Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, a donné des directives à l'effet de relancer et de renforcer le rôle des centres de formation relevant du secteur industriel, afin d'assurer une meilleure efficacité dans le développement des compétences et la maîtrise des différents métiers industriels, a indiqué mardi un communiqué du ministère. Le ministre a donné ces directives lors d'une réunion qu'il a présidée, lundi au siège du ministère, en présence des responsables des organismes sous tutelle, dans le cadre des rencontres d'évaluation qu'il tient avec les différentes composantes des secteurs industriel et pharmaceutique, précise le communiqué. Il s'agit, en effet, de l'Institut algérien de normalisation (IANOR), l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), l'Organisme algérien d'accréditation (ALGERAC), l'Office national de la métrologie légale (ONML), l'Agence de développement de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'innovation (ADPMEPI), le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR), l'Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED), le Groupement Algeria Corporate Universities (GACU), le Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA), ainsi que le Centre technique des industries mécaniques et transformatrices des métaux (CTIME). La réunion a porté sur les missions de chaque organisme, leur rôle dans le développement du secteur industriel, ainsi que sur plusieurs propositions visant à renforcer leur efficacité au service du secteur industriel et d'autres secteurs. M. Ghrieb a, dans ce cadre, donné "des instructions pour relancer et renforcer le rôle des centres de formation relevant du secteur industriel, afin d'assurer une meilleure efficacité dans le développement des compétences et la maîtrise des différents métiers industriels". Il a, en outre, fait part du lancement de l'élaboration de cinq (5) référentiels, sous forme de guides, portant sur les intrants et extrants industriels, les compétences nationales dans les métiers de l'industrie, les déchets industriels et les zones technologiques industrielles. Ces référentiels, précise le ministère, contribueront à la prise de décision au niveau des groupes industriels publics, au développement de l'ingénierie inverse dans le domaine industriel, à l'orientation des investisseurs et des start-up, et serviront également de références pour les différents centres de recherche.