Le Makhzen marocain n'en finit pas de subir des revers en Belgique depuis que le petit royaume a décidé de sortir de sa longue léthargie due aux remugles de hachich marocain dans lequel baignent les villes et les campagnes belges depuis de longues années. La thérapie de choc générée par le scandale retentissant du Marocgate qui a éclaboussé le monde politico-judiciaire doit avoir provoqué un sevrage forcé au sein de la presse belge, dont la RTBF, télévision publique et organe officiel du gouvernement, puisqu'elle consacre son émission d'enquêtes « Investigation » aux « influents relais du Maroc en Belgique » en se demandant jusqu'à quel point la Belgique est sous influence : https://www.rtbf.be/article/investigation-les-influents-relais-du-maroc-en-belgique-11258976 Ce que nous avons dénoncé dans nos différents articles et enquêtes depuis des années se trouve confirmé et documenté par ce travail d'enquête de la télévision belge qui a duré huit mois et qui a nécessité des moyens dont nous ne disposons évidemment pas. Rappelons qu'à travers des articles, des enquêtes, et des interviews de députés européens comme Ana Gomes, Miguel Urban Crespo, ou encore Idoia Villanueva Ruiz qui nous ont confirmé l'ingérence du lobbying marocain au sein de l'institution européenne, nous avons milité pendant des années pour que la corruption du Makhzen soit révélée au monde. Et enfin, aujourd'hui, les turpitudes marocaines sont étalées dans la RTBF et dans toute la presse belge. Souriez, Mesdames et Messieurs, vous êtes filmés ! Désormais, le mot d'ordre pour les élus belges dont la compromission est dévoilée est « sauve qui peut ! » et « courage fuyons ! ». Ils sont tous aux abonnés absents. C'était déjà le cas avec Marie Arena muette sur les réseaux sociaux depuis que son nom s'étale dans toute la presse, mais c'est au tour à présent du sénateur Francis Delpérée, grand ami du Maroc, du député fédéral PS Hugues Bayet, ventriloque attitré du roi de la tomate et du cannabis puisqu'il répète mot pour mot ses discours, ainsi que la députée « bruxelloise » de droite du Mouvement Réformateur, Latifa Aït-Baala, que nous appelons, nous, l'agent infiltré de la DGED, et nous dirons à Madame Aït-Baala, qu'elle le permette ou pas, qu'en effet, il n'y a aucune zone d'ombre dans sa démarche, puisqu'elle est en contact permanent avec les services de renseignement marocains et qu'elle en reçoit des fonds pour produire des documentaires véhiculant la propagande bousbirienne. Devant cette découverte surprenante pour lui, le journaliste de la RTBF a commenté que « ces révélations mettant en lumière des relations directes entre Latifa Aït-Baala et certaines autorités marocaines ont amené plusieurs sites lanceurs d'alerte ou pro-algériens à la décrire comme une lobbyiste proche des services secrets marocains ». Nos lecteurs dans Algériepatriotique apprécieront. Effectivement, nous avons traité ce sujet dans un notre enquête « Marocgate : les liaisons dangereuses entre l'UE et le Makhzen » publié en deux parties I et II début janvier 2023. Le président du même parti MR, Georges-Louis Bouchez, se rend régulièrement en VIP et surtout en catimini au Sahara occupé, veillant bien à ne pas ébruiter ses déplacements. Même la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib, elle aussi du MR, vante les mérites du plan bidon marocain sur le Sahara occidental. Tous ces gens, issus de tous les partis politiques, préfèrent fuir les caméras et éluder les questions des journalistes, pensant peut-être qu'on finira par oublier leur sujétion aux autorités marocaines. Effectivement, mettons-nous à leur place : comment expliquer cela à leurs électeurs blanc/bleu/belges qui n'en peuvent plus de voir leurs enfants brosser les cours et rater leur scolarité parce que complètement défoncés aux pétards marocains ? Quant aux Bousbiriens, qu'ils soient restés au Maroc ou installés en Belgique, nous savons que ce sont tous des malades mentaux incurables spécialisés dans le déni et l'inversion accusatoire qui ne cesseront jamais de jouer les fanfarons. Même si on leur met le nez dans leurs propres déjections, ils diront que ça sent bon et continuerons à rêver que le Sahara occidental est marocain. Et peut-être même verront-ils encore leur roi sur la Lune. Parmi les éléments compromettants mis en pleine lumière dans le reportage de la RTBF, citons l'ASBL « Les amis du Maroc » que nous connaissons bien pour l'avoir décrite dans l'article sur le Marocgate. Cette association si chère au sénateur Francis Delpérée, puisqu'il en est président, a été fondée en décembre 2019 sous les auspices de l'ambassadeur marocain, Mohamed Ameur. Delpérée est membre du parti « les Engagés » (ça ne s'invente pas, et nous savons par qui il a été « engagé ») et a déjà goûté aux « délices » exotiques marocains en enseignant au Collège royal de Rabat. Son ASBL regroupe plus d'une centaine de personnalités belges et belgo-marocaines issues du monde politique, de la magistrature, de la culture, des affaires et des médias, tous aguichés par les « cadeaux » offerts généreusement par le Makhzen. Parmi les représentants politiques, citons Philippe Courard, député wallon PS, David Weytsman, député bruxellois MR, et André Frédérick, président du Parlement wallon PS, qui prétend ne pas savoir qu'il fait partie de cette association. Un président de Parlement qui a de telles pertes de mémoire pose un sérieux problème. Lorsque l'équipe de la RTBF veut faire son travail d'enquête auprès de la Société littéraire de Liège en interviewant l'ambassadeur du Maroc lors d'une conférence organisée par Les amis du Maroc et présidée par le député fédéral MR Olivier Hamal, Ameur refuse de s'exprimer et interdit l'entrée aux journalistes qui sont refoulés par la sécurité et Hamal lui-même, des Belges au garde-à-vous devant le Makhzen. On retiendra de cet épisode que ce sont les Marocains qui font la loi en Belgique et que certains élus belges les encouragent. Nous imaginons aisément à quel point les enveloppes et les séjours à Marrakech doivent être alléchants. Mais il n'y a pas que Liège qui est complaisante envers les Amis du Maroc, puisque Bruxelles met gracieusement sa prestigieuse salle gothique de l'Hôtel de Ville, en pleine Grand-Place, à la disposition de cette association. Et là aussi, les journalistes de la RTBF sont interdits d'entrée, sous prétexte que les caméras belges pourraient perturber le bon déroulement des débats. Ça, on veut bien le croire ! Seules les caméras marocaines sont admises. Des événements sont aussi organisés au Cercle Gaulois, club privé très sélect de Bruxelles dont l'ambassadeur du Maroc est membre à part entière. La question que l'on ne peut manquer de se poser est la suivante : depuis quand les Marocains sont-ils devenus gaulois ? Tant va la cruche à l'eau, dit l'adage, qu'elle finit par se briser. Intimidations, lobbying, espionnage des télécommunications, ingérence, pressions, d'après les témoignages de ceux qui ne se sont pas vendus au Makhzen mais qui ont été sollicités, tous les coups sont permis. Le Makhzen a tous les trucs, mais les rouages de la machine commencent à se gripper. En effet, à force de s'immiscer dans les institutions, y compris avec des logiciels espions, on finit par se faire remarquer, d'autant que les Bousbiriens ne sont pas très futés. Par exemple, Mohamed Ameur n'hésite pas à faire appel à un avocat pour répondre aux questions des journalistes. N'y a-t-il pas plus grand aveu que celui-là ? S'il n'avait rien à se reprocher, il viendrait lui-même devant les caméras. Pour montrer à quel point ces Marocains sont stupides, l'ambassadeur bousbirien s'est fait représenter par Me Stanislas Eskenazi, l'avocat de Mohamed Abrini, le terroriste belgo-marocain de Molenbeek-St-Jean, commune à forte densité immigrée et bastion de la famille socialiste Moureaux – père et fille – qui a toujours voué un grand amour au Maroc. Souvenons-nous qu'Abrini a été impliqué dans les attentats de Paris du 13 novembre 2015 et ceux de Bruxelles le 22 mars 2016. Me Eskenazi connaît Molenbeek comme sa poche pour l'avoir longtemps fréquenté à son retour du Maroc où il a été programmateur en informatique pendant plus d'un an. Selon les propos de ce dernier, c'était un honneur pour lui de représenter Abrini, et nous supposons que représenter l'ambassadeur du Maroc l'est aussi, puisqu'il est monté en grade. Chacun a une notion de l'honneur qui lui est personnelle, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, Me Eskenazi semble ne jamais avoir entendu parler du Marocgate pour nier avec autant d'aplomb les enveloppes baladeuses et le financement occulte du Makhzen concernant les événements organisés par Les amis du Maroc. Sa phrase pour répondre à la remarque du journaliste concernant le financement de l'organisation des événements « Mettre la main au portefeuille... comme ce sont des personnes qui témoignent de leur amour vis-à-vis du Maroc, ben... le Maroc leur rend... » vaut son pesant de cacahuètes. Bousbir, mon amour... A force d'avoir vécu avec les Marocains, Me Eskenazi semble avoir été contaminé par le virus du déni. Bref, la Belgique somnolente s'est réveillée avec une secousse tellurique provoquée par les bruits de casseroles qui suivent les déplacements de tous ces élus belges et qui font un raffut de tous les diables, et leur corruption s'étale désormais dans toute la presse belge. Sachant que les politiciens belges ont embrassé la politique pour faire carrière, passant souvent le relais à leurs rejetons, tout est bon pour appâter les masses, y compris immigrées, quitte à danser le guedra, le dakka Marrakchia ou encore le raggada au son des flûtes et des bendirs. Nous pouvons déjà annoncer que nous n'avons pas fini d'entendre parler de Bousbir et de ses magouilles. Alors, plutôt que de focaliser leur attention sur l'Algérie, ils devraient laver leur linge sale. C'est là que réside à notre sens, la « mère de toutes les batailles».