Dans une note adressée à ses amis les puissants et gouvernants, Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, avait écrit : « Les personnes âgées vivent trop longtemps et il y a un risque pour l'économie mondiale, il faut faire quelque chose, rapidement ! ». À observer le rythme accéléré auquel viennent d'être votées les lois relatives à « la fin de vie » par plusieurs gouvernements européens, le message semble avoir été bien entendu. Et la recommandation amplement exécutée. À Preuve : la majorité des Etats européens a adopté la politique d'exécution des personnes âgées vulnérables. En l'espace de trois ans, à la faveur de la pandémie de Covid-19 cyniquement instrumentalisée, plusieurs pays ont légalisé « le permis de tuer » les malades, dénommé par euphémisme « loi de fin de vie ». Autrement dit euthanasie, qui rime avec nazi (eutha-nazie). Le dernier chef d'Etat européen à initier l'adoption d'une loi ouvrante, selon la terminologie euphémisante élyséenne, une « aide à mourir », est le président français, Emmanuel Macron. Mais en fait d'une loi pour une « aide à mourir », il s'agit plutôt d'une loi qui fait mourir. Qui nourrit la mort. Une loi assassine ! Quant à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), instance totalement inféodée aux lobbies atlantistes, conformément aux recommandations dictées par le capital occidental, elle avait, dans un arrêt du 4 octobre 2022, donné son feu vert à l'euthanasie (j'allais écrire Etat-nazi, tant les protagonistes de l'institutionnalisation de l'euthanasie œuvrent concomitamment à l'instauration d'un Etat nazi dans tous les pays européens otaniens, dont le prototype est incarné actuellement par Israël, Etat nazi qui pratique l'« euthanasie militaire » sur les populations civiles palestiniennes de Gaza, genocidées par Tsahal, « l'armée la plus morale du monde »). Ordinairement l'Union européenne, instance essentiellement économique et financière, s'implique rarement dans les questions sociétales telles que l'euthanasie et l'avortement. Or, ces dernières années, de nombreux Etats (autrement dit le capital occidental) ne cessent de faire pression sur le Parlement européen pour le contraindre à adopter une législation légalisant l'euthanasie. Pour rappel, euthanasie signifie faciliter la mort au moyen d'une injection ou administration d'une substance létale, par conséquent cela revient à provoquer la mort. Or, en l'espèce, le corps médical, totalement aligné sur l'idéologie belliqueuse et génocidaire de leurs gouvernants atlantistes, transgresse le Serment d'Hippocrate : « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». Si, depuis le début de l'ère moderne, le cabinet médical d'un médecin servait jusqu'à présent à soigner, à sauver la vie, dorénavant il servira à abréger la vie, à donner la mort, c'est-à-dire à tuer des patients. C'est un basculement anthropologique. Une entreprise étatique euthanasique génocidaire. En cette période de crise économique et, surtout, de guerre généralisée, donc de réarmement nécessitant des centaines de milliards d'investissement, l'euthanasie devient un moyen de régulation des coûts des retraites et de la santé. Autrement dit, pour les gouvernants et puissants européens l'euthanasie (médicale, sociale et économique) constitue une variable d'ajustement radicale censée réduire les coûts d'entretien de personnes « improductives », « inutiles » à la société. « On a l'impression que dans la start-up nation, les personnes non-productives n'ont plus le droit de cité », avait dénoncé Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron sur le futur projet de loi pour « une aide à mourir ». En ces temps troublés, le capitalisme occidental, renouant avec sa culture mortifère et ses démons génocidaires, s'apprête en effet à livrer à la mort, et sa jeunesse endoctrinée et ses seniors vulnérables. La première, par la guerre généralisée déjà engagée en Ukraine (bientôt étendue à la Russie, puis à la Chine, cible principale de l'OTAN). La seconde, par la politique d'euthanasie (politique d'Etat nazi) en voie de légalisation dans tous les pays européens. Quant au reste de la population européenne, elle est déjà précipitée dans la paupérisation absolue du fait des mesures sociales criminelles instaurées par tous les gouvernements européens : sanctions économiques irrationnelles contre la Russie, orchestration des pénuries des matières énergétiques, de l'inflation spéculative. Les populations européennes, après avoir été gouvernées par la peur (terreur) au moment de la pandémie de Covid-19 politiquement instrumentalisée, elles sont désormais gouvernées par la mort. La mort est devenue leur unique horizon (oraison) funèbre. L'Europe et son addiction à ses activités compulsives guerrières Ainsi, l'Occident, en particulier l'Europe, renoue avec son culte du meurtre collectif, ses traditions mortifères, ses mœurs macabres. Cela a commencé avec le Covid où l'Occident aura profité de l'opportunité virale épidémique instrumentalisée pour faire le vide démographique, c'est-à-dire purger ses habitants surnuméraires (sur 6 millions de décès liés au Covid, plus de 70% des morts ont été enregistrés en Occident décadent et sénile : 2,3 millions en Europe otanienne, 1,1 million aux Etats-Unis, sans compter les autres pays occidentaux, Australie, Canada, etc.). Cela continue avec la guerre en Ukraine, provoquée, attisée et alimentée par les pays atlantistes, première étape de la guerre généralisée planifiée par l'Occident belligène et génocidaire. Somme toute, l'Europe parachève sa politique exterminatrice, outre par l'application de mesures antisociales meurtrières, matérialisées par l'inflation spéculative socialement assassine et les pénuries énergétiques machiavéliquement orchestrées, par l'adoption de la loi légalisant la mise à mort des personnes âgées vulnérables. Ce n'est pas étonnant. Ni détonant. Au vrai, historiquement, depuis plusieurs siècles l'Europe vit constamment dans une atmosphère de guerre et d'extermination massive récurrente et écœurante. En effet, si l'Europe aura démontré sa prééminence et son excellence, c'est en matière de massacres intra-européens et extra-européens. Par ses fratricides guerres entreprises sur son sol chrétien (guerres de religion), comme par ses expéditions génocidaires coloniales, esclavagistes et impérialistes opérées dans les autres continents. Sans oublier ses deux Boucheries mondiales de 1914/1918 (20 millions de morts) et de 1939/1945 (60 millions de morts), perpétrées en plein siècle de la démocratie (bourgeoise), sur le continent européen prétendument « civilisé». Comme l'histoire des deux Boucheries mondiales nous le prouve : autant la bourgeoisie occidentale est incapable de contrôler les forces productives du fait de l'anarchie de son système économique capitaliste, autant elle est également incapable de maîtriser les forces destructrices qu'elle déchaîne lors de ses récurrentes guerres. Dans les périodes troublées, la bourgeoisie occidentale dévoile sa véritable nature barbare, ses pulsions meurtrières, sa hideuse figure psychopathique. Parlant de la première puissance impérialiste contemporaine (qui est « venue au monde dégoulinant de sang et de saleté par tous ses pores, de la tête aux pieds »), l'écrivain Oscar Wilde avait écrit : « Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. ». Au vrai, il aurait dû écrire « l'Occident ». En effet, qu'aura apporté l'Occident au monde, sinon une « civilisation » gadgétisée dépourvue de toute humanité et moralité, mais hérissée de guerres destructrices et génocidaires permanentes. A suivre… Khider Mesloub Décidément, l'Europe n'a jamais renoncé à son culte de la mort, à son addiction aux jeux de massacre, c'est-à-dire à ses activités compulsives génocidaires. Son Addiction aux crimes de masse n'est plus à démontrer. On peut dire que la Guerre est l'opium de la classe dirigeante européenne. Les dirigeants européens passent leur temps à se shooter à la poudre explosive, à se défoncer à mort (mais en faisant éclater les corps de leurs respectifs peuples et des autres peuples). L'Europe (et son avorton, les Etats-Unis, ce « Frankenstein étatique », devenu le monstre dominateur, incontrôlable et exterminateur du monde, sans oublier son dernier né, Israël) est dirigée depuis des siècles par des serial killers gouvernementaux. Des tueurs étatiques en série. Des chefs d'Etat psychopathes, qui n'hésitent pas à appuyer sans état d'âme sur le Bouton nucléaire (Hiroshima et Nagasaki), à ériger des camps d'extermination (Hitler), à décimer le jour de la fête des Libérations nationales du joug nazi des milliers d'habitants d'un pays colonisé, car ils se sont joints aux festivités des Libérations pour réclamer également l'indépendance de leur nation : l'Algérie (Sétif, Guelma et Kherrata, 8 mai 1945). Cette France massacreuse réitérera son entreprise génocidaire au cours des années 1954-1962 en exterminant 1,5 millions de martyrs algériens. Pour rappel, un tueur en série (serial killer) est un criminel auteur d'homicides qu'il réitère dans le temps. L'Europe, en l'espace de deux siècles, a commis les plus grands crimes de l'humanité, dans son espace géographique continental et dans tous les autres continents (guerres napoléoniennes, guerres de l'opium en Chine, guerres coloniales, guerres exterminatrices mondiales -1914-1918 et 1939-1945, guerres génocidaires, guerres de pétrole, guerres géostratégiques, guerres économiques, etc.). À titre informatif, un récent livre de David Michael Smith, Holocaustes sans fin : mort de masse dans l'histoire de l'Empire des Etats-Unis (New York : Monthly Review Press, 2023), a estimé que l'empire américain, cet avorton de l'Europe, est, à lui seul, responsable, ou partage la responsabilité, de près de 300 millions de morts. L'Europe et son addiction aux « jeux de massacre » Sur le chapitre de la planification industrielle de la mort, c'est-à-dire l'euthanasie, un autre argentier, conseiller des puissants, Jacques Attali, avait déjà préconisé cette solution finale médicalisée dans un livre publié en 1981 par Michel Salomon : « dès qu'il dépasse 60/65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte alors cher à la société. » (...) « En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement ». (...) « L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. ». Quand on sait que tous les gouvernants occidentaux inhalent la funèbre « philosophie attalienne » saupoudrée de sionisme suprémaciste et génocidaire, on comprend mieux pourquoi leur gouvernance exhale (exalte) la mort. Comme le notait un auteur, « l'euthanasie n'est qu'une mesure d'économie pour éviter d'avoir à construire de nouveaux hospices ». Dans la majorité des pays, notamment l'Europe, depuis toujours l'euthanasie est considérée comme un crime de meurtre passible de réclusion. Or, comme on l'a souligné plus haut, depuis peu, à la faveur de la pandémie politiquement instrumentalisée, de la crise économique et de la guerre généralisée en cours, les Etats européens s'appliquent à dépénaliser l'euthanasie. Et pour cause. « C'est l'ultime ruse du libéralisme pour faire des économies sur l'Etat-providence », comme l'a souligné Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'Etat, dans une interview accordée au journal Le Figaro. « Avec ce texte de loi (du gouvernement Macron), je redoute qu'il y ait plus de décès par défaut de sollicitude et d'accompagnement que de décès authentiquement souhaités », a-t-il prévenu. « La mort administrée va engendrer des économies non négligeables », a-t-il ajouté. En tout cas, selon ce haut fonctionnaire, avec la légalisation de l'euthanasie, le risque est que « la mort administrée s'applique en priorité aux plus pauvres et aux plus démunis. En Oregon, l'expérience a montré qu'avec le temps, les personnes à faibles revenus étaient surreprésentées parmi les candidats au suicide assisté et que les problèmes financiers occupaient une place croissante dans leur motivation ». « Nous risquons très vite de nous résigner à un monde où tous les « fatigués de la vie », les uns volontaires, les autres incités, pourront accéder à la mort, sans plus prendre en compte une maladie grave et incurable ou un pronostic vital », a-t-il averti. Surtout, quand on découvre que ce projet de loi remet aussi en cause des acquis importants. En effet, la procédure collégiale des lois Leonetti et Claeys-Leonetti fait place à une « décision individuelle du premier médecin prise après deux avis ». Jean-Marc Sauvé s'inquiète également du détournement de la loi de « fin de vie » par son extension à toutes les pathologies chroniques. « Aujourd'hui, le texte se veut centré sur les affections graves et incurables. Mais à l'étranger, on voit bien que les polypathologies, qui sont les maladies de la vieillesse, rendent éligible à la mort administrée ». Une chose est certaine, comme le rappelle à juste titre Jean-Marc Sauvé, « les soins palliatifs s'affaissent partout où la mort administrée s'étend ». Selon cet ancien vice-président du Conseil d'Etat, « la mort administrée représente une rupture anthropologique et un choix de société dont les plus faibles seront les premières victimes ». Au plan de l'éthique, selon les règles de déontologie, le corps médical n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort d'un malade. Cependant, dans les faits, est pratiqué ce que l'on peut qualifier de « lente euthanasie ». On distingue deux formes d'euthanasie : l'euthanasie passive et l'euthanasie active. Dans la première forme passive, devant un malade jugé incurable, le corps médical cesse tout traitement devenu inopérant, et débranche éventuellement les appareils de survie. L'euthanasie dite passive est assimilée juridiquement (jusqu'à sa dépénalisation récente) à une abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril. Aussi est-elle punissable d'une peine d'emprisonnement. Dans la seconde forme active, à la demande expresse du malade désireux de mettre un terme à sa vie, un parent ou un médecin l'aide à mourir. L'Europe planifie l'euthanasie de ses vieux et surnuméraires « La vieillesse est un naufrage. » avait dit Chateaubriand. Mais est-ce une raison pour favoriser son chavirement létal, la précipiter dans l'Outre-tombe, comme semble le planifier les pays européens avec la légalisation de l'euthanasie ? Il faut rappeler qu'avec la pandémie de Covid-19, dans les pays occidentaux les personnes âgées furent les principales victimes du « virus », décédées dans les hôpitaux sous-équipés ou les maisons de retraite transformées en mouroir. Mortes faute de soins. Tout s'est passé comme si la mort de ces millions de « vieux » avait été délibérément provoquée par l'incurie de la gestion sanitaire, matérialisée par l'absence de mesures de prévention efficaces destinées à protéger les maisons de retraite, et la défaillance de matériels médicaux dans les hôpitaux. Autrement dit, par la faillite de l'Etat, illustrée par ses manquements condamnables, sa gabegie funeste. Dans la plupart des pays occidentaux, la responsabilité de l'Etat dans cette tragédie de l'épidémie euthanasique est manifestement avérée, sa culpabilité établie. Certes, ce n'est pas la première « civilisation capitaliste » occidentale à s'adonner au rite de l'élimination des « vieillards », même si ce n'est pas pratiqué de manière ritualisée, permanente, officielle, mais circonstancielle comme lors des deux Guerres mondiales où le grand capital occidental avait sacrifié plus de 80 millions d'individus (cette fois de tous âges et en bonne santé) afin de déterminer quelle puissance impérialiste aurait l'hégémonie sur l'économie mondiale (tels sont les véritables mobiles de l'actuelle guerre généralisée démarrée en Ukraine). D'autres sociétés archaïques se livraient à ces sacrifices des aînés. En effet, dans certaines sociétés primitives, les « vieux » étaient abandonnés. Les Yakoutes, en Sibérie, expulsaient leurs aînés. Les Koriaks, les éliminaient. Les Esquimaux les laissaient périr dans la neige. Les Tchouktches les étranglaient après leur avoir réservé un ultime hommage offert sous forme d'une cérémonie festive. D'autres les bannissaient, livrés à eux-mêmes en pleine nature. Curieusement, cette « euthanasie européenne » des personnes âgées et vulnérables, préalablement opérée à la faveur de la pandémie de Covid-19, destinée à se généraliser grâce à sa légalisation, a une résonnance historique avec une opération de l'Etat nazi appelée l'Aktion T4, programme d'extermination de plus de 300 000 Allemands handicapés physiques et mentaux. L'Aktion T4, appelé aussi « programme d'euthanasie » est un véritable protocole d'élimination des handicapés physiques et mentaux mis en œuvre dès 1939 à la demande expresse d'Adolphe Hitler. À cet égard, ironie de l'histoire linguistique, il n'est pas inutile de relever que le terme euthanasie contient le mot (son) nazi (euthanazi), comme l'a écrit Lionel Chrzanowski : « De l'euthanasie à l'Etat nazi, il n'y a que quelques lettres d'indifférence ». L'Etat nazi voyait ces personnes comme une charge pour la société, n'ayant aucune utilité pour la nation. Les personnes à exterminer étaient sélectionnées par les médecins et réparties en trois groupes : celles souffrant de maladie psychologique, de sénilité ou de paralysie incurable, celles hospitalisées depuis au moins cinq