Les premiers hymnes nationaux résonnent à peine dans les arènes des JO du cynisme généralisé, que l'Occident se drape déjà dans l'étendard de l'infamie. A Washington, en offrant une impensable tribune au boucher de Gaza, Benyamin Netanyahou, sous la coupole du Capitole, à Paris, en réservant aux athlètes de l'Etat génocidaire israélien un traitement de faveur intolérable, dont n'ont pas bénéficié les athlètes russes, voués aux gémonies. Les jeux du cirque de la Ville Lumière n'ont pas été encore officiellement inaugurés, avec une féérie grandiose qui n'éblouira que ceux qui ont des oeillères sur les yeux, qu'ils sont déjà gangrenés par un deux poids deux mesures odieux. S'il est de bon ton aux JO de Paris de brandir le drapeau israélien entaché du sang des milliers de martyrs palestiniens, dans les gradins des stades, notamment du Parc des Princes, la riposte est toute trouvée... Le soutien fervent à la Palestine s'expose aux yeux de tous et se fait entendre, comme ce fut le cas hier par des supporters venus assister au match de football Mali-Israël. Ils ont hué l'hymne israélien, tout en déployant des étendards palestiniens et en formant le slogan « Free Palestine » avec leur T-shirt. On ignore ce qu'il restera de ces JO de l'hypocrisie occidentale banalisée, si ce n'est que leur deux poids deux mesures, dont l'oligarque Macron se fait fièrement le porte-drapeau, est d'une violence inouïe, tant il est immoral.