Jeudi 18 juillet, jusqu'à minuit, délai légal de rigueur, les prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre prochain ont déposé leurs dossiers de déclaration de candidature au niveau du siège de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) au Palais des nations (Alger).Munis de leurs formulaires de souscription des signatures individuelles, ils ont été accueillis au siège de l'ANIE par le président de l'instance, Mohamed Charfi, avant de déposer leurs dossiers. C'est dans l'après-midi du jeudi que Abdelmadjid Tebboune a déposé son dossier. Dans une déclaration à la presse, il a réitéré ses remerciements à tous les partis, organisations et instances qui ont apporté leur soutien à sa candidature, ainsi qu'à l'ensemble des citoyennes et des citoyens qui ont pris la peine de se déplacer dans les communes pour signer les formulaires de souscription. Il a souhaité que sa «candidature à l'élection présidentielle du 7 septembre soit acceptée par l'ANIE». Abdelmadjid Tebboune a, par ailleurs, félicité les nouveaux bacheliers à qui il a souhaité un parcours universitaire couronné de succès, tout en adressant ses vœux de réussite à l'avenir aux candidats n'ayant pas réussi cette année. Il a également souhaité bonne chance aux athlètes algériens qui prendront part dans quelques jours aux Jeux olympiques de Paris. Le secrétaire général du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a également déposé, jeudi, son dossier au siège de l'ANIE au Palais des nations (Alger). Dans une déclaration à la presse après le dépôt de son dossier, Youcef Aouchiche a précisé que son parti avait «décidé de participer à la prochaine Présidentielle et de ne pas la boycotter car étant convaincu de son importance», soulignant que son programme «ambitieux» s'adressait à «toutes les franges et catégories sociales dont nous défendrons les intérêts», a-t-il dit. Le secrétaire général du FFS a expliqué que son programme électoral, élaboré après un diagnostic de la situation, sera «porteur d'espoir, de confiance et de changement face aux campagnes visant à semer le désespoir». Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a, lui aussi, déposé son dossier, jeudi, au siège de l'ANIE au Palais des nations (Alger). Dans une déclaration à la presse après le dépôt de son dossier, Hassani Cherif a souligné l'importance de l'échéance du 7 septembre, soulignant qu'«en tant que parti actif sur la scène politique, le MSP se doit d'être présent avec son candidat et son programme». Il a rappelé que sa candidature «a reçu le soutien du Mouvement Ennahda et de nombreux citoyens», faisant remarquer qu'«il s'agit de la deuxième élection après le Hirak populaire pacifique qui a rassemblé les Algériens autour de la réforme et du changement». Pour le candidat du MSP, cette échéance constitue «une opportunité pour la réforme, le changement et le dépassement de toutes les contraintes politiques, sociales et économiques qu'a connues l'Algérie par le passé». C'est aussi une occasion pour «se tourner vers l'avenir de ce pays à la lumière des mutations régionales et internationales», a-t-il estimé. Pour rappel, l'Autorité indépendante statue sur la validité des candidatures à la Présidence de la République par décision dûment motivée, dans un délai, maximum, de sept jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. L'ANIE transmet à la Cour constitutionnelle ses décisions relatives aux candidatures accompagnées des dossiers des candidats dans un délai n'excédant pas les 24 h, à compter de la date de l'annonce de ses décisions. La décision de l'Autorité indépendante est immédiatement notifiée à l'intéressé. Après l'examen des recours éventuels, la Cour constitutionnelle valide, par décision, la liste définitive des candidats à l'élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai, maximum, de 7 jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l'Autorité indépendante. Le retrait du candidat n'est ni accepté ni pris en compte après la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle, sauf en cas d'empêchement grave légalement constaté par la Cour constitutionnelle ou en cas de décès de l'intéressé. Les candidats retenus commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin et s'achève trois jours avant la date du scrutin.