L'Irlande a rompu les relations diplomatiques avec l'entité sioniste pour dénoncer le génocide perpétré par l'entité sioniste contre la population de GHaza. La municipalité de la ville espagnole de Barcelone a approuvé, ce vendredi, «la suspension des relations avec Israël, jusqu'à ce qu'il y ait un cessez-le-feu permanent à Gaza et le respect des droits fondamentaux du peuple palestinien». Ce n'est pas la première fois que Barcelone rompt ses relations avec Israël. En février 2023, Ada Colau, maire de la ville à l'époque, a suspendu les relations de la ville avec Israël. Selon le communiqué rendu public par la ville de Barcelone, les principaux obstacles à une paix durable sont «l'occupation et la colonisation des territoires palestiniens» et le «déni des droits» au peuple palestinien. Plus tôt dans la journée du vendredi, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré que si l'Union européenne ne reconnaissait pas l'Etat palestinien, Madrid le ferait. C'est ce qui ressort d'une déclaration à la presse en Egypte, où le Premier ministre espagnol effectuait une visite avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, après une première étape effectuée hier, jeudi, en Israël et en Palestine, pour discuter de la situation dans la bande de Gaza, ciblée par des attaques israéliennes meurtrières durant des semaines. Au matin du vendredi, une trêve humanitaire temporaire, d'une durée de 4 jours, est entrée en vigueur entre Israël et les factions palestiniennes, une première depuis le déclenchement de l'opération militaire dévastatrice qu'Israël mène dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre dernier. L'accord de trêve humanitaire inclut la libération de 50 prisonniers israéliens de Gaza en échange de la libération de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, ainsi que l'entrée de centaines de camions d'aides humanitaires, de fournitures médicales et de carburant vers toutes les zones de la bande de Gaza. Pendant 48 jours, l'armée israélienne a mené une des opérations militaires meurtrières contre Gaza, tuant 14.854 Palestiniens, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes, et faisant plus de 36 000 blessés, dont la majorité, environ 75%, est constituée de femmes et d'enfants, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza. Bélize a rompu le 15 novembre ses relations diplomatique avec Tel-Aviv. Depuis le 7 octobre et l'offensive du Hamas sur Israël, l'Etat juif bombarde lourdement la bande de Gaza, tuant des milliers de civils. En signe de condamnation, certains pays ont mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël, quand d'autres choisissent de rappeler leurs ambassadeurs. Avec ces déclarations, le Bélize devient le deuxième pays d'Amérique latine, après la Bolivie, à rompre ses relations diplomatiques avec Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre. Deux autres pays latino-américains, le Chili et la Colombie, avaient rappelé leurs ambassadeurs en Israël quelques heures après l'annonce du gouvernement bolivien. Le 31 octobre, les deux Etats avaient eux aussi dénoncé les bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne.