L'entité sioniste maintient son agression contre la bande de Ghaza samedi, après le véto américain à une résolution sans précédent du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Dans la bande de Ghaza, les bombardements de l'occupant sioniste ont fait 17.487 martyrs, pour plus des deux tiers des femmes et des enfants, selon un dernier bilan publié vendredi par le ministère palestinien de la Santé.Le véto américain vendredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU a été rapidement condamné par les organisations humanitaires, Médecins sans frontières (MSF) déclarant que l'inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rend «complice du massacre» dans la bande de Ghaza. Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a également fustigé «l'échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution visant à mettre fin à l'agression contre notre peuple dans la bande de Ghaza en raison de l'utilisation par les Etats-Unis de leur droit de véto», qu'il a qualifié de «honte». Selon lui, l'utilisation du véto montre le «mensonge» des Etats-Unis lorsqu'ils disent se préoccuper des pertes civiles. Washington ne soutient pas les appels à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, car cela «sèmerait les graines d'une future guerre», a déclaré l'ambassadeur américain adjoint à l'ONU, Robert Wood, à la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient. «Bien que les Etats-Unis soutiennent une paix durable où Israéliens et Palestiniens pourront vivre en sécurité, nous ne souscrivons pas aux appels à un cessez-le-feu immédiat», a-t-il indiqué, estimant qu'une telle position «planterait les graines d'une future guerre, le [mouvement palestinien radical] Hamas n'ayant aucun désir d'une paix durable et d'une solution à deux Etats». Il a ajouté que les Etats-Unis faisaient «tout leur possible pour libérer les otages restants». «La guerre n'est pas moins tragique pour les civils de Gaza. L'ampleur des souffrances de la population civile est dévastatrice et déchirante», a convenu Robert Wood, note TASS. La Russie est pour sa part déçue par le fait que durant les deux mois du conflit dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité des Nations unies n'ait pas exigé un cessez-le-feu, a déclaré l'ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l'ONU, Dmitri Polianski. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est prononcé ce vendredi sur un projet de résolution appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans la bande de Ghaza, théâtre d'une agression sioniste barbare, depuis le 7 octobre dernier. Dans une lettre adressée mercredi aux membres du Conseil de sécurité, Antonio Guterres a invoqué explicitement l'article 99 de la Charte des Nations unies qui permet au Secrétaire général d'«attirer l'attention du Conseil» sur un dossier qui «pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale». Une première depuis des décennies. Suite à la lettre de Guterres, les Emirats arabe unis ont préparé un projet de résolution, qui sera soumis au vote du conseil vendredi, a annoncé la présidence équatorienne du conseil de sécurité. Depuis le 7 octobre dernier, note l'APS, l'armée sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, qui a fait 17.177 morts, et plus de 46.000 blessés, outre des destructions massives d'infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes. Washington encourage l'entité sioniste à poursuivre le génocide contre la population de Ghaza et a annoncé qu'il envoie encore 45 000 obus pour l'entité sioniste pour bombarder encore les civils palestiniens..