L'autre objectif des sionistes, ces terroristes, est aussi à travers les opérations militaires sionistes visant à mettre à genoux « la jeunesse et le sport » palestinien. Depuis 1996 et les JO d'Atlanta, seuls 25 athlètes ont représenté la Palestine aux Jeux olympiques. Jibril Rajoub, président du Comité olympique de Palestine à dénoncé récemment le «plus d'un millier de personnes tuées parmi les membres des organisations de jeunesse, de sport et de scoutisme», a-t-il déploré. Jibril Rajoub accuse également l'armée sioniste de «cibler les installations sportives, les clubs et les sièges des fédérations». Le silence des instances sportives ? Dans un reportage complet de RFI, il est indiqué que la Fédération palestinienne de football a envoyé une lettre au Comité international olympique et la Fédération internationale de football pour se déplacer afin de «constater les destructions des infrastructures» et exiger «une enquête internationale urgente sur les crimes de l'occupation contre les athlètes en Palestine». Un devoir de le faire, de le signaler, de le dénoncer et de jouer le tout pour le tout pour espérer que ces instances traiterai cette lettre de la plus juste manière qui le soit et ce conformément à leurs statuts. La participation palestinienne passerait-elle par un vote ? Allant plus loin dans son enquête, RFI ramène à la surface les conséquences de cette guerre que mènent les sionistes sur les terres palestiniennes...cela n'a pas empêché, comme le signale notre confrère de RFI «malgré la guerre, en décembre dernier, Nader Jayousi, directeur technique du Comité olympique palestinien, a expliqué au Parisien qu'une délégation palestinienne pourrait participer aux Jeux de Paris, avec l'objectif de délivrer « un message de paix ». La Palestine ne veut pas de cette absence aux JO. Nader Jayousi ne veut pas perdre l'espoir de voir son drapeau flotter sur la Seine en juillet prochain. À Tokyo, lors des derniers JO, cinq Palestiniens avaient défilé lors de la cérémonie d'ouverture. La participation aux JO de Paris passerait-elle par un vote ? En 2016, la Palestine était représentée par un athlète de 19 ans Comme aux JO d'Atlanta en 1996, ou Majed Abu Marahil brandit pour la première fois le drapeau palestinien lors de la cérémonie d'ouverture. Le coureur du 10 000 mètres masculin sera le seul athlète de sa délégation. Lors des JO de Sydney en 2000, deux sportifs Palestiniens font le déplacement. Aux JO de Rio en 2016, Mohammad Hamada, un jeune Gazaoui de 19 ans, représente son territoire pour la première fois dans l'épreuve d'haltérophilie. «Nous conservons notre identité en participant à ces JO» «On est candidats pour des invitations du CIO, et on ne perd pas espoir de se qualifier directement. On sait qu'on a besoin d'un miracle pour se qualifier, d'autant que les athlètes ne s'entraînent plus», disait-il. Et d'ajouter : «Pour nous, les JO, ce ne sont pas juste des athlètes qui vont dans une ville et qui participent à une compétition. C'est un besoin national. On raconte notre histoire en étant aux Jeux olympiques. Nous conservons notre identité en participant à ces JO, on représente une nation qui refuse de fuir. Ce n'est pas que du sport, on veut prouver qu'on peut faire partie de cet événement qui réunit les meilleures nations du monde». «Nous ne sommes même pas sûrs d'aller à Paris» Pour l'histoire, la fondation du Comité national olympique de Palestine remonte à 1933. L'édition 2020 des Jeux olympiques, était marquée par la septième participation de l'équipe palestinienne onze personnes, dont cinq athlètes défilaient à la 141e place lors de la cérémonie d'ouverture. « L'objectif est d'avoir au moins cinq athlètes à Paris, comme à Tokyo. Et ce serait génial d'en avoir plus. Mais tout est encore très flou, nous ne sommes même pas sûrs d'aller à Paris », dit aujourd'hui Nader Jayousi. En Palestine, le sport est un privilège RFI rappelle que, depuis Atlanta, seulement 25 athlètes palestiniens ont représenté les couleurs de la Palestine. Présent à Tokyo, le nageur Yazan Al Bawwab, qui réside à Dubaï, espère fouler le sol français. «L'un des gros problèmes pour l'instant, outre le fait que ceux qui vivent à Gaza risquent leur vie, c'est qu'on n'a pas de budget, explique au Parisien le spécialiste du dos et du crawl. Que ce soit pour participer aux épreuves de qualification ou à des camps d'entraînement, c'est très compliqué. « Dans les pays comme la Palestine, où il y a peu d'argent, le sport est un privilège, souligne Yazan Al Bawwab. Les familles essaient surtout de se nourrir, le sport n'est pas la priorité. Je fais partie des rares privilégiés et je veux faire honneur à mon pays. » Yazan Al Bawwab n'est pas né et n'a jamais vécu en Palestine. «Je suis né en Arabie saoudite, j'ai grandi à Dubaï, j'ai été à l'Université au Canada et en Grande-Bretagne, j'ai vécu aux Pays-Bas et j'ai la nationalité italienne, explique-t-il. Je n'ai jamais eu un endroit que j'ai pu considérer comme ma maison, mais j'ai toujours su que la Palestine, c'était chez moi, et que je devais en être fier». Synthèse de H. Hichem nLa Chaine L'Equipe : Arandina CF – Real Madrid à 21h30