Les autorités de la wilaya de Batna ont été contraintes une nouvelle fois d'intervenir pour éviter l'expulsion d'une famille d'un ex-gendarme menacée d'expulsion par le propriétaire du logement ou elle réside. Le premier chef de l'exécutif et le directeur du cabinet ne ménagent aucun effort pour éviter à la veuve de l'ex-gendarme et de ses quatre filles de se retrouvée une énième fois dans la rue. Les représentants de la société civile qui suivent de près la situation de cette famille n'ont pas manqué par notre biais de remercier le wali de Batna, le directeur du cabinet et le secrétaire général de la daïra de Batna pour les efforts considérables déployés pour venir en aide à cette famille qui se trouve dans une situation précaire. Ces derniers n'ont pas manqué également de saluer par notre biais les efforts du commandant de groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Batna qui a grâce à ses efforts à réussi à mettre à l'abri à titre provisoire les membres de cette famille composée essentiellement de femmes. Pour rappel, la famille a été expulsée une première fois par le propriétaire de l'ancien appartement s'est retrouvée dans la rue avec les matelas et les meubles. L'intervention du commandant de groupement de la wilaya de Batna en personne a réussi à trouver un autre appartement pour la famille où elle réside actuellement. Toujours et selon les représentants de la société civile de Batna, la situation de cette famille est restée inchangée à ce jour. Nos interlocuteurs ont ajouté que le propriétaire du logement actuel a donné un délai de quinze jours à la famille en question pour vider les lieux. Alertés de nouveau, la wali de Batna et le directeur du cabinet multiplient les démarches pour trouver une solution à cette famille, a-t-on appris. Contrairement au premier chef de l'exécutif et à son directeur du cabinet qui ne ménagent effort pour trouver une solution à cette famille, le chef de la daïra de Batna trouve que le cas de cette famille est traité comme les milliers de cas des autres citoyens de la wilaya. « Nous n'avons pas de logement a octroyé à cette famille et nous ne pouvons pas l'aider à régler ses loyers. Il y a des milliers de cas similaires à cette famille et aucune priorité ne lui sera réservée ». Nous avons donné ici la réponse claire et nette du chef de la daïra de Batna lors d'un entretien téléphonique que nous avons tenu avec lui. Les représentants de la société civile réagissent : « Les membres des services de sécurité doivent passer en priorité… Les dirigeants de la société civile de Batna ne sont pas restés les mains croisées et multiplient les démarches pour venir en aide à la famille de l'ex-gendarme qui risque de se retrouver une nouvelle fois dans la rue. Ces derniers ont sollicité plusieurs organismes et institutions de l'Etat pour les alerter sur la situation de la veuve de l'ex-gendarme et de ses quatre filles. Sur instruction du directeur du cabinet de la wilaya, le directeur de l'action sociale a dépêché une équipe du Samu au chevet de cette famille, a-t-on appris. Ecoutons, Miloud, un représentant de la société civile de Batna : « Nous remercions le directeur de l'Action sociale qui a dépêché les éléments du Samu au chevet de la famille de l'ex-gendarme. L'équipe du Samu a proposé à la famille des colis alimentaires et vestimentaires. En revanche, la veuve de l'ex-gendarme qui souffre de plusieurs maladies trouve que les propos de la doctoresse du Samu sont démoralisants ». Selon notre interlocuteur, la doctoresse aurait non seulement indiqué qu'elle n'est pas en mesure de l'aider à se procurer de l'insuline et des médicaments relatifs à l'hypertension artérielle et les troubles du rythme cardiaque, mais aurait indiqué que la famille ne pourrait pas bénéficier d'un logement social. Avant de repartir, la doctoresse aurait ajouté : « On ne peut pas vous aider à obtenir un logement, allez pleurnicher chaque jour au siège de la wilaya ». S'exprimant au sujet de cette famille, les membres de la société civile n'ont pas manqué de déclarer que les membres des services de sécurité doivent passer en priorité comme fut le cas pour les membres de la famille révolutionnaire. Prenant la parole, Mme Aïda, une militante au sein de la société civile a indiqué, je cite : « Il est vraiment incompréhensible est malheureux que la famille d'un membre des forces de sécurité qui a consacré toute sa vie à défendre le peuple et la patrie ne pourrait pas bénéficier de quatre murs pour mettre sa veuve et ses filles à l'abri ». En somme, dans l'attente d'une solution adéquate, le « compte à rebours » a déjà commencé pour la famille de l'ex-gendarme qui pourrait se retrouver dans la rue dans les jours qui viennent.