L'histoire des Jeux Olympiques est faite de records et d'exploits. Un monde de héros mais aussi un monde où les perdants peuvent devenir des athlètes salués par la foule qui rencontrera leurs exploits, leurs médailles mais aussi leurs échec. L'ouverture officielle des JO Paris 2024 a eu lieu vendredi sous la pluie, à six kilomètres, en plein cœur de Paris hors d'un stade comme il est de tradition, mais celle-ci n'a pas empêché les millions de fans présents de rebrousser chemin, au contraire. Cette cérémonie suivie par plus de deux milliards de téléspectateurs, dit-on, a vu le premier bateau de la Grèce, c'est elle qui ouvrira le bal suivi par les 205 délégations. Du pont d'Austerlitz au pont d'Iéna, ils étaient 6800 représentants des 205 délégations, à naviguer sur le fleuve sur 85 bateaux. Hommage des Algériens Lors de son passage sur la Seine, en début de cérémonie, la délégation algérienne a rendu un hommage aux 200 manifestants algériens pacifiques qui ont perdu la vie le 17 octobre 1961 à Paris sous les coups de la police française, dans un contexte de guerre d'indépendance algérienne. Des membres de la délégation ont alors jeté des roses dans la Seine, dans laquelle 150 cadavres furent repêchés. L'histoire des Jeux Olympiques est faite de records et d'exploits. Un monde de héros, mais aussi un monde où les perdants peuvent devenir des athlètes salués par la foule qui rencontrera leurs exploits, leurs médailles, mais aussi leurs échecs. Les Algériens sur les pistes Huit lutteurs représenteront l'Algérie aux Jeux Olympiques de Paris 2024, répartis en deux équipes : l'une féminine et l'autre masculine. Pour la première fois, l'équipe féminine entre en lice avec deux lutteuses, Chaimaa Aouissi (57kg) et Ibtissam Doudou (50kg), qui aspirent à décrocher une médaille pour leur pays. Chaimaa Aouissi est confiante : « La pression est grande. Les Jeux Olympiques ne sont pas une compétition facile. L'entraînement a été intense, mais nous avons le niveau. Nous espérons honorer le drapeau national et représenter le peuple algérien de la meilleure façon possible ». Djamel Sedjati, une des stars algérienne Tous les regards sont tournés vers le lutteur Bachir Sid Azzara, qui avait failli remporter la médaille d'argent à Tokyo, en 2020, avant de s'incliner face à un lutteur ukrainien. Avec six médailles africaines à son actif, dont trois d'or et trois de bronze, il s'est préparé avec détermination pour Paris. «La pression peut être bénéfique, mais il faut savoir la gérer. Nous espérons être la première génération à décrocher la première médaille olympique pour la lutte algérienne. Nous y travaillons», a déclaré Bachir Sid Azzara. L'Algérie mise sur la nouvelle star mondiale, Djamel Sedjati, qui pourrait offrir des médailles à la nation, au regard de son dernier chrono qui est de 1'41''46, qui lui permet d'améliorer son record personnel, national et celui de l'année 2024. Le natif de Tiaret (Algérie) devient le troisième athlète le plus rapide de l'histoire sur le 800 m. En boxe, l'équipe algérienne misera sur Imane Khelif qui vise le podium. En juin dernier, elle a remporté le tournoi Open des Etats-Unis disputé au Colorado. Finaliste malheureuse des Mondiaux-2023, elle est l'une des fers de lance de l'Algérie lors de ces JO. Les Algériens peuvent également s'offrir leur première médaille en gymnastique avec la jeune Kaylia Nemour, l'une des meilleures gymnastes du moment, notamment aux barres asymétriques. Les étapes des JO À chacune des éditions des Jeux Olympiques sont attachés des noms, des visages, des histoires, heureuses ou dramatiques, qui, en s'inscrivant dans les mémoires, font la légende des Jeux. À chacune des Olympiades son lot d'émotions, de joie, de déception, d'exploits et de contre-performances. En bref Le judoka Algérien Dris Messaoud a hérité au tirage au sort du représentant de l'entité sioniste, Tohar Butbul au premier tour chez les -73 kilogrammes. Il pourrait se retirer car l'Algérie ne reconnaît pas cette entité. Le cas s'était déjà présenté à Tokyo, ou un autre algérien, Fethi Nourine s'était retiré au premier tour pour ne pas affronter ce même Tohar Butbul. Lui et son entraîneur avaient écopé de 10 ans de suspension par la Fédération Internationale. S'il suit la même voie, ce qui semble probable, cela pourrait signifier la fin de sa carrière, à 22 ans.