,L'entraineur du MC Oran, Kheireddine Madoui, dont l'équipe court toujours après sa première victoire en championnat de Ligue 1 de football, entend poursuivre sa mission et «assumer ses responsabilités», a-t-on appris, dimanche, de l'intéressé. Arrivé l'été dernier aux commandes techniques des «Hamraoua», Madoui, dont il s'agit de son deuxième passage avec ce club, a hérité d'un effectif limité à cause de la non qualification des nouvelles recrues au nombre de huit, a-t-il dit. «Je trouve des difficultés énormes, lors de chaque match, pour composer mon équipe type, vu que je ne peux compter que sur une quinzaine de joueurs, sachant que je dois souvent me passer de certains d'entre eux pour cause de blessures», a-t-il déploré. En cinq journées de championnat, la formation d'El-Bahia a obtenu seulement trois points de trois nuls contre deux défaites, dont la dernière en date, vendredi passé, sur le terrain du Paradou AC (1-0). Une contre-performance que l'artisan du trophée de la Ligue des champions africaine de l'ES Sétif, en 2014, a imputée au manque de réalisme de son secteur offensif, «un état de fait qui perdure depuis le début de cet exercice», a-t-il fait remarquer. Devenant le maillon faible de l'équipe, l'attaque oranaise n'a inscrit qu'un seul but depuis le début de cet exercice, une très maigre moisson qui est en train de lui jouer un mauvais tour, comme l'atteste la 15e et avant-dernière place qu'elle occupe au classement. Mais Madoui refuse de s'alarmer, estimant qu'il «est encore tôt d'évoquer» une quelconque opération de «sauvetage», plaçant tous ses espoirs sur la qualification dans les plus brefs délais des nouveaux joueurs, «pour provoquer le déclic». Lequel déclic que l'enfant de Sétif souhaite se produire, dès le prochain match, lorsque les siens accueillent l'USM Khenchela, un adversaire en perte de vitesse après un début de saison sur les chapeaux de roues. Pour rappel, le MCO est passé, depuis septembre dernier, sous le giron de la compagnie «Hyproc» (filiale de Sonatrach). Le nouveau propriétaire du club phare de la capitale de l'Ouest fait de l'exercice actuel celui de la «transition», selon sa direction, confrontée à un épineux dossier des dettes d'anciens joueurs et entraineurs estimées à 500 millions de dinars et qui retardent l'obtention des licences de ses nouvelles recrues.n