L'économie nationale a commencé à «se redresser» et réalise actuellement des résultats très positifs reconnus par les institutions financières internationales, a fait constater le Président Abdelmadjid Tebboune, dans son discours prononcé lors de sa visite, mercredi, au siège du ministère de la Défense nationale. Les indicateurs qui le prouvent : une augmentation du Produit intérieur brut (PIB) à près de 270 milliards de dollars et une stabilité du taux de croissance à la hauteur de 4 %, outre une hausse de la valeur du dinar. Le contraste est frappant avec les «années de disette» d'avant 2019 ; l'économie nationale était alors «au bord de l'effondrement», sur fond d'un «discours politique défaitiste qui prônait l'endettement extérieur», a rappelé le Président Tebboune. A ce propos, il a confirmé son rejet de l'endettement extérieur qui est l'un des facteurs qui «hypothèquent l'indépendance de la décision souveraine de l'Etat», en plus d'être «une honte et une trahison envers les martyrs». L'investissement est relancé, a souligné le Président Tebboune, précisant que l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) compte actuellement près de «6.400 nouveaux investissements, dont 3.000 projets lancés, en sus de l'inscription d'environ 100 investissements étrangers», des investissements à même de créer près de «200.000 postes d'emploi». Ceci est dû aux mesures et réformes économiques adoptées, à l'instar de la lutte contre «l'importation déguisée», la bureaucratie et la corruption, ainsi que la relance des investissements gelés, a expliqué le Président Tebboune. Les chiffres démontrent que «l'Algérie a recouvré sa crédibilité», a indiqué le président de la République qui a souligné que c'est «la meilleure réponse aux parties qui n'aiment pas l'Algérie». «Nous œuvrons au développement du pays sur des bases solides, les principaux obstacles entravant le processus de développement par le passé ayant été surmontés», a indiqué le président de la République. Il a mis en avant, dans ce sens, «les étapes importantes» et les résultats positifs réalisés par l'économie nationale, devenue «la troisième économie en Afrique et notre ambition est de la hisser, à l'avenir, à des niveaux supérieurs pour mener l'Algérie à bon port», a assuré le président de la République. L'année «2027 sera une année charnière pour l'économie nationale», car toutes les réformes économiques engagées seront concrétisées sur le terrain, ce qui permettrait à l'Algérie de devenir un pays «redoutable», a-t-il fait savoir. En matière de production d'huile et de sucre, l'autosuffisance sera atteinte bientôt et, pour les céréales, le déficit sera comblé, alors que la production de lait connaîtra son essor.