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Publié dans La Nouvelle République le 14 - 07 - 2024

Au moment où certains pays connaissent un endettement abyssal et vouent leurs citoyens à la précarité, l'Algérie n'a pas de dettes et offre des emplois et des perspectives d'avenir à ses enfants. C'est tout le contraire dans certains pays occidentaux qui s'enlisent dans une situation catastrophique et chaotique sur le plan social. Ce n'est pas le cas de l'Algérie et ceci est à mettre sur le compte du Président. Les chiffres plaident pour le Président Tebboune et encouragent à le soutenir. Bien sûr, rien n'est parfait et il y a toujours des améliorations à apporter et comme je l'ai dit plus haut, l'Algérie est sur le bon chemin. C'est pourquoi tout le monde doit se sentir concerné et porter la candidature du Président en lui accordant une majorité qui lui donnera une légitimité par l'urne et le mettra dans une situation confortable pour mener à bien ses grands chantiers de reconstruction. C'est pour cette raison que toutes les forces vives de la nation, notamment les patriotes, doivent s'impliquer dans cette élection et aller de l'avant pour un meilleur avenir dans une Algérie forte avec son peuple et son Armée. Une économie et une armée fortes sont les gages de la souveraineté d'un Etat. C'est ce qui permet d'être réellement indépendant accompagné d'une autonomie alimentaire. Nous devons produire de nos mains ce que nous mangeons, et le Président a été clair à ce sujet. Il faut donc sortir de l'import import et insuffler une nouvelle dynamique de production nationale tant dans le secteur public que privé, ce qui est en train de se faire.
L'enjeu principal est de préserver le pays des différentes opérations de déstabilisation et à cette fin, il faut renforcer le front interne. Le Président est amené à poursuivre sa politique, notamment en s'appuyant sur les forces patriotiques et en neutralisant certains opportunistes qui veulent surfer sur la vague et œuvrer pour leur propre compte plutôt que pour celui de l'Algérie. Or, les intérêts de l'Algérie sont prioritaires, inutile de le préciser.
La drogue en provenance de notre ennemi de l'Ouest qui nous mène une narco-guerre doit nous amener à combattre de manière implacable ce fléau qui empoisonne notre jeunesse en nous intéressant aussi à ses dossiers connexes, comme celui de la communauté marocaine installée ici, surtout les irréguliers. Ce dossier devrait être impérativement étudié, car sachant la soumission des Marocains à leur monarchie, laquelle est soumise à Israël, cette population marocaine implantée en Algérie constitue une bombe à retardement.
Les forces vives de la nation doivent se mobiliser autour de notre Président, de notre Armée et de nos services de renseignement. Un pays sans Armée forte n'est pas un pays, encore moins un Etat. L'Algérie doit faire face à une situation géopolitique internationale compliquée et notre pays sait faire face, comme il l'a montré maintes fois tout au long de son histoire. L'Algérie doit aussi faire bloc contre ses ennemis que nous connaissons tous, que ce soit le Makhzen marocain, les cercles sionistes, pour ne citer qu'eux. Cela nécessite un consensus national et aussi une vigilance de tous les instants vis-à-vis des traîtres qui savent s'adapter et se fondre dans l'environnement. Un traître restera toujours un traître, même s'il change de langage et semble se soumettre.
La réélection du Président est un projet national qui doit aboutir à un consensus dirigé vers une Algérie nouvelle, idée qui n'a rien d'abstrait. Le monde nous regarde et nous guette. Au moindre faux pas, nous subirons les foudres de tous les ennemis de l'Algérie qui sont réunis et qui ont élaboré des stratégies communes pour démanteler notre pays. Cela n'a rien d'une vue de l'esprit, c'est la réalité toute crue. Les différentes alliances entre les résidus de la Issaba et la Issaba elle-même, et puis les cercles occultes derrière les mers ne sont pas une légende. L'union sacrée des traîtres terroristes de ''Rachad'' et du ''MAK'' avec la Issaba existe bel et bien. Tout cela correspond à une feuille de route sioniste qui entend faire payer l'Algérie pour ses positions.
Les perspectives d'avenir ne peuvent être construites que sur des réalisations et malgré le temps court du mandat présidentiel qui s'achève, ces réalisations se sont produites et ont concerné divers domaines, apportant des améliorations dans la vie des classes défavorisées. A présent, comme l'a dit le Président, il s'agit de miser sur la classe moyenne qui est garante de stabilité et qui a été foudroyée par la Issaba. Le Président Tebboune a besoin du soutien de tous les patriotes algériens car il s'agit de la survie de la nation à travers le Président. C'est l'Etat-civilisation qui est en jeu et chaque Algérien sait que l'Etat-nation est menacé de toutes parts. L'Algérie qui a retrouvé sa place sur la scène internationale doit aussi retrouver sa place dans l'économie mondiale avec des réalisations comme Gara Djebilet et d'autres richesses comme le phosphate et les terres rares, avec la création de stations de dessalement de l'eau de mer, ou le travail de transformation du gaz, etc.
On a vu aussi les efforts consentis par l'Algérie
au niveau de l'agriculture
Et donc, ce premier mandat du Président Tebboune qui a commencé difficilement avec la crise du Covid-19 se termine avec des réussites impressionnantes et notamment, il faut le souligner, avec un triomphe de l'Algérie à l'international au sein de l'ONU et, malgré les attaques qu'elle subit, notre patrie reste authentique et indépendante, souveraine dans ses décisions et attachée à ses principes de soutenir les causes justes. Nous vivons des moments historiques et cette élection s'inscrit dans un grand mouvement de l'histoire. Après deux décennies de stagnation et même de régression où l'Algérie a failli basculer dans le chaos, nous sommes en train de renouer avec la réussite et avec le développement. L'Algérie n'est pas seulement riche par ses richesses naturelles, elle l'est aussi par son peuple qu'il faut mobiliser à nouveau. C'est la raison pour laquelle il faut s'impliquer et encourager le peuple à aller voter, car nous allons vers le meilleur.
Venons-en à présent au volet économique
Le Président Tebboune a réussi, au cours de son premier mandat, à commencer à inverser quarante ans de politique de bradage de la souveraineté nationale au nom du libéralisme économique, ponctuée par une décennie de prédation qui promettait d'emporter le pays dans l'inconnu. En renouant de manière courageuse avec la politique souverainiste, de développement économique et de justice sociale des années 60-80, le Président Tebboune a non seulement sauvé l'Algérie d'une crise majeure, mais il a mené la politique désirée par une majorité d'Algériens, car en accord avec les traditions séculaires et les aspirations profondes de l'Etat-civilisation algérien (ou du Maghreb central).
Nous pouvons mettre à l'actif de ce premier mandat quatre grandes orientations qui doivent devenir des réalisations irréversibles avec l'appui des patriotes. En premier lieu, la réaffirmation, que l'on espère définitive, de la propriété publique du foncier économique (agricole, industriel, touristique et urbain) et sa réorganisation par la concession privée. Ce modèle de concession, s'il est bien mené, devrait permettre d'atteindre un équilibre entre les profits des vrais investisseurs privés et une juste rémunération de la collectivité, tout en maintenant un contrôle collectif et légitime de l'usage des biens publics afin d'éviter les détournements massifs opérés au détriment de l'intérêt général, par exemple par les forces rentières connectées au pouvoir politique et administratif au cours des quarante dernières années.
L'orientation prise de manière définitive, semble-t-il, renoue, de manière modernisée, avec les formes de propriétés traditionnelles de notre Etat-civilisation (biens archs ou habous) qui ont permis de trouver un équilibre entre propriété collective, propriété privée et développement économique infusant un équilibre de long terme à notre société.
En second lieu, la nouvelle politique industrielle renoue également progressivement avec l'approche des années 70-80 d'intégration de la valeur ajoutée en Algérie depuis l'extraction des matières premières (agricoles ou minières) jusqu'aux produits semi-finis ou, mieux, finis. Elle commence également à matérialiser les promesses des politiques industrielles sectorielles dans les 12 secteurs stratégiques initiées entre 2008 et 2012 via la relance de grands projets d'exploitation minières (fer, zinc, phosphates), abandonnés depuis le début des années 80, combinés à des projets de transformation industrielle avec des partenaires stratégiques des BRICs en Algérie. De même, le secteur des hydrocarbures s'est vu fixer un objectif de conservation de 30% de la valeur ajoutée en Algérie à terme, ce qui ne pourra être réalisé qu'en remettant à l'honneur le plan Valhyd abandonné en 1980 par le transfert budgétaire criminel de 300 millions de dollars de l'édification du complexe GNL de Skikda vers la construction du complexe de Maqam Echahid.
Par ailleurs, l'intégration intra et intersectoriel redevient un mot d'ordre général pour les grands groupes publics, qui redeviennent, dans la politique gouvernementale, les fers de lance de la politique industrielle et de la création d'emplois à valeur-ajoutée.
La première étape a consisté à reconstituer les grands groupes intégrés publics couvrant un secteur entier comme dans les années 70, notamment pour les industries mécaniques ou sidérurgiques ou la production d'engrais, en aval des ressources minières (fer, zinc, phosphates, etc.). La seconde étape est de doter ces groupes de plans de charge conséquents via les importants projets d'infrastructures (barrages, routes, chemins de fer), de construction de logements ou de production d'engrais pour le développement de l'agriculture. Cette orientation permet d'entrevoir clairement, et pour la première fois, la fin de la démolition et du bradage du secteur public industriel initié au début des années 80. Cette nouvelle approche pour le secteur public industriel marque également une rupture avec les discours lénifiants des forces rentières compradores du seul salut par l'intégration dans les chaînes de valeur internationales, c'est-à-dire, pour parler crûment, l'acceptation du néo-colonialisme économique comme seul horizon pour notre pays.
En troisième lieu, le Président Tebboune a su résister au programme scélérat préconisé par la Banque mondiale de remplacement des subventions des biens de consommation généralisées à l'ensemble des citoyens algériens par des subventions ciblées réservées aux seules catégories défavorisées. S'il avait été mis en œuvre, il aurait porté un coup terrible à la nature sociale de l'Etat algérien, à sa compétitivité et à la paix sociale en Algérie en créant d'immenses troubles sociaux en période comme celle du Covid-19, comme on l'a vu dans de très nombreux pays. Mais il ne s'agit-là que d'une première étape. Il faut enterrer définitivement ce programme reposant sur le gonflement artificiel de 70% du montant des subventions concernant les carburants et l'énergie.
En effet, le FMI et la Banque mondiale calculent de manière malhonnête le montant des subventions selon la méthode des subventions dites implicites, c'est-à-dire comme des manques à gagner pour Sonatrach dus à la vente sur le marché algérien par rapport à la vente du pétrole brut sur les marchés internationaux à un prix beaucoup plus avantageux au lieu de ne comptabiliser que le montant des subventions directes, c'est-à-dire la compensations par l'Etat à Naftal et Sonatrach pour des ventes à perte par rapport au coût de production, subvention directe qui n'existe pas dans le cas algérien puisque les prix de ventes sont supérieurs aux coûts de fourniture. En revenant à un calcul au cout réel, on dégonflera le montant des subventions de 70%, ce qui tordra le cou à l'intérêt du ciblage difficile et dangereux à mettre en œuvre.
En quatrième lieu, le Président a encouragé la substitution des importations par la production locale, allant jusqu'à l'arrêt des importations lorsque la production locale couvre les besoins nationaux, ce qui donne une incitation supplémentaire à la production sur l'importation pour les acteurs économiques.
Même si ces politiques de restrictions quantitatives doivent se combiner rapidement à un rééquilibrage par la dévaluation du dinar comme nous le préconisons plus loin, elles envoient un signal positif sur la volonté et la capacité de l'Etat à encourager la production locale en substitution des importations.
Au cours du second mandat du Président Tebboune, les forces souverainistes et de progrès social appellent à l'arrêt de programmes gouvernementaux inefficaces ou dangereux pour notre souveraineté et notre prospérité et à l'adoption d'autres mesures audacieuses pour assurer la prospérité de notre peuple.


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