ans ; et enfin celles internées comme aliénés criminels, les étrangers et celles qui étaient visées par la législation raciste nationale-socialiste. Dans l'optique des nazis, les faibles d'esprit et tuberculeux, les enfants atteints de malformations et les vieillards malades, étaient des individus improductifs, antisociaux, mais surtout un fardeau social pour le système sanitaire et financier de l'Etat. Ils étaient considérés comme de véritables « choses inutiles ». Aussi, l'assistance de ces personnes était un gaspillage, en particulier dans un contexte où le pays devait concentrer toutes ses énergies sur l'effort de guerre (aujourd'hui, en 2024, en Europe, pour le moment, excepté l'Ukraine et la Russie, la guerre est économique et sociale, mais elle ne va pas tarder à se transformer en conflagration armée généralisée, permettant de concrétiser à l'échelle mondiale le programme d'euthanasie planifié par le capital occidental). Les arguments eugéniques et d'hygiène sociale visant la création d'une pure race germanique (aujourd'hui le système capitaliste occidental, avec sa tentative de reconfiguration économique sur fond de destruction des secteurs obsolètes de l'économie et d'euthanasie sociale des personnes vulnérables en raison du coût de leur entretien et de leurs soins), vise à créer une nouvelle « race » – catégorie-classe sociale) de producteurs salariés numérisés et atomisés et de consommateurs isolés -désocialisés- d'e-Commerce, autrement dit une société avec moins de grandes unités-usines concentrationnaires – de production – sources de dangers de fraternisation de la classe ouvrière – et sans commerces physiques de proximité, devenus coûteux, désuets, non rentables) se mêlaient aux exigences utilitariste, chères aux libéraux. L'euthanasie rime avec Etat nazi Comment expliquer cette barbarie européenne à visage « démocratique » ? Le capitalisme occidental étant en crise mortelle, il tente de survivre par tous les moyens. Y compris en sacrifiant des dizaines de millions de ses surnuméraires par l'euthanasie. Et des dizaines d'autres millions de personnes en bonne santé des pays d'autres continents, par la guerre que l'OTAN s'apprête à leur livrer. Des conflits armés généralisés dont on entrevoit les prémisses avec la guerre de proxy génocidaire livrée par l'entité sioniste aux Palestiniens de Gaza pour s'approprier leur territoire mais, surtout, leurs gisements de gaz et de pétrole. De manière générale, cette politique d'euthanasie dépourvue d'humanité s'inscrit dans une « philosophie occidentale » de l'existence où l'intérêt individuel prime sur les besoins primordiaux collectifs, conception libérale particulièrement répandue parmi les classes dirigeantes occidentales cyniques et psychopathes, au sein des instances gouvernementales et entrepreneuriales européennes. La mondialisation a converti l'ensemble des oligarques et larbins politiques européens à la logique comptable en matière de rapports sociaux. Pour cette pensée marchande vénale fabriquée par l'Occident décadent, l'homme n'est pas la fin de l'organisation sociale et politique mais seulement le moyen de l'accumulation du capital. Enserré dans l'idéologie du culte de la performance (productivité) et de la compétition (concurrence pour les marchés) pour l'accumulation de profits et la valorisation du capital, « l'homme capitaliste occidental » (le ploutocrate) est assujetti à des impératifs économiques supérieurs : la conquête des parts de marché, l'accroissement de la productivité, l'expansion (valorisation) de la rentabilité des capitaux, l'extension illimitée de l'économie libidinale de la jouissance personnelle et du divertissement individuel (strictement pour le profit). De là s'explique que, pour le système capitaliste occidental, les individus ne sont dignes d'intérêt que dans la mesure où ils constituent une marchandise active, un objet dynamique capable lui-même de consommer d'autres objets qu'ils auront payés par leur travail salarié. Dès lors qu'ils perdent leur force productive génératrice de valeur et leur dynamique consommatrice, autrement dit ils vieillissent (retraités) ou deviennent inaptes au travail (chômeurs ou invalides), ils sont considérés par le capital comme des objets à charge, un coût dont il doit se décharger. Aussi, la reconnaissance de leur qualité humaine