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France, la nomination de Lucie Castetes comme Premier ministre : Emmanuel Macron peut-il refuser la proposition ?
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 07 - 2024

Une proposition de dernière minute balayée d'un revers de main. Dans un plateau télé, Emmanuel Macron a implicitement refusé de nommer Lucie Castets à Matignon, comme le lui avait demandé moins d' une heure auparavant le NFP. «Il est faux de dire que le Nouveau Front populaire aurait une majorité, quelle qu' elle soit», a fait observer le président Macron, sans mentionner le patronyme de la haute fonctionnaire de 37 ans jusqu' alors inconnue. «La question n' est pas un nom», a-t-il déclaré.
Macron «ne viole pas» la Constitution
Le président de la République a-t-il le droit de ne pas appeler Lucie Castets à former un gouvernement ? La nomination du Premier ministre est précisée dans la Constitution : «Le président de la République nomme et dénomme le Premier ministre» est-il écrit. Il n'est pas obligé de nommer une personne particulière, et pas de calendrier imposé non plus.
Le chef de L' Etat et donc libres pour faire ce qu' il veut, observent les spécialistes de droit public. «Emmanuel Macron n' a pas méconnu la Constitution et n' en a pas fait une interprétation problématique» selon l'analyse Bertrand-Léo Combrade.
«Aucun coup d' Etat institutionnel»
Le professeur de droit public exclut qu'Emanuel Macron, n'a pas abusé de son droit constitutionnel et que il est dans ses prorogatifs que la loi la lui autorisée, En tant que président de la République élu par le peuple. «C' est assez excessif de parler de coup d' Etat politique». Du point de vue de sa compétence, il ne viole rien, abonde le constitutionnaliste Thibaud Mulier.
La nomination du Premier ministre est l' une des rares fonctions parfaitement autonomes, qui n' a pas besoin de contreseing et du feu vert du gouvernement. Si on peut critiquer quelque chose.
C' est la Constitution elle-même, mais pas le président de la République, estime Bertrand-Léo Combrade. On peut constater que l'article 8 laisse une telle marge de manœuvre qu' il peut imposer une lecture présidentialiste à une Constitution qui est celle d'un régime parlementaire.»
«Une situation qui colle
aux principes républicains»
Lorsqu' on regarde les précédents de la cohabitation, ou le président qui avait perdu sa majorité à l' Assemblée nationale nommait un Premier ministre qui était proposé par la formation politique arrivée en tête des élections.
On pourrait considérer qu' Emmanuel Macron aurait dû faire part de son souhait de nommer un Premier ministre désigné par la coalition arrivée en tête, à savoir le NFP, développe Bertrand-Léo Combrade. «On a un champ politique dominé par le président de la République, alors qu'il devrait y avoir une mise en lumière du duo gouvernement-Assemblée nationale.»
L'alliance de gauche veut un Premier ministre au plus vite
Le Nouveau Front populaire continue de mettre la pression sur l' Elysée dans les médias. «Le NFP ne peut invoquer aucun article de la Constitution à son profit. Il n'y a pas de dispositions Qu' il pourrait faire prévaloir à l'encontre du président de la République», selon Bertrand-Léo Combrade. Dans cette situation politique inédite, le chef de l'Etat n'a pas encore dit son dernier mot, d'autre part, «le gouvernement Attal démissionnaire ne peut plus prendre des décisions, il y aurait des recours en justice.»Si le chef de l' Etat décide finalement de confier la tâche de former un gouvernement à un membre de l' alliance en gestation entre le camp présidentiel et la droite, le NFP pourrait contre-attaquer et tenter de le renverser via une motion de censure, avec l' appui nécessaire du Rassemblement national.
Pour l'heure, le chef de l' Etat a décidé de temporiser par l' intermédiaire d' une «trêve olympique» qu' il appelait depuis plusieurs jours», jusqu' à la mi-août évidement. Après, il sera dans l'obligation de nommer un Premier ministre. Face à cette décision, les responsables du NFP, indigner de la part du président.
«Emmanuel Macron efface le résultat des élections législatives. C' est un déni de démocratie insupportable», a dénoncé Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI). «Le déni est la pire des politiques. Celle qui conduit à la politique du pire», a embrayé Olivier Faure, patron du Parti socialiste (PS), sur le même réseau social. Le député LFI Emmanuel Fernandes a même évoqué un coup d' Etat institutionnel, de la part d'Emanuel Macron qui abuse de son droit Constitutionnel, de son côté, Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes-EELV, a comparé le chef de l'Etat à son fils. «On dirait mon fils de 5 ans quand il perd au Monopoly Junior», Il conteste les règles, en invente des nouvelles, joue sur les mots et refuse de reconnaître qu' il perd. Tout ce qu' on apprend à un enfant de ne plus faire.
L' alliance de gauche, au lendemain des législatives, à président de la République de nommer une personnalité issue de ses rangs, après sa courte victoire dans les urnes. Mais Emanuel Macron, justifie sa position en avançant le fait que le Premier ministre doit avant tout éviter d' être renversé par les députés, via une motion de censure.
«La question, c' est quelle majorité peut se dégager à l' Assemblée pour qu' un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays», a-t-il déclaré.
De Marseille,


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