,Huit athlètes algériens, cinq en lutte gréco-romaine, un athlète en lutte libre et deux en lutte féminine, ont composté leur billet pour les Jeux olympiques 2024 de Paris, à l'issue de la troisième et dernière journée du tournoi «Afrique-Océanie» organisé à Alexandrie en Egypte (21-24 mars).Cela n'arrive pas souvent, mais ça arrive avec tous les honneurs d'une discipline qui se veut dynamique et surtout représentative d'une nation qui ne cesse de tout mettre en œuvre pour que ces disciplines ne se sentent pas isolées, oubliées et ne remontent à la surface que lorsqu'un événement les pousses vers les meilleurs espaces médiatique, voir vers l'actualité du moment. Une qualification pour se relancer. Et bien, cette fois-ci ce n'est pas du football dont il s'agit, mais de lutte. Un moment qui marquera une participation hautement méritée et qui donnera forcément du tonus pour confirmer cette qualification parmi les grandes figures de l'athlétisme du monde lors des Jeux olympiques 2024 de Paris. Ce qui est surprenant, et surtout encourageants, c'est ce pronostic du Secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien, Khireddine Barbari, déclarait en août 2023 qu'il misait sur huit athlètes pour remporter des médailles lors des Jeux olympiques JO-2024 à Paris (26 juillet – 11 août). Coup de chapeau, le compte est bon ! Ils seront parmi les 10 500 athlètes qui animeront ces JO de Paris, l'emblème national y sera grâce à ce formidable travail de préparation qui a fini par donner ses fruits. Il faut tout de même signaler que lors de cette pénultième journée du tournoi Afrique-Océanie, qualificatif aux Jeux olympiques de Paris, un seul athlète en lutte libre s'est qualifié en l'occurrence l'Algérien Fateh Benfardjallah, dans la catégorie des 86 kg, c'est son deuxième rendez-vous olympique après celui de Tokyo 2021 où la lutte libre algérienne avait placé quatre athlètes dans la liste des qualifiés. Qui sont ces élus aux JO ? L'Agence algérienne livre les premières fiches techniques. En lutte gréco-romaine, la sélection algérienne a fait mieux qu'à Tokyo avec cinq qualifiés, un exploit pour les athlètes de cette spécialité qui a toujours été le digne représentant de la lutte algérienne. Il s'agit de Sid Azara Bachir (87 Kg) qui signe sa troisième participation après les JO 2016 de Rio et Tokyo 2021 et Abdelkrim Fergat (60 kg) qui enregistre sa deuxième participation après les JO de Tokyo. Les lutteurs Abdelkrim Ouakali (77 kg), Ishak Ghaiou (67 kg) et Hamza Haloui 130 kg) vont découvrir pour la première fois le rendez-vous olympique. Chez les dames, la lutte algérienne a réussi à qualifier deux lutteuses au tournoi «Afrique-Océanie», Doudou Ibtissem (50 Kg) et Fouzia Chaimaa Aouissi (57 kg), un exploit historique pour les lutteuses algériennes qui méritent leur présence au rendez-vous de Paris. En résumé, plus de plus de cent-soixante-dix athlètes (75 en lutte libre, 42 en lutte gréco-romaine et 56 en lutte féminine), représentant 29 pays dont l'Algérie ont pris part au tournoi Afrique-Océanie ». La sélection algérienne a été représentée par un total de 16 athlètes (6 en lutte gréco-romaine, 6 en lutte libre et 4 en lutte féminine), sous la conduite des entraîneurs Maazouz Bendjedaa et Messaoud Zeghdane. Outre l'Algérie, la compétition a enregistré la participation de 21 pays africains : Egypte (pays organisateur), Tunisie, Maroc, Nigeria, Guinée-Bissau, Namibie, Sénégal, Cameroun, Madagascar, Maurice, Sierra Leone, Afrique du Sud, Cap Vert, Angola, Kenya, Burundi, Bénin, Guinée, Comores, Côte d'Ivoire et Soudan. Quant aux représentants de l'Océanie, ils étaient au nombre de sept : Australie, Nouvelle-Zélande, Samoa, Etats de Micronésie, Guam, Nauru et Palaos.