Le sélectionneur national Djamel Belmadi semble plus que jamais décidé à rectifier le tir, et cela passera inéluctablement par des changements qu'il compte opérés face aux «Etalons», vainqueurs sur le fil mardi face à la Mauritanie, un succès qui a permis aux coéquipiers d'Ibrahim Blati Touré de s'emparer de la tête du groupe avec 3 unités. Sans citer individuellement les joueurs, dont le rendement face aux «Palancas Negras» laissait à désirer, Belmadi a d'ores et déjà un plan en tête, pour non seulement décrocher une victoire qui va relancer les champions d'Afrique 2019 dans la course à la qualification en 1/8es de finale, mais corriger ce qui n'a pas marché, notamment sur le plan de l'efficacité offensive qui a fait défaut. «On fera le maximum pour créer une dynamique et reprendre confiance. Il reste encore deux matchs dans ce groupe pour relever la tête», a réagi Belmadi en Conférence de presse d'après-match face à l'Angola. Si pour la défense, le coach algérien devrait reconduire le même quatuor aligné face à l'Angola : Atal, Aït-Nouri, Bensebaïni, et Mandi, c'est plutôt au milieu de terrain que des changements devraient avoir lieu. Certains choix restent discutables, à l'image de la titularisation de Bennacer, qui reste un élément très important, mais manque terriblement de compétition. Le capitaine Mahrez est très loin de son niveau et n'a pas réussi à faire la différence, alors que Bentaleb a raté sa sortie en multipliant les erreurs techniques. Des joueurs tels que Zerrouki ou Boudaoui, constitueront des solutions de rechange pour un match où le faux-pas est interdit. Pour cette deuxième rencontre de la compétition, Belmadi va bénéficier d'un retour attendu de plus belle, il s'agit de l'attaquant Mohamed Amine Amoura, qui a purgé sa suspension face à l'Angola. Enfin, quatre joueurs sont sous la menace de suspension pour le dernier match du premier tour face à la Mauritanie (mardi 23 janvier à Bouaké à 21h), il s'agit d'Atal, Bensebaïni, Bentaleb, et Bennacer, avertis face à l'Angola. Un deuxième carton face au Burkina Faso sera synonyme de suspension.