Lors d'une récente déclaration à l'APS, le président de la Fédération algérienne de football Walid Sadi, afficha une détermination sans précédent pour remédier aux erreurs d'arbitrage, déclarant que le temps de l'impunité est révolu. Le président de la FAF fait entendre ses engagements. Le temps du bricolage et des décisions non respectées ne feront plus échos de ce monde du football. L'arbitrage que certains considèrent comme une affaire de famille, c'est terminé. Les matchs qui basculent au gré de quelques arbitres, c'est aussi fini, les faux résultats décidés par les uns et consolidés par d'autres, n'auront plus droit d'exister dans le championnat national, toutes catégories. Tout semble aller dans le sens de la transparence Wali Sadi fait sauter tous les mauvais plans qui font de l'arbitrage du foot, un mal de ce sport qui détruit son évolution. Certains n'hésitent pas à parler d'un virus à l'origine de la violence dans les stades alors que d'autres ne savent contre qui jouer, en deux mots qui sera l'adversaire. «Je ne pardonne plus les erreurs d'arbitrage, je suis prêt à renvoyer tout le monde à la maison. Le temps de l'impunité est révolu, il est temps de revoir ce corps», a affirmé le président de la FAF, à l'APS. La Commission fédérale d'arbitrage se fait aussi entendre à travers les premières sanctions, lesquelles ne devront pas se limiter à l'arbitre, mais aussi à ceux qui tirent les ficelles. «Il n'y aura aucune concession avec les arbitres fautifs, y compris les référés internationaux. Quitte à leur retirer leur badge d'international, nous n'aurons à faire aucune différence. Même les commissaires de match sont concernés par cette mise en garde», a déclaré Walid Sadi. La FAF a récemment rappelé, via une circulaire datée du 27 novembre 2023, qu'elle est destinée à une application stricte et non pour archivage en particulier en matière de sécurité. Pour la première fois, un élu va au fond de ses décisions, celles qui donnent espoir au football national. Des commissaires de match qui peuvent enfin accomplir pleinement leur mission, refuser le déroulement des matchs si les mesures réglementaires ne sont pas respectées, avec la possibilité d'annuler complètement les débats. « Si un arbitre finit par commettre des erreurs, cela risque de dégénérer dans les tribunes et mettre la sécurité de la partie en péril. On ne veut pas voir des scènes de violence dans nos stades, les arbitres sont appelés à exercer leur mission d'une manière irréprochable pour éviter tout débordement », a souligné Sadi la nécessité d'éviter des situations indésirables. En ce qui concerne l'utilisation de la vidéo à l'arbitrage (VAR), Sadi a indiqué que son introduction dans le championnat algérien est un projet majeur en cours. Il a souligné que bien que le processus nécessite du temps et des ressources, la FAF est déterminée à franchir le pas pour minimiser les erreurs d'arbitrage.