Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Hamel vante l'engagement exemplaire de l'Algérie et son soutien indéfectible au GECF Création du GRI, distinction de Sonatrach, signatures de mémorandums…
Le 7ème Sommet des pays exportateurs de gaz (GECF) intervient dans une conjoncture internationale sensible. Ce qui n'arrange pas le marché gazier qui connaît depuis quelques mois, une baisse constante des cours du gaz sur le marché européen, pourtant dépendant des importations de gaz algérien et qatari depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022. Cependant, les politiques et réglementations européennes visant à encourager le renouvelable et à accélérer leur dépendance aux énergies fossiles en arrêtant les investissements dans le secteur gazier ont eu un impact sur ce marché. Raison pour laquelle, les pays membres du GECF qui vient d'accueillir un nouveau membre, le Sénégal, devraient réfléchir à mettre en place de nouveaux mécanismes de coopération pour pouvoir influencer les prix, le marché et surtout contribuer à l'accélération de la transition énergétique à travers le développement du Gaz naturel liquéfié (GNL), les infrastructures de transport, de stockage, mais aussi la recherche. C'est l'objectif de la création de l'Institut de recherche sur le gaz (GRI, relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), inauguré avant-hier, 1er jour du Sommet, par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, en présence de plusieurs personnalités. Une première pour le Groupe. «Cet institut fera de l'Algérie un centre international de développement du gaz et une opportunité précieuse pour relancer et promouvoir la recherche scientifique et la formation des cadres, en sus du développement des partenariats avec les centres de recherche et les universités des pays membres et les centres connexes», a déclaré, à l'occasion, le ministre, rappelant que «cet Institut vient en application de la décision des Etats membres lors du Sommet de Bolivie tenu en novembre 2017». «Tous les acteurs, à travers cet Institut, ne ménageront aucun effort pour coopérer et coordonner leurs actions afin de faciliter l'échange d'expériences et d'expertises dans le but de développer la place du gaz naturel et de préserver le rôle crucial qu'il joue dans le mix énergétique de nombreux pays», a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité «d'oeuvrer pour se hisser au niveau des enjeux de la recherche scientifique et technologique et des ses défis en matière d'industrie gazière, et ce, afin de préserver cette ressource précieuse et de l'utiliser de manière durable au profit des générations présentes et futures». Le GECF devra tirer profit de cette source d'énergie polyvalente est appelée à «rester indispensable pour les décennies à venir», selon la 8ème édition du rapport Global Gas Outlook 2050, présenté, le même jour. «D'ici 2050, la demande de gaz naturel devrait s'accroître de 34 %, augmentant considérablement sa part dans le mix énergétique mondial de 23 % actuellement à 26 %», affirmé le même document. Le SG du GECF a annoncé, hier, en plus de la remise des GECF awards, «la signature des mémorandums d'entente avec la commission africaine à l'énergie de l'Union africaine (AFREC) et l'Institut économique de recherche pour l'Asie et l'Asie de l'Est, deux organisations intergouvernementales, ce qui marque un pas supplémentaire pour l'élargissement de notre dialogue et coopération avec les organisations qui partagent nos idées», assurant que «l'inauguration officielle de l'Institut de recherches du GECF, dont le siège est à Alger démontre l'engagement exemplaire de l'Algérie et son soutien indéfectible, à cette organisation de haut niveau».