, La Tanzanie à dix, avec à un esprit compétitif aurait pu tenir face à un adversaire logiquement plus expérimenté mercredi. Mais une complicité silencieuse en a décidé autrement. Un carton jaune imaginaire fait »bondir » l'arbitre pour tirer de sa poche le carton rouge, pour rendre plus fluide les attaques de son adversaire, non seulement, mais comme il était insuffisant il fallait accorder un «faux» troisieme but...puisque hors jeu ! Avec une telle addition, le compte est bon pour l'adversaire dont une poignée de joueurs quittent la pelouse avec une mine plutôt celle d'une défaite. En résumé : Le premier but la 30e minute par leur capitaine Romain Saiss, puis Azzedine Ounahi (77e) et Youssef En-Nesyri (80e) ont parachevé la victoire par un troisième but, hors jeu, pour leur entrée en lice. On reconnaitra que la Tanzanie, nation la plus mal classée au classement FIFA mais qui a montré au cours de la rencontre, une défense rugueuse et intraitable, l'exclusion suite à une faute imaginaire de Novatus Miroshi pour deux cartons jaunes à la 70e minute. C'est d'ailleurs à partir de cet instant que l'adversaire a pris leur envol dans la rencontre. Des vérités qui touchent la cible ? Le sélectionneur Amrouche fera une déclaration choc : «La Fédération marocaine de football est une puissance prouvée dans le monde du ballon rond africain. D'ailleurs, lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu'on voulait jouer en début d'après-midi. Actuellement, c'est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs». Ces propos ont entraîné une réaction rapide de la part de Wallace Karia, président de la Fédération tanzanienne de football. Lequel, pour éviter le froissement de ses relations avec le royaume, s'excusera ouvertement « Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l'entraîneur». Karia a clairement démontré qu'il ne souhaite pas que sa Fédération compromette ses bonnes relations avec son homologue. Une histoire qui s'enrichit… Le technicien a d'abord affirmé que le Maroc exerce une influence prépondérante au sein de la Confédération africaine de football. «Le Maroc a actuellement une force de frappe à la CAF. Par exemple, lors du match qui nous a opposés au au même adversaire, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (0-2 en novembre), nous avons demandé de jouer à 14h. Mais la CAF a programmé le match dans la soirée », a-t-il déclaré lors d'une intervention en visioconférence sur une chaîne sportive algérienne. « La fédération marocaine de football choisit même les arbitres. Elle est la décideuse au sein de l'instance africaine ». Sans le nommer, le technicien vise évidemment Fouzi Lekjaa, président de la FRMF et deuxième vice-président de la CAF. …Et qui ne s'archive pas En plus de ces accusations, Amrouche a critiqué les changements de lieu du stage de préparation de son équipe, imputés à l'influence marocaine. « J'ai programmé un stage de préparation en Algérie. J'ai même programmé des matchs amicaux face à la Mauritanie, au Cap-Vert et à Anderlecht. Mais ceux qui influent sur la CAF ont délocalisé notre lieu de préparation. Du coup, on a été contraint de se préparer au Caire, car j'ai refusé les Emirats Arabes Unis» a-t-il pesté, avant d'assumer en guise de conclusion : « Notre qualification à la CAN-2023 est amplement méritée».