Les attaques sionistes au sud de Beyrouth, au Liban, et à Téhéran, en Iran, représentent «une escalade dangereuse» à un moment où tous les efforts devraient plutôt conduire à un cessez-le-feu à Ghaza, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Le Secrétaire général estime que les attaques dont nous avons été témoins au sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une escalade dangereuse à un moment où tous les efforts devraient plutôt aboutir à un cessez-le-feu à Ghaza, à une augmentation massive de l'aide humanitaire aux Palestiniens de Ghaza et à un retour au calme au Liban», a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric dans une déclaration à la presse. «Au lieu de cela, nous assistons à des efforts visant à saper ces objectifs», a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale «à œuvrer de concert pour empêcher de toute urgence, toute action qui pourrait pousser l'ensemble du Moyen-Orient au bord du précipice, avec des conséquences dévastatrices pour les civils». Il a souligné que le moyen d'y parvenir «est de faire avancer une action diplomatique globale en faveur d'une désescalade régionale». La veille, le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies avait exprimé la vive inquiétude de l'ONU face aux frappes sionistes dans la banlieue sud densément peuplée de Beyrouth, mardi, qui ont fait plusieurs victimes civiles.