une instance nationale présidée par l'oncologue Adda Bounedjar, en compagnie d'une équipe de spécialistes du domaine, et qui sera chargée d'arrêter les éléments de l'initiative nationale de prévention et de lutte contre le cancer, dans le cadre de la concrétisation de ses engagements de protection et de la promotion de la santé des citoyens, et de les mettre à exécution sans délais. « Nous avons décidé de la mise en place d'une instance nationale placée sous la présidence du Professeur Adda Bounedjar, spécialiste en oncologie, accompagné d'une équipe de spécialistes du même domaine », a affirmé le président de la République dans un message adressé, avant-hier, aux participants au 22e Congrès de l'Association médicale arabe contre le cancer (AMAAC) et au 15e Congrès d'oncologie, tenus au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), et lu en son nom par le Conseiller auprès de la Présidence de la République, Mohamed Seghir Saâdaoui. « L'instance sera placée sous la supervision des services de la Présidence de la République et en coordination permanente avec les ministères de la Santé, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, du Travail et de la Sécurité sociale, du Commerce, de l'Environnement et de l'Education nationale, ainsi qu'avec tous les autres secteurs concernés », a décidé le Chef de l'Etat. « Nous avons chargé cette instance d'arrêter les éléments de l'initiative nationale de prévention et de lutte contre le cancer, de les mettre à exécution sans délais, et de former tous les sous-comités indispensables à la réalisation des objectifs tracés », a ajouté le président de la République. Pour le Président Tebboune, « cette instance est appelée à soumettre des rapports diligents et périodiques sur les résultats réalisés sur le terrain et leur impact sur la modernisation du système national de santé et l'amélioration de la prise en charge des cancéreux au niveau national », d'autant que « toutes les mesures à même de remédier à tout dysfonctionnement urgent, seront prises sur la base de ces données », dira le Président Tebboune. Une évolution inquiétante de cancer Selon les données du registre national des cancers relevant de l'Institut national de la santé publique (INSP), l'Algérie a enregistré près de 50.000 nouveaux cas de cancer tous types confondus durant l'année 2022. Un an avant, soit en 2021, 65.000 cas de cancer, tous types confondus, ont été recensés au pays, dont 15.000 cas de cancer du sein, selon le président de la Société algérienne d'oncologie médicale, le professeur Kamel Bouzid. Les personnes atteintes se heurtent à des retards de diagnostic et de traitement, sans compter les sentiments d'anxiété, de solitude et d'isolement qu'elles éprouvent. Parmi les types de cancers les plus répandus dans la société, l'INSP a fait observer que le cancer colorectal, du poumon, de la prostate, de la vessie et de l'appareil digestif chez les hommes, sont les plus répandus. Ensuite, le cancer du sein, le cancer colorectal, de la glande thyroïde et du col de l'utérus chez les femmes. Le cancer du tube digestif reste généralement le prédominant au niveau national chez les deux sexes, selon la même source. Les experts imputent cette large prolifération en Algérie, à l'instar de certains pays du monde, à plusieurs facteurs, dont le changement du mode alimentaire de la population, dominé par les aliments industrialisés, à des facteurs environnementaux, comme la pollution, les engrais qui sont ajoutés à l'agriculture, ainsi qu'à d'autres facteurs génétiques. Le cancer du sein, un des types de cancer les plus répandus selon l'INSP, enregistre près de 15.000 cas annuellement. Ce type de cancer a une particularité en Algérie, en ce sens qu'il touche les femmes à un âge précoce dans la limite des 40 ans, contrairement aux pays avancés où il se répand parmi les femmes âgées de 55 ans et plus. En face, l'Etat déploie d'importants efforts en vue d'améliorer la prise en charge des personnes atteintes par le cancer, en plus des 70 milliards de DA alloués pour la lutte contre le cancer, plusieurs Centres spécialisés sont mobilisés sur le territoire, en vue de rapprocher la santé du citoyen, l'ouverture de services de chimiothérapie dans tous les territoires, en sus de la formation des médecins généralistes en vue de contribuer, de concert avec leurs homologues spécialistes, dans le diagnostic et le dépistage précoce, dans le but de prendre en charge le cancer dès son apparition, ce qui permet de le classer parmi les maladies chroniques. Parmi ces efforts figurent également la restauration et la réactivation du Fonds national de lutte contre le cancer par le ministère de la Santé, afin de renforcer les régions nécessitant des équipements d'imagerie et de radiothérapie, ainsi que l'acquisition des médicaments innovants au profit des patients pour qu'ils puissent bénéficier du même type de traitement appliqué dans les pays développés et améliorer leur qualité de vie.