et de leur dignité sociale disparaît-elle au sein de la société capitaliste occidental. Corrélativement, doivent-ils se résoudre à accepter ou à commander leur disparition, leur dépérissement. Pour les gouvernants de l'Etat capitaliste occidental sans cœur, les personnes âgées ne constituent qu'un amas d'objets rouillés, d'ex-moyens de production destinés à être jetés à la casse... comme n'importe quelle autre marchandise obsolète. En vertu de la conception de l'obsolescence programmée chère aux libéraux, à l'instar de Schumpeter, fondateur de la théorie de la « destruction créatrice », les personnes fragiles, invalides, âgées, « inutiles », devenues surnuméraires, doivent ainsi abréger leur durée de vie, autrement dit se laisser mourir, du coronavirus ou de quelque maladie chronique inoculée par le système capitaliste pathogène via ses laboratoires virologiques de recherche de nouvelles armes létales. Plus exactement, c'est l'Etat qui se charge d'abréger leur durée de vie par leur mise à mort précipitée, au moyen de l'application de la politique d'« euthanasie sociale », dans le cadre de la conception malthusienne, cette mort volontaire, organisée par les gouvernements européens par leur incurie volontaire, pour résoudre à leur manière scélérate la question des fonds de retraites (déficitaires et insolvables) et du déficit de la Sécurité sociale, de la démographie surnuméraire. Pour les puissants occidentaux, désormais 20% de la population active suffiraient pour faire fonctionner l'économie mondiale. En réalité, cette politique euthanasique s'intègre dans l'idéologie néo-malthusienne, c'est-à-dire la gestion de la démographie par l'accroissement de la mortalité, autrement dit la programmation de la dépopulation de la planète opérée actuellement par la pathologisation des populations (contamination virale, infection bactérienne, dégradation psychologique, aliénation sociale), la planification de la destruction de millions d'emplois occasionnée par la robotisation de l'industrie et la dématérialisation de l'économie (désignés sous le nom de Grand Reset). Avec, comme corollaire, la paupérisation généralisée de centaines de millions de personnes privées de revenus, et, à court terme, la propagation de la famine, donc l'explosion de la mortalité. À cet égard, il est utile de rappeler que, bien avant le début de notre millénaire apocalyptique (marqué par deux profondes crises économiques en l'espace d'une décennie – 2008 et 2020/2024 -), à la fin du siècle dernier, lors de la réunion des principaux dirigeants du monde capitaliste, tenue à Hôtel Fairmont de San Fransisco en 1995, cinq cents convives (parmi lesquels figuraient George Bush père, Margaret Thatcher, Václav Havel, Bill Gates, Ted Turner, Zbigniew Brzezinsky) avaient envisagé que, dans la future société hautement technologique, 20% de la population active suffiraient pour faire fonctionner l'économie mondiale. En d'autres termes, 80% de la population mondiale deviendraient inemployables, donc inutiles, surnuméraires. Avec la volonté du grand capital occidental d'accélérer actuellement la robotisation et la dématérialisation de l'économie, donc l'expulsion de millions de salariés de la production, les prévisions des puissants du monde se concrétisent. Et, par extension, le programme d'élimination des surnuméraires en voie d'exécution par les autorités étatiques, ces succursales du grand capital financier. Cependant, une embuche imprévue se présente sur la route des convives malthusiens de l'Hôtel Fairmont. Quelle fraction du Grand capital international commandera à son profit l'armée des salariés aliénés, ces 20% de la population active enchaînée ? En 1995 l'émergence de la « super puissance » chinoise (1,4 milliard d'individus solidement encadré par un gouvernement totalitaire) n'était pas encore évidente. En 2024, la superpuissance chinoise mène son expansion dans toutes les directions sous le programme des Nouvelles routes de la soie, entraînant la déroute de l'Alliance Américaine moribonde. C'est contre sa mort annoncée que l'Occident veut précipiter le monde dans l'apocalypse de la guerre généralisée pour tuer dans l'œuf les velléités hégémoniques du nouveau rival économique mondial, la Chine, ce Dragon asiatique de papier, dont le miracle économique se transforme actuellement en mirage économique.