Des milliers de Marocains sont descendus dans le centre de Rabat samedi pour soutenir le peuple palestinien et dénoncer la normalisation avec l'entité sioniste, brandissant des portraits du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné il y a quelques jours en Iran. Portant des drapeaux palestiniens, des portraits de Haniyeh et un cercueil en carton à son effigie, des milliers de personnes ont marché jusqu'au Parlement marocain, keffiehs noir et blanc sur les épaules. «Le peuple veut la fin de la normalisation», a crié la foule, en écho à ce que l'on pouvait lire sur de nombreuses pancartes. Les manifestants ont également brûlé des symboles sionistes. «On ne peut avoir de relations avec un groupe de criminels, on espère la fin des relations avec l'entité sioniste, nous ne reconnaissons pas» l'entité sioniste». «Haniyeh est la voie», proclamaient des banderoles lors du rassemblement organisé à l'appel du Groupe d'action nationale pour la Palestine, regroupant des formations représentant différents courants politiques. Dans un communiqué, le Groupe d'action nationale pour la Palestine s'est insurgé contre la normalisation avec l'entité sioniste, appelant les Marocains à apporter leur soutien de manière effective aux Ghazaouis, en facilitant, notamment le transfert de l'aide humanitaire vers l'enclave palestinienne. Des manifestations ont été organisées dans d'autres villes du Maroc, vendredi, contre la normalisation avec l'entité sioniste et pour exiger la fin des crimes commis à Ghaza. Au Maroc, des marches sont organisées régulièrement pour appeler à l'annulation des accords de normalisation avec l'entité sioniste signés en 2020. Les manifestations se sont multipliées depuis le début de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023. Le chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh est tombé en martyr dans une frappe sioniste à Téhéran, mercredi dernier. Début avril, l'armée d'occupation sioniste a assassiné trois fils et quatre petits-enfants d'Ismaïl Haniyeh, dans une frappe aérienne contre le camp de réfugiés de Chati à Ghaza.