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Les minéraux industriels: Entre thésaurisation et exploitation immédiate
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 01 - 2024

Il est fort inextricable, pour le décideur politique en général, de satisfaire toutes les couches sociales, devant l'impératif d'arbitrer dans une question de développement ou une question d'ordre social, quelle qu'elle soit, dans un pays ou un ensemble de pays quelles que soient leurs options socio-politico-économiques.
Le recours aux différentes méthodes dites démocratiques adaptées, au besoin, à souhait, à tous les désidératas, finit, nécessairement, en y arbitrant par esprit de justice tout relatif. Les uns acceptent sans grande conviction, la décision prise. D'autres s'y opposent de différentes manières. Gens ordinaires et spécialistes posent alors, au travers des moyens médias, tribunes de plus en plus accessible, leur refus des décisions ainsi prises. Ce qui constitue des sources d'inconfort, de troubles et de perturbations de différentes intensités et méthodes. Et selon les systèmes politiques en place, d'hypothétiques aboutissants sont à attendre.
Nous consacrerons, restrictivement, la présente contribution aux projections de ces problématiques, au vécu des préoccupations s'y attachant et qui se posent en Algérie, depuis l'adoption du premier plan de développement en 1967 à ce jour, sous le vif et permanent conflit entre besoins quantitatifs et qualificatifs croissants des populations et les ressources limitées que procure la plus importante source des moyens de paiement extérieurs et ce, en dépit du saut qualitatif fait, autorisant tout espoir au travers de la hausse sensible des exportations hors hydrocarbures comptabilisées depuis 2021.
Nous nous y limiterons aux ressources minières industrielles, autres que les ressources énergétiques y compris l'uranium et autres, telles les terres rares; ressources minières industrielles dont l'exploitation a connu, depuis des décennies, un recul frôlant l'extinction totale, faute de volonté, jusqu'à 2022, de poursuivre l'exploitation des gisements ouverts ou d'entamer celle des gisements découverts. En effet, l'année 2022 connut une ferme volonté à engager l'exploitation de ces ressources, à l'instar du gisement de fer de Gara Djebilet dans la wilaya de Tindouf, du gisement de phosphate de ‘'Blad Hadba'' à ‘'Djebel Onk'' dans la wilaya de Tébessa, du gisement de zinc et plomb de « Oued Amizour'' dans la wilaya de Béjaia, du gisement de bentonite de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen, des gisements de baryte de ‘'Aïn Mimoun'' dans la wilaya de Khenchela et de ‘'Boukaid'' dans la wilaya de Tissemsilt, du gisement de manganèse de ‘'Kettara'' dans la wilaya de Béni-Abbès, des gisements ou gîtes d'or éparpillés, principalement dans la wilaya de Tamanrasset.
Nous renvoyons à d'autres opportunités, le traitement des autres gisements miniers situés dans d'autres wilayas et qui ne sont pas encore mis en exploitation ou qui ne figurent, encore même pas sur la carte minière du pays. Mais dont le Conseil des ministres du 3 juillet 2022 qui étudiait la situation de la mine de baryte de Tissemsilt, décida l'obligation d'élargir cette carte au grand Sud du pays pour la baryte en raison de sa relation avec les forages de recherche de pétrole, notamment. Cependant : (a) la question doctrinale autour de la préférence de l'exploitation immédiate des richesses naturelles au profit des générations actuelles à son renvoi aux temps futurs au profit des générations à venir, demeure, à jamais, sérieusement posée, même si la réponse à la question ne s'élève jamais au niveau de la complexe problématique posée ; (b) la problématique liée à l'exportation des minerais bruts ou des produits industriels dérivés qui en sont fabriqués en Algérie, est difficile à dénouer. Cette complexité réside dans celle du conflit tenace entre impératifs simultanés : besoins immédiats et pressants en moyens de paiement extérieurs et difficultés d'accès aux marchés extérieurs. La complexité est persistante même si l'espoir d'exporter des produits industriels finis au lieu et place des matières premières brutes, vient d'être mis haut, en tant que principe et objectif suprêmes à délai rapproché, par le président de la République lors de sa visite le 30 novembre 2023 à la wilaya de Tindouf pour notamment l'ouverture de l'exploitation et transformation du gisement de fer de Gara Djebilet et pour le lancement des travaux de réalisation de la voie ferrée y adjacente.
Nous traiterons successivement des gisements des minéraux sus cités, avec quelques détails liés à leur découverte, leur importance, leurs caractéristiques et les impacts de leur exploitation et transformation sur les objectifs stratégiques, tout particulièrement dans les domaines de la diversification économique, de l'intégration, de la substitution de la production nationale aux importations et exportations des hydrocarbures qui étaient exclusives jusqu'à 2021 et, enfin, à l'indépendance du pouvoir de négociation, sachant que ces objectifs constituaient toujours les buts du discours politique prospectif en matière économique de l'Algérie depuis le recouvrement de sa souveraineté nationale en 1962.
1- Le gisement de fer de Gara Djebilet
Le gisement est découvert en 1952. Sa non exploitation, jusqu'en 2021, peut s'expliquer par hypothèse par quatre handicaps abusivement colportés en public et en privé : (a) l'éloignement du gisement des régions d'industrialisation et d'exportation de presque 1800 km des côtes ouest de l'Algérie et de presque 2400 km du complexe sidérurgique d'El Hadjar-Annaba ; (b) la faible teneur, toute relative, du fer dans le minerai de fer brut ; (c) la teneur élevée, toute relative aussi, du phosphore dans ce minerai et ce, en raison des limites des technologies d'extraction et de traitement qui étaient disponibles durant les étapes précédentes, même si l'Algérie connaissait ses années fastes d'industrialisation durant la décennie 1970 dont, notamment, l'édification du complexe sidérurgique d'El Hadjar à Annaba et, enfin, (d) l'approche de développement économique depuis 1979 qui est en opposition totale avec celle de 1967-1978.
Mais la remontée à la surface de ce qui était caché au sujet des relations algéro-marocaines, eu égard aux données géopolitiques relatives au droit du peuple du Sahara Occidental à son autodétermination et à son indépendance, a toujours constitué un fond sournois chez le Maroc dans ses relations de coopération économique avec l'Algérie. Tout particulièrement dans ses rapports avec la convention conclue le 15 juin 1972 entre les ministres des Affaires étrangères du Maroc et de l'Algérie en application de « l'accord historique » intervenu à Tlemcen le 27 mai 1970 entre le Roi du Maroc Hassan II et le Président du Conseil de la Révolution, Président du Conseil des ministres de la République Algérienne Démocratique et Populaire Houari Boumediene. L'accord prévoit, entre autres, la création d'une Société Mixte algéro-marocaine (S.A.M) pour l'exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet. La convention, après ratification, fut publiée en date du 17 mai 1973(1), sous forme d'ordonnance, au Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire en date du 15 juin 1973. Cette convention stipule, dans le quatrième paragraphe de ses attendus, que : « considérant que l'Algérie est propriétaire du gisement minier de fer de Gara Djebilet, situé sur son territoire et relevant de sa pleine et entière souveraineté ».(2)
Les réserves du gisement en minerai de fer sont évaluées à 3,5 milliards de tonnes pour la seule superficie qui a été étudiée. Ce qui représente, approximativement, quelque 10 à 14 milliards de dollars d'exportations annuelles en contrepartie de quelque 40 à 50 millions de tonnes annuellement extraits à compter de 2026. Ceci représente quelque 15 à 20% de la valeur des exportations algériennes annuelles actuelles des hydrocarbures. Ceci, après la première période expérimentale s'étalant de 2022 à 2025 qui verrait extraire quelque deux à trois millions de tonnes de minerai de fer(3) et qui seront transportés par camions. Comme il est projeté que les investissements globaux pour l'exploitation du gisement s'élèveront à quelque 20 milliards de dollars pour extraire les 3,5 milliards de tonnes susvisés.
Quant à la teneur de fer et de phosphore dans le minerai brut de fer, de nombreuses recherches ont été faites jusqu'à 1964 puis en 1966 et qui furent reprises entre 1977 et 1979, en 1988, en 2007 et en 2008.
Les études effectuées en laboratoires permirent de relever la teneur de fer de 57% à 65% et de réduire celle du phosphore à 0,30% et même à 0,17% qui demeuraient, toutefois, insuffisantes, principalement pour la teneur en phosphore. Mais aujourd'hui, dans beaucoup de pays qui possèdent d'importants gisements de fer, des instituts et laboratoires réussirent de développer des méthodes et systèmes innovants en direction de l'enrichissement en fer de ces minerais et de les débarrasser du phosphore pour atteindre les normes souhaitées.
Le choix par l'Algérie de la Chine, comme partenaire ayant développé ses technologies dans ce domaine, pour l'exploitation du gisement de Gara Djebilet, vise assurément à atteindre cet objectif d'enrichissement de sa teneur en fer et de réduction de celle du phosphore. (4) La convention maroco-algérienne n'évoque pas l'industrialisation (la transformation) du minerai de fer brut de Gara Djebilet. Elle met l'accent sur l'exportation de ce minerai par l'un des ports marocains du moment situés sur sa côte atlantique. Par contre, le discours courant du côté algérien, en plus de l'exportation par cette voie d'une partie du brut du minerai, était d'industrialiser l'autre partie dans la logique de la politique d'industrialisation lourde qui atteignait son apogée durant la décennie 1970 sous la direction du défunt le président Houari Boumediene et de son ministre de l'énergie et des mines, le défunt Bélaid Abdessalem.
Il était largement répandu, avec insistance, qu'un grand complexe sidérurgique était envisagé dans la région de ‘' Moulay Slissen'' située à quelques quarante km au Sud de la ville de Sidi Bel-Abbès. Mais cette option a été rejetée par l'Assemblée Populaire de la wilaya de Sidi Bel-Abbès lors de son mandat (1979-1984), arguant que la wilaya était à vocation agricole.(5) ‘'Moulay Slissen'' est devenue actuellement un nœud de tri stratégique du réseau ferroviaire de la pénétrante reliant le Sud-Ouest algérien au Nord-Ouest du pays et l'Ouest à l'Est du pays au niveau des Hauts Plateaux, en voie parallèle à la ligne ferroviaire Nord qui a été dédoublée de Tlemcen à Annaba, à l'exception du tronçon ‘'Thénia (Boumerdès)-Bordj Bou Arréridj ».
A ce jour, l'Algérie n'a pas abandonné sa conviction stratégique quant à cette option d'industrialiser, en partie, en attendant de le faire en totalité, tout le minerai de fer brut extrait du gisement de Gara Djebilet, en exportant dans l'attente, une partie du minerai sous sa forme brute. Cette industrialisation est actuellement rendue permissible par les grandes capacités industrielles sidérurgiques installées en Algérie d'une part et, d'autre part, par l'accroissement de la demande mondiale sur le minerai de fer et sur les produits sidérurgiques. A savoir que :
1.1- Le complexe sidérurgique projeté à ‘'Béchar'' dont les capacités ne sont pas encore déterminées, destiné à la production du fer à béton et, notamment à la production des rails et traverses, actuellement importés, pour le chemin de fer nécessaires à satisfaire les besoins colossaux du plan stratégique national fort ambitieux pour l'extension du réseau ferroviaire au niveau national, absorbera une partie de ce minerai. Ce projet est programmé pour entrer en production en 2030 à la réception de la voie ferrée actuellement en cours de réalisation et qui doit relier, en passant par Tindouf, le gisement de Gara Djebilet à la ville de Béchar (connectée depuis 2010 au réseau ferroviaire national), dont le président de la république a posé la première pierre de réalisation lors de sa visite à Tindouf le 30 novembre 2023.(6)
Ce projet entrainera, dans sa dynamique, la remise en exploitation du gisement de houille de ‘'Minounet''(7) situé dans la région d'Abadla, mitoyenne de la ville de Béchar et qui fut fermé en 1962 comme celui de ‘'Kénadsa'' et d'autres en préférence de l'énergie électrique produite à base de gaz à celle produite à base de charbon. Il importe de souligner, à cet égard, que le complexe sidérurgique d'El Hadjar-Annaba, en cours, actuellement, de ressuscitation pour la deuxième fois, a recouru à l'importation d'une première cargaison de charbon et ferait appel à une deuxième cargaison à l'effet de parachever les phases de cette ressuscitation. C'est dire la confirmation de la nécessité de ressusciter le gisement de charbon situé dans la région d'Abadla (8) en excluant l'idée de recourir à ce charbon pour la production de l'électricité, comme tentait de le promouvoir quelques irrationnelles hypothèses ; ignorant que 99% du gaz, utilisé actuellement en Algérie, sont produits à base de gaz.(9)
1.2- De leur côté, les besoins en minerai de fer du complexe sidérurgique turc ‘'TOSIALY'' implanté à Arzew-wilaya d'Oran, augmentent sensiblement, du fait de l'extension en cours de ses capacités par la réalisation d'une nouvelle usine destinée à la production de l'acier plat, en rapport avec les nouveaux besoins algériens que suscite l'industrie des voitures en fort développement actuellement en Algérie. Cette nouvelle usine est prévue entrer en production durant le deuxième semestre de l'année 2024, portant les capacités totales de tout le complexe industriel, de trois millions de tonnes actuellement à six millions de tonnes après l'entrée en production de la nouvelle usine. Les postes d'emploi de tout le complexe passeront, alors, de 4000 emplois directs et indirects actuellement à 6000 emplois à l'horizon 2025 ; sachant que les débuts de la production dans la première usine remontent à 2013. Comme il importe de souligner que les exportations de cette usine a atteint un niveau de l'ordre de un milliard de dollars durant l'année 2022 et autant pour 2023 à destination de différents pays dans le monde.
1.3- Viennent s'ajouter à ces capacités de production, celles que fournit le complexe sidérurgique algéro-qatari de ‘'Bellara'' situé près de la ville de Jijel. A ce jour, le complexe fournit déjà quelques 2,5 millions de tonnes de différents produits, en attendant la réception, sous peu, des capacités équivalentes pour atteindre des capacités de production totales de l'ordre de cinq millions de tonnes.
Il importe de rappeler que les complexes d'Arzew et de Bellara utilisent actuellement, comme matières premières, des déchets de fer de récupération en pellets importés, d'un tonnage de l'ordre de 12 millions de tonnes et d'une valeur de estimé à un milliard de dollars, en attendant l'utilisation du minerai de fer du gisement de ‘'Gara Djebilet''(10) en raison de la baisse du rendement des gisements de minerai de fer de ‘'Ounza-Boukhadra'' situés dans la wilaya de Tébessa et qui, en raison de la baisse de sa teneur notamment, ne peuvent même pas satisfaire les besoins du complexe d'El Hadjar-Annaba une fois remis en production à ses capacités nominales de l'ordre de 2,0 millions de tonnes d'acier.
Ce qui portera les capacités de production d'acier de l'Algérie, déjà installées, à quelques 12-13 millions de tonnes en dehors des capacités de production attendues du complexe sidérurgique projeté à ‘'Béchar'' et des petites unités de production mixtes ou individuelles. Ceci augmentera d'autant leur équivalent en besoins en minerai de fer qui ne saura être satisfait que par l'exploitation pleine du gisement de Gara Djebilet.
2- Gisements de phosphate
Les réserves de l'Algérie en minerai de phosphate s'élèvent à 2,2 milliards de tonnes, en troisième rang mondial. Les gisements de phosphate se situent, principalement, à l'Est du pays dans la wilaya de Tébessa, dans la région de ‘'Djebel Onk''. L'industrie de transformation des phosphates pour produire des engrais azotés, phosphatés et composés, comme fertilisants pour différentes cultures, connus sous la formule classique NPK (N = Nitrogène ; P = Phosphore et K = Potassium), fut lancée en Algérie dès le début des années 1970, dans le cadre de la politique d'industrialisation lourde qu'a adoptée l'Algérie, à l'époque, en créant la Société Nationale de production des engrais ‘'ASMIDAL''(entreprise publique), et en réalisant le premier grand complexe industriel phosphatier à Annaba dans le double but d'exporter une partie des fertilisants et de satisfaire une partie de la demande nationale.
A cet effet, une voie de chemin de fer électrifiée a été réalisée entre le port d'Annaba et la zone d'extraction du minerai de phosphate, sur une distance de 388 km et qui vient d'être rénovée. Un dédoublement également électrifié de cette voie, fut lancé en réalisation au mois d'août 2023 et confié à des entreprises publiques algériennes qui ont acquis une expérience avérée dans le domaine.(11)
Mais le recul de la dynamique d'exploitation et de transformation des minerais dans la suite de la crise économique et industrielle qu'a connue l'Algérie à compter de l'année 1980/1981 et qui s'aggrava à compter de 1986 suivie du renvoi répétitif de l'exploitation de presque la totalité des gisements de différends minerais, s'étendit, également, aux gisements de phosphate. Depuis 2017, de nombreuses déclarations, officielles comprises, dans les différents moyens médias, autour de projets d'exploitation de ces gisements en partenariats stratégiques avec des entreprises indonésiennes, n'eurent pas de lendemains sur le terrain de concrétisation.(12)
Ce vœu ne sera finalement exaucé qu'en 2020 où le président de la république Abdelmadjid Tebboune élu le 12 décembre 2019, sous la pression continue de l'effondrement des cours de pétrole, avant leur redressement partiel mais éphémère à compter du 2021 car suivi de nouveau jusqu'à nos jours d'un autre profond recul, décida (le président de la république) le lancement de l'exploitation des gisements de phosphate de Tébessa et l'exploitation d'autres gisements de ressources minières du type de ceux dont nous avons traité ci-haut et de ceux dont nous traiterons plus loin dans notre présente contribution. A l'évidence, sur le plan méthodique, cette décision parait s'inscrire dans une vision novatrice dans le traitement des richesses minières nationales, en cohérence avec la nouvelle approche de développement économique du pays. Celle-ci consiste, contrairement à la conception problématique qui était répandue, à valoriser des ressources minières nationales au profit des générations actuelles, dans le but de créer, immédiatement, la richesse et d'édifier ses fondements reproducteurs, ses infrastructures et ses ressourcements permanents, au profit des générations postérieures. Une controverse que nous discuterons plus loin, dans les enseignements que nous tirerons de la présente contribution.
Pour la réalisation de cet objectif, un partenariat fut conclu le 22 mars 2022 pour l'exploitation de ce gisement entre deux entreprises publiques algériennes d'un côté: l'entreprise d'exploitation des gisements algériens ‘'ASMIDAL'' et l'entreprise publique algérienne d'exploitation des gisements miniers algériens ‘'MANAL'' avec une part de 56 % et, de l'autre côté, deux entreprises chinoises : ‘' Wuhuan ‘' et'' Tian'an'' avec une part de 44%. Ce Groupement, géant et intégré, vise l'exploitation et la transformation du phosphate avec un investissement de l'ordre de sept milliards de dollars. Le Groupement vise, également, à augmenter la production annuelle algérienne à quelques 5,4 millions de tonnes de différents extrants du gisement. (13)
Le projet transformera la richesse naturelle du gisement en engrais phosphatés, en ammoniac et en silicium. Il mobilisera beaucoup de ressources financières, humaines et techniques qui auront leurs effets sociaux et économiques directs dans quatre wilayas et des effets indirects dans sept wilayas. Il ouvrira 12000 emplois durant les travaux de réalisation et créera durant la phase de production quelques 6000 emplois permanents et quelques 24000 emplois indirects. Il est, par conséquent, attendu que l'Algérie, grâce à ce projet, se transformera en un des plus importants pays exportateurs des engrais et fertilisants dans le monde ; d'autant que le minerai brut du phosphate algérien, contrairement aux phosphates d'ailleurs, contient les trois éléments (NPK) composant les engrais et fertilisants.
La réalisation de ce projet se distinguera par une importante force d'intégration industrielle entre trois wilayas : (a) développement et exploitation du gisement de phosphate de ‘'Bled-El Hadba'' dans la wilaya de Tébessa, (b) la transformation chimique du phosphate à Oued -Kébrit dans la wilaya de Souk Ahras et (c) la production des engrais à ‘'H'djar-Soud'' dans la wilaya de Skikda et ce, en plus de la construction de quais dédiés au niveau du port d'Annaba, en partenariat avec l'entreprise chinoise dans le but d'exporter ces produits et d'utiliser les technologies les plus avancées pour la production de ces composants écologiques aux prix réduits pour valoriser la totalité des déchets dans l'intérêt de tous les autres secteurs, comme les travaux publics, les énergies renouvelables qui, réunies, concrétiseront la haute intégration du projet.
3- Le gisement du zinc et du plomb
Le gisement de zinc et de plomb dit d'(Amizour) s'étend sur une superficie de 234 hectares sur les frontières entre les deux communes de ‘'Thala Hamza'' et ‘'Amizour'' dans le village ‘'Ait Bouzid'' dans la wilaya de Béjaia. Le gisement compte quelques 34 millions de tonnes, extensibles à 54 millions de tonnes. Deux millions de tonnes de minerai de zinc peuvent en être extraits annuellement pour produire quelques 470000 tonnes de concentré de zinc et 30000 tonnes de concentré de plomb.
Les prix de ces minéraux connaissent des augmentations accélérées sur le marché mondial. Le prix d'une tonne de zinc atteint actuellement quelques 2271 dollars. Celui d'une tonne de plomb est de l'ordre de 1989 dollars.
L'exploitation et la transformation de ce gisement ne représentent aucun danger écologique, ni sur l'environnement, ni sur la population ; le procédé d'une exploitation souterraine étant adopté. Ce qui assure une protection, et du site et de la santé des populations des communes concernées.
Ces matières sont considérées comme des références internationales. Le ministre de l'Energie et des Mines procéda le 11 novembre 2023 à la pose de la première pierre (14) du complexe industriel devant traiter ce minerai dans le cadre d'un partenariat algéro-australien représenté du côté algérien par le Groupement de l'entreprise publique ‘Société Nationale des Resources Minières-SONAREM et du côté australien par l'entreprise ‘'australia Western Mediterranean Zinc (WMZ).''
Il importe de rappeler que l'Algérie a édifié une industrie florissante dans ce domaine durant la décennie 1970 en pleine politique d'industrialisation lourde, en réalisant un grand complexe industriel d'électrolyse chimique de zinc qui a été mis en production en 1970. Il se dresse encore actuellement comme témoin de cette époque, au port de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen et qui relève de l'entreprise publique ‘'ALZINC.'' Ses capacités annuelles sont de 42000 tonnes d'une production de divers dérivés du minerai brut de zinc et de différends composés miniers, d'acide sulfurique, de cuivre cathodique et d'autres produits secondaires issus du traitement industriel du zinc. A l'origine, ce complexe industriel utilisait le minerai de zinc du gisement ‘'d'El Abed'' situé à proximité des frontières Ouest de l'Algérie près de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen. La mine a vu ses activités s'arrêter en 2003 en raison, avance-t-on, de l'épuisement de ses réserves, économiquement parlant. Le recours aux matières premières importées s'ensuivit.
Le complexe industriel a connu beaucoup de difficultés en approvisionnement, en financement, en production, en atteinte à l'environnement et à la santé de la population. Mais sa restructuration en 2016 au sein du Groupement des industries minières non ferreuses (METANOF) dans le cadre de la restructuration du secteur public marchand industriel (SPMI) du 23 février 2015 qui a été graduellement mise en application après un gel qui alla de 2017 à 2022, le complexe d'ALZINC reprend progressivement ses activités de production après avoir, techniquement, solutionné le problème de la pollution et après avoir bénéficié de la décision présidentielle de remettre en production 51 entreprises publiques.
Il est attendu du complexe d'exporter 70% de ses produits qui sont labellisés sous la norme ‘'ISO'' (certifiée et classée à la Bourse de Londres.(15)
4- Gisements de bentonite et de baryte
4.1- Gisements de bentonite
A ce jour, deux gisements de ce minerai sont répertoriés. Le gisement de la région de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen et le gisement de la région de Mostaganem. Le minerai de bentonite est l'argile utilisé, par moment, dans le forage des puits de pétrole. Son filtrage et son activation en laboratoire, permettent de l'adapter à divers usages pharmaceutiques. La bentonite actuellement extraite en Algérie est, en totalité, destinée au forage des puits de recherche pétrolière.
La première usine de production de bentonite en Algérie ne fut mise en activité que le 26 septembre 2023 dans le bassin de ‘'Hammam Boughrara'' (daïra de Maghnia - wilaya de Tlemcen). L'usine produit annuellement quelques 20000 tonnes. Elle couvre, pour le moment, la totalité des besoins du pays, à côté d'exportations sporadiques de petites quantités vers d'autres pays producteurs de pétrole. L'usine s'installe sur une superficie de 175 hectares et emploie une centaine de travailleurs permanents.(16) Les réserves du gisement sont évaluées à quelques 10,4 millions de tonnes du minerai brut de bentonite.
La bentonite comme minerai argileux, possède des propriétés de silicates d'aluminium hydratés. Les différentes variétés de cette argile, selon leurs propriétés respectives, apparaissent en présence de l'eau. Ces propriétés permettent la fabrication des formes et le façonnage qui se transforment, après séchage et cuisson, en une matière céramique silicatée à usages décoratifs et culinaires. Après sa calcination à une haute température, elle forme, en mélange avec des minerais riches en oxyde d'aluminium, des ciments qui sont utilisés comme matières réfractaires, du genre des briques réfractaires qui sont utilisées pour couvrir les parois intérieures des fours dans les usines de ciment. Les propriétés de viscosité des différents types d'argiles sont vastes (industrie du papier, produits de beauté et autres). Les propriétés d'adsorption des différents types d'argiles jouent un rôle important dans l'agriculture et dans l'industrie (décoloration et autres). Les différents types d'argiles de ces superficies sont exploités en raison de leurs propriétés physico-chimiques.(17)
Dans le milieu naturel, les différents types d'argiles favorisent la fertilité des sols. Comme ils aident à capter les matières polluantes (différents insecticides à titre d'exemple) et à dresser des obstacles géo chimiques pour l'enfouissement des déchets. Ils aident, aussi, à renforcer la propriété de glissement par viscosité des boues utilisées dans les forages quelque soit sa finalité. Les minerais argileux constituent, également, des instruments de marquage des indices pétro-géochimiques : produits d'humidification hydrominérale, indices de diagnostic à postériori, caractéristiques chimiques et autres...(18)
Le prix de la tonne de bentonite dans les travaux de forage de recherches pétrolières varie de 120 à 180 dollars. En Chine, son prix varie entre 120 et 200 dollars la tonne. La taille du marché de la bentonite se situe annuellement au niveau de 20 miãliards dollars sur le plan mondial.(19)
Ces prix varient selon l'usage qui est fait de la bentonite, en raison de la large diversité de ses usages comme nous l'avons ci-haut exposé.
Nous déduisons, ici également, comme nous l'avons ci-haut fait pour les autres minerais, que tous les extrants de l'exploitation du minerai de bentonite de Maghnia répondent à des demandes nationales qui étaient totalement importées, jusqu'au lancement de l'usine de Maghnia en septembre dernier (2023). Et, en raison du large éventail des usages des produits de cette usine, comme sus-exposé, l'impératif d'élargir la carte de recherche et d'exploration de la bentonite à d'autres régions du pays, n'est plus à démontrer. Les indices prouvent que l'Algérie abonde de grandes réserves de ces minerais argileux qui seraient de l'ordre de 20 millions de tonnes (20) selon des évaluations crédibles. Il suffirait, pour leur découverte et leur exploitation et transformation, de découvrir les marchés extérieurs pour leur placement, ce qui contribuera, à coup sûr, à servir les objectifs stratégiques de diversification, d'intégration et d'indépendance économiques du pays.
Nous scellerons, dans la suite de présente contribution, cette approche en traitant de la baryte qui peut servir les mêmes objectifs stratégiques.-.
4. 2- Gisements de baryte
Le ministre de l'Energie et des Mines a présenté lors du Conseil des ministres du 3 juillet 2022, le projet de développement des gisements de baryte en Algérie. A ce jour, le pays dispose de quatre gisements de baryte avec un potentiel de production de 6,7 millions de tonnesE tous situés au Nord du pays : à ‘'Aïn Mimoun'' dans la wilaya de Khenchela, à ‘'Boukaid'' dans la wilaya de Tissemsilt, à ‘'Mellal'' dans la wilaya de Tlemcen et à ‘'Koudiat Safia'' dans la wilaya de Médéa(21), dont seuls deux gisements sont actuellement exploités : celui de Aïn Mimoun et celui de ‘'Boukaid'' qui produisent ensemble presque un tonnage de quelques 50000 tonnes de baryte. Les recherches minières ont permis, par ailleurs, de découvrir quatre autres gisements dans la région de ‘'Draissa'' au Sud-Ouest algérien près de Béchar. Ces gisements recèlent quelques sept millions de tonnes de baryte.(22) La décision fut prise, lors du même conseil des ministres, d'étendre la carte d'exploitation de ce minerai, à d'autres wilaya dans le Sud du pays.
La baryte produite actuellement est principalement utilisée, elle également, comme des boues lourdes dans des travaux de forage dans le cadre de la recherche pétrolière pour relever la densité des liquides de forage et éviter les fuites des gaz. Mais la baryte, en général, est utilisée dans les industries de peintures, dans les industries plastiques et dans l'industrie de papier.(23) Son pouvoir intégrant de l'industrie, comme nous le voyons, n'accepte aucun manquement au devoir de prospection et de recherche dans toutes les régions du pays pour la découvrir en raison de son potentiel industriel et de facilitation dans le cadre de la recherche du pétrole et d'autres mines.
5- Gisement de manganèse
Le gisement se situe à ‘'Kettara'' dans la nouvelle wilaya de Béni-Abbès où, relativement, les richesses naturelles minières déjà découvertes, autres que les énergies fossiles, sont réputées être moins importantes, même si la première carte incomplète des richesses naturelles minières du pays, le dément et que confirme celle des ‘'terres rares'' dans le monde et celle encore primaire des terres rares en Algérie.
Le gisement de ‘'Kettara'' se trouve à 130 km du chef-lieu de la wilaya et s'étend sur une superficie de deux km carrés. Il fut découvert en 1953. Par hypothèse, son exploitation n'aurait pas été décidée auparavant pour des empêchements liés à la faible teneur du manganèse dans le minerai brut et à l'éloignement du gisement des zones d'exportation et des régions nord à activités industrielles si peu existantes soit-elles au Nord du pays. Ce sont des hypothèses similaires à celles qui ont été ci-dessus retenues pour la non exploitation, avant aujourd'hui, du gisement de fer de Gara Djebilet avec, toutefois, cette différence de taille que constituent les considérations géopolitiques du Sud-ouest algérien en général et la région de Tindouf, en particulier.
Les réserves minières du gisement furent estimées en 1955 à quelque 2,972 millions de tonnes et ses réserves de manganèse-métal à quelque 1047564 tonnes.
Le manganèse-métal est utilisé à 95% dans les industries sidérurgiques et, tout particulièrement, dans le métal importé actuellement pour le soudage des rails de voies de chemins de fer dont la demande nationale est, à présent, galopante en relation avec la révolution exceptionnelle que connait actuellement le développement du réseau de chemins de fer en Algérie. Quant aux 5% restants, ils sont destinés aux industries chimiques.(24)
Aussi évidents, ici également, les services rendus aux facteurs de diversification et d'intégration économiques et d'indépendance par rapport aux exportations des hydrocarbures et par rapport aux importations des intrants industriels et des produits de consommation en plus de l'obligation d'un développement plus juste et plus soutenu des régions du grand Sud du pays.
6 - Gisements ou gîtes d'or
L'importance qu'accordent les algériens en général, à l'or comme bijoux d'ornement et de beauté, ou comme moyens de thésaurisation en prévision de moments difficiles qu'ils ne souhaitent pas voir venir, est en déphasage avec l'absence d'intérêt chez l'opinion publique au sujet de son rôle comme complément des réserves de change du pays ou comme moyens de ses paiement extérieurs. Cet intérêt demeure limité au niveau des autorités politiques supérieures du pays. Même la publication des statistiques relatives aux réserves d'or du pays dans le rapport annuel de la Banque d'Algérie et dans quelques déclarations officielles relativement osées par excès à des moments sporadiques, n'ont pas suscité de curiosité chez l'opinion publique.
Si le stock d'or de l'Algérie est classé parmi les plus importants dans le monde et dans le monde arabe et est classé en tête des pays africains, atteignant un niveau de 173,4 tonnes ou un équivalent de 10 à 12 milliards de dollars américains selon la parité du dollar durant la période allant du début de 2022 à avril 2023,(25) les données relatives à la production de l'or en Algérie se limitent : (a) à l'unique entreprise nationale qui en est en charge (l'entreprise publique ‘'Amesmist'' de la wilaya de Tamanrasset) ; (b) aux efforts de l'Etat dans la lutte contre la prospection et l'exploitation sauvages et clandestines de l'or dans les wilaya du grand Sud et (c) aux résultats de la décision des pouvoirs publics dans le domaine de l'organisation artisanale de l'exploitation des gisements ou gîtes d'or à compter de 2021.
Dans ce cadre, 178 permis de recherche ont été attribués aux coopératives de jeunes organisées sous forme de petites entreprises créées avec l'aide des pouvoirs publics. Ces petites entreprises ont pu produire quelques 250 kg d'or en 2021.
Depuis sa création, cette organisation artisanale aura produit quelque 137,9 kg d'or;(26) sachant que la production algérienne d'or aura atteint, en 2020, de 56 à 58 kg et que la production totale d'or de l'Algérie de 2006 à 2021, n'aura atteint, que quelques 6,8 tonnes. Ce qui nécessita l'engagement de la réorganisation de cette activité.(27)
Nous n'avons pas épuisé, au travers de cette contribution, tous les minéraux industriels découverts par l'Algérie avant 1962 et durant la décennie 1970, et qui abandonnés ou dont l'exploitation a été différée partiellement ou totalement. Nous nous sommes contentés de ce qui a été retenu pour être exploité en raison de son caractère jugé stratégique depuis 2021et 2022. Et nous en avons différé beaucoup à une autre opportunité, si Dieu le veut. Comme nous avons exclu, de notre centre d'intérêt, les terres rares ou minéraux rares dont nous avons déjà eu à traiter, par ailleurs, le caractère stratégique ; même si les évolutions géostratégiques planétaires rendent impératif de reprendre leur dossier sous l'angle sécuritaire.
Nous avons ainsi tenté de répondre indirectement à la problématique au sujet des différentes générations à servir par les richesses dont le bon Dieu a bien voulu doter l'Algérie et que nous nous sommes posée à l'introduction de la présente contribution. Nous nous sommes alors convaincus de l'impératif du retour instantané à l'exploitation de toutes les richesses et de l'impératif d'activer la recherche minière dans le but d'en découvrir d'autres. Ici, nous n'inventons rien. Des directives fermes ont été données à cet effet par l'autorité suprême du pays et un programme de recherche et d'exploitation minières a été lancé à partir de 2021 pour 26 projets à effets structurants et à valeur ajoutée élevée dans 25 wilayas du pays et dans des domaines sensibles : le cuivre, le manganèse, les sels, les projets polymétalliques, les matières premières minières réfractaires, la bentonite, le feldspath, le souffre, le lithium, les pierres semi-précieuses et le quartz minier,(28) de nature à servir, sûrement, les objectifs de diversification et d'intégration économiques, d'équilibre et d'indépendance pour les temps et les génération à venir avec de plus gros espoirs.
Notes
(1) Ordonnance n°73-21 du 14 Rabiâ Thani 1393 correspondant au 17 mai 1973, portant ratification de la convention de coopération entre le Maroc et l'Algérie pour l'exploitation du gisement de Gara Djebilet signée à Rabat le 3 Joumadi Oula 1392 correspondant au 15 juin 1972
(2) Le journal Ech Chourouk. Interview avec un ancien ambassadeur algérien au Maroc
(3) https//www.aps.dz
(4) Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Agence thématique pour la recherche en technologies. Département de programmation des projets de recherche: traitement du minerai de Gara Djebilet. Code du projet: PEM012017:
(5) TOU Mokhtar. Rapporteur de la commission économique de l'Assemblée Populaire de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Mandat (1979-1984)
(6) Algérie Eco. https//. Algerie-e.
(7) Algérie Eco. Gisement Minounet- Béchar-facebook/ https//www.elmoudjahid...
(8) Journalistes Ecriva...https//www.ine-asso...
(9) Mohamed Arkab. Ministre algérien des l'Energie et des Mines. Oran le 24 juin 2019.
https//www.algerie-eco.com .
(10) Prix du fer de récupération importé est de 0,19 euro le kg ou l'équivalent de 190 euros la tonne ou 176,7 dollars au cours du 6 décembre 2023.
(11) Benabderrahm... lechiffredaffaires.dz (https//lechiffredaffair...)
(12) Amar TOU. Algérie, Problématique Economique et Impératif Mondial, août 2 22. Pages 536 et 537.
(13) ENERGY MAGAZINE 12 AVRIL 2022
( 14El Moudjahid.Ç https/www.elmoudja.../Algerie Eco. https/www. Algeri-e...
-Le jour d'Algérie https//lejourdalgerie...
(15) Qui sommes-nous? apa-alzinc.dz . https//spa-alzinc.dz/cn-onec.dz https//www.cn-onec. ...
Zeghdar.lanc... aps. Dz Lsamedi 12 février 2022 -
(16) Algerie Eco. https//www. Algeeie-e...
(17lihosts.com. https//www.mmedihots.com
(18)1 Mebarki Walid. Controle de la qualité de bentonite Ecole Nle Polytec. Projet de fin d'études pour l'obtention du titre d'ingénieur d'Etat en génie minier. Chapitre premier. P. 2 et 3. Année 2010.2019
(19) Alibaba. https//www.alibaba.
(20) Minéraux industriels . Lihosts.com 10 janvier 2021.
(21) MINISTERE DES MINES 20232 APS. https//www.aps.dz
(22) Minéraux ind...mm.edihosts.com 10 janvier 2021
(23) El Moudjahid. Mine de Baryt....elmoudjahid.dz. Mine de barite: un gisement à exploiter.14/12/2023.
(24) Algeria Press Service https//www.aps.dz
(25) Déclaration de politique générale du gouvernement du 3 octobre 2022.pour la période septembre 2021 à août 2022Exoloitation a...algero-eco.com
(26) Déclaration du ministre de l'Energie et Mines Mohamed Arkab le 5 janvier 2021 à la radio algérienne
(27) Algérie PRESS Servi...https//www.apsdz
*Economiste, ancien ministre


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