On est en droit de se poser cette ou plusieurs questions. Dans cette contrée oubliée qui s'est retrouvée du jour au lendemain au devant de la scène, sous les feux de la rampe et dans une spirale donnant le tournis pleine de fabulations. Bien que le village ne soit habité que par les membres d'une même tribu pour ne pas dire la même famille. Pourquoi tant de vacarme? La précipitation dans le traitement de l'information a causé beaucoup plus de mal que de bien. Pourquoi les télévisions et sites surtout arabes se sont fait un digest. Aucune de ces questions n'a de réponse. Que de la fabulation. Chacun des «témoins narrateurs» y va sans retenue et s'auto-proclame le détenteur de la vérité. Pourvu qu'il apparaisse à la télévision où son nom s'inscrive au bas de l'écran. L'essentiel pour lui c'est qu'il abandonne ou il s'arrache à l'attractivité de blédard et vogue la galère sur les ondes des télévisions. Pour atteindre le maximum de vues, les médias de l'Y.T. n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Parfois remodelant les mêmes textes en y ajoutant la dernière minute dans l'annonce et c'est le buzz qui est assuré. Premièrement c'est l'information dernière qui tue toutes les informations, aussi minimes soient-elles. Pourtant elles sont plus vitales et fondamentales. Lors d'une rencontre avec les correspondants, tous se plaignaient d'une fatigue «générale» sans pour autant en parler du sujet même. Les images acceptées par les rédactions en général n'avaient pas ou presque aucun lien avec la réalité des plans sur le paysage ou de personnes en mal de publicité. Chez les ouled lalla Oum Hani on est tous oncles ou neveux. C'est pour cela qu'ils ont tous été désignés de parents soit de la victime ou du « bourreau ». La vox populi a pris le dessus sur la sérénité et la dextérité. Les télévisions et sites web en mal de fréquentations prennent d'assaut virtuellement la wilaya de Djelfa. On a été contacté pour répondre à des questions à un animateur de site web sis au Moyen- Orient. En imposant des conditions où il fallait qu'il les accepte ; il s'est estompé et ne réarme pas. Enfin, jusqu'à l'heure actuelle. Même Google en a fait sienne cette monstruosité. Et pourtant la wilaya de Djelfa a connu un assassinat d'une famille presque en entier, les accidents de la route connaissent cette année une recrudescence dans les décès. Les noyades sont nombreuses avant même l'ouverture de la saison estivale. Pourquoi aussi on en parle que des guebala (les gens de la qibla), et l'on oublie ce qui se passe à Ghaza ? Est-ce du fait que ces habitants de la steppe et des Hauts-Plateaux sont acquis à aami Tebboune. Ce reste du pays qui s'aligne avec le pays et qui reconnaît la juste valeur de Tebboune. Est-ce pour installer le doute que tout cela est sciemment ou inconsciemment orchestré ? Pour «eux», le paquet électoral acquis à la cause doit-il réorienter sa vision et sa manière de réfléchir ? Ou tout simplement abandonner. Chemin faisant, l'affaire devient importante à traiter ; on ne peut reprocher quoi que ce soit au parquet ni au tribunal. Six personnes ayant des liens avec les principaux mis en cause ont été mises sous mandat de dépôt et deux autres sous contrôle judiciaire et la prétendue victime sous soins et protection. Parmi les personnes confondues, il y a des membres de la famille du dit «séquestré». Donc c'est flippant pour le commun des mortels. Mais clair pour le juge d'instruction ou le procureur. Sinon, pourquoi mettre des gens en prison ? Affaire à suivre…