Les habitants de la wilaya de Djelfa sont sous le choc après le drame survenu dans la daïra de Hassi Bahbah, plus précisément dans le quartier de Jouf. Dans cette paisible commune trois personnes ont été assassinées, il s'agit de trois adultes et d'une femme. Selon les premières informations, les victimes sont le père 73 ans, la mère âgée de 59 ans et leur enfant adulte 25 ans. Alertés sur ce drame, les services de sécurité accompagnés par le Procureur de la République près le tribunal de Hassi Bahbah, se sont rendus sur les lieux du drame pour faire les premières constations. Les trois corps des victimes ont été évacués par les services de la Protection civile vers la morgue du secteur sanitaire de la même ville. Des autopsies devraient être pratiquées par le médecin légiste afin de connaître la mort de ces trois personnes. Des informations qui restent à confirmer indiquent que le couple était divorcé ou séparé. Toujours et selon les mêmes informations, l'auteur de ces trois crimes n'est autre que l'ex- époux qui aurait assassiné son ex-femme, son fils avant de retourner son arme conte lui. Bien entendu, il faut prendre ces informations avec beaucoup de prudence jusqu'à la fin de l'enquête. D'autres informations qui circulent sur les réseaux sociaux indiquent qu'il s'agit d'un meurtre lié à un règlement de compte alors que d'autres parlent carrément d'une affaire de terrorisme. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec le parquet de Hassi Bahbah mais en vain. Il nous a été répondu qu'il faudrait présenter une autorisation soit du ministère de la Justice ou du procureur général de Djelfa. Nous avons également pris attache avec la Cour de Djelfa mais sans résultat. Le Procureur adjoint nous a informé qu'il faudrait une autorisation du ministère de la Justice. La seule information que nous avons réussi à confirmer et que le Procureur de la République près la Cour de Hassi Bahbab a saisi le magistrat instructeur qui a ouvert une information à ce sujet. Comme nous l'avons annoncé plus haut, il faut prendre toutes ces informations avec beaucoup de prudence et ce, dans l'attente de la fin de l'enquête. Dans des affaires similaires, le Procureur de Hassi Bahbah peut à tout moment soit rendre public un communiqué ou organiser un point de presse. Ce n'est pas le cas malheureusement pour l'instant, chose qui profite aux internautes sur les réseaux sociaux pour faire de la spéculation sur ce drame. Au moment où nous mettons sous presse, aucune information officielle n'a été divulguées ni sur le principal auteur de ces crimes et surtout sur le mobile de ce drame. Ce drame n'est pas le premier du genre. Plusieurs assassinats ont été commis par les ex-époux sur leurs ex-conjointe. Des représentants de la société civile interpellent les hautes autorités sur ces drames et souhaitent que les femmes soient protégées après leur divorce surtout lorsque des menaces ont été proférées contre les épouses. «Les services sociaux, la services de sécurité et les justice doivent protégés les femmes divorcées surtout lorsque ces dernières ont subi des violences physiques», ont-ils expliqués. Nous y reviendrons